Mes vœux aux personnes âgées pour 2025

29 décembre 2024

Que plus jamais une hécatombe innommable comme celle dont ont été victimes les quelque 5000 personnes âgées durant l’épidémie de la COVID 19 ne se reproduise au Québec.

Que les responsables du Ministère de la Santé via ceux de Santé Québec usent d’ingéniosité et de clairvoyance pour sortir les personnes âgées de l’angle mort du système de santé.

Que les personnes âgées vivant dans les CHSLD soient traitées comme des êtres humains à part entière dans le respect et la bienveillance qui leur sont dus.

Que la société reconnaisse à juste titre l’héritage incommensurable des personnes âgées dans toutes les sphères où ils ont fait preuve de courage et de détermination.

Que les générations antérieures aux personnes âges notamment leurs enfants et petits-enfants gardent un contact chaleureux et empli de gratitude à leur égard.

Que des moyens appropriés puissent être mis de l’avant pour que la relation entre les enfants et les personnes âgées puissent outrepasser les tabous intergénérationnels.

Que les subsides versés aux organismes venant en aide aux personnes âgées vivant dans la misère et la solitude soient majorés de façon à leur rendre la vie plus humaine.

Que les organismes humanitaires sollicitent les personnes âgées dans leurs campagnes publicitaires à s’impliquer dans les activités à caractère bénévole.

Que le ministère de l’Éducation invite les personnes âgées à donner de leur temps en tant qu’aides à la classe favorisant de la sorte leur sentiment d’utilité envers la société.

Enfin que les gouvernants se munissent d’un système de protection adéquat envers les personnes âgées pour parer aux manœuvres frauduleuses des arnaqueurs s’infiltrant dans les réseaux sociaux.

vigile.quebec tribune libre 27 décembre 2024

Appel aux dirigeants pour 2025

26 décembre 2024

En ces temps de catastrophes climatiques croissantes, je formule le vœu que les dirigeants des pays développés investissent significativement et équitablement à l’égard des cataclysmes dévastateurs liés aux changements climatiques.

En ces temps d’incertitude politique causée notamment par la montée en flèche de la droite radicale, je souhaite que les dirigeants reprennent avec vigueur le flambeau de la démocratie pour le plus grand bien de l’humanité.

En ces temps tiraillés à l’égard de la place et du droit des femmes dans la société, je formule le souhait que les dirigeants redonnent aux femmes leur juste place dans la société et leur reconnaissent le droit à disposer de leur corps à l’égard de l’avortement.

En ces temps de période économique fluctuante qui affecte particulièrement la classe défavorisée, j’en appelle aux dirigeants pour qu’ils accroissent les subsides aux organismes venant en aide aux plus démunis.

En ces temps tumultueux où l’intelligence artificielle vient bousculer nos vies, je fais appel aux dirigeants pour qu’ils décrètent un moratoire sur son expansion envahissante sur les contenus pernicieux à l’égard des manoeuvres de falsifications identitaires.

En ces temps de profondes inégalités entre les diverses classes de la société, j’en appelle aux dirigeants pour doubler d’énergie et d’ingéniosité dans l’exercice de leur fonction pour amenuiser les effets de ce climat d’injustice éhonté.

Et plus particulièrement au Québec…

En ces temps de violence généralisée tous groupes d’âge et de sexe confondus, je fais appel aux dirigeants pour qu’ils accordent la priorité à la santé mentale en investissant dans les ressources en amont de ce fléau grandissant.

En ces temps de prolifération inquiétante de l’itinérance, je souhaite que les dirigeants investissent davantage auprès des désoeuvrés afin de permettre aux travailleurs de la rue de jouer pleinement et efficacement leur rôle d’aidant.

En ces temps de profonde désaffection envers la carrière d’enseignant, je formule le voeu que les dirigeants lui redonnent ses lettres de noblesse en créant un climat favorisant l’attractivité notamment en priorisant la formation de personnels spécialisés.

En ces temps perturbés dans le système de santé, j’en appelle aux dirigeants pour qu’ils repositionnent le patient au centre de leurs priorités et répondent ainsi adéquatement à sa vocation première à savoir de prodiguer des soins de santé à la population.

vigile.quebec tribune libre 25 décembre 2024
Le Soleil (version numérique) 27 décembre 2024

Trudeau en réflexion… démissionner ou rester?

24 décembre 2024

Suite à la démission choc de Chrystia Freeland de son poste de ministre des Finances, les événements se sont bousculés à la vitesse grand V si bien que Justin Trudeau se retrouve dorénavant inéluctablement placé devant le choix de quitter son poste de premier ministre ou d’y demeurer. Une sérieuse période de réflexion s’impose inévitablement au premier ministre.

À mon sens, quelques arguments, tels les soupçons de plus en plus nombreux des membres de son caucus à l’égard de son leadership, la discrétion pour le moins gênante de certains membres de son cabinet sur son avenir politique, la dégringolade du Parti Libéral du Canada dans les sondages qui stagne dans les intentions de vote des Canadiens depuis des mois, militent en faveur d’une démission de Justin Trudeau.

En revanche, d’autres arguments, tels l’assurance d’une certaine stabilité avec l’arrivée de Donald Trump à la Maison-Blanche, la performance d’un tribun qui excelle en campagne électorale, son désir quasi hystérique de se mesurer à Pierre Poilievre dans un marathon pré-électoral, une raison personnelle inconnue qui le pousse à s'accrocher même quand les circonstances s’acharnent contre lui, convergent pour que Justin Trudeau demeure à son poste.

Justin Trudeau incarne un politicien aguerri qui excelle dans l’art de communiquer ses émotions aux Canadiens en toutes circonstances dans la foulée l’expertise de ses études en art dramatique. De ce fait, sa décision, peu importe la direction qu’elle prendra, revêtira à n’en pas douter une prestation digne des héros du théâtre classique français. Le premier ministre est maintenant parvenu à l’heure du choix shakespearien, démissionner ou rester. Lui seul peut y répondre en son âme et conscience…

vigile,quebec tribune libre 23 décembre 2024
Le Soleil (version numérique) 25 décembre 2024

Rachel Bendayan, ministre des minorités linguistiques

23 décembre 2024

Lors de son premier point de presse en tant que ministre fraîchement désignée des Langues officielles, Rachel Bendayan, députée d’Outremont, a argué que son rôle comme ministre était de s’assurer que «nous maintenions le bilinguisme…que la minorité anglophone au Québec soit protégée et que la minorité francophone hors Québec soit protégée». En revanche, après avoir négligé de répondre à l’égard du déclin du français au Québec, elle s’est finalement résignée, après une pléiade de critiques, à répondre timidement sur X que «c’est vrai que le français est en déclin au Québec» tout en s’empressant d’ajouter que «c’est aussi vrai que je suis là pour supporter les minorités linguistiques».

De toute évidence, Rachel Bendayan, dont le père est francophone et la mère anglophone, a littéralement raté son départ à titre de première défenderesse des deux langues officielles au Canada en empruntant plutôt le chemin du bilinguisme et en refusant de la sorte de s’attaquer au déclin du français au Québec. En termes clairs, encore une fois, le gouvernement libéral de Justin Trudeau intensifie ses efforts pour accentuer sa prédilection pour la minorité anglophone au Québec au détriment du déclin imminent du français.

vigile.quebec tribune libre 22 décembre 2024

 

 

Gisèle Pelicot, une battante implacable

21 décembre 2024

Dans la foulée du mouvement Me#Too qui a pris véritablement son envol avec l’affaire Harvey Wenstein en 2017, le procès intenté à la suite des révélations ahurissantes de Gisèle Pelicot à l’égard de viols crapuleux dont elle été la victime alors qu’elle était inconsciente sous l’effet de fortes doses d'un puissant anxiolytique se sera échelonné du 2 septembre au 19 décembre 2024, et conclu par la condamnation de cinquante-et-un accusés dont son ex-conjoint Dominique Pelicot, le maître d'oeuvre de cette saga innommable. Or le plus incroyable dans cette poursuite judiciaire réside dans la ténacité implacable dont a fait preuve la victime tout au cours des procédures afin, selon ses dires, que "la honte change de camp" nonobstant le refus odieux des accusés de reconnaître leur responsabilité.

Gisèle Pelicot a été nommée par la BBC une des 100 femmes marquantes de l'année 2024 et est perçue internationalement comme une inspiration pour la lutte contre les violences faites aux femmes. En ces temps tumultueux de perfides attaques sexuelles contre les femmes, la septuagénaire de l'affaire des viols de Mazan incarne une battante qui aura contribué de façon exceptionnelle à vaincre les tabous sur la dénonciation des agressions sexuelles envers les femmes.

Le Devoir 21 décembre 2024i

Le début de la fin

20 décembre 2024

Nonobstant les nombreux sondages montrant une nette tendance de quelque 20% d’avance des Conservateurs sur le parti Libéral de Justin Trudeau à l’égard des intentions de vote, sa décision récente de démettre sa ministre des Finances, Chrystia Freeland, constitue à mon avis le début de la fin du premier ministre.

Justin Trudeau aura beau démontrer officieusement son talent en art de la scène en se renfermant dans son personnage théâtral jouant le rôle du héros de la situation, la perception de la majorité de son caucus laisse entrevoir à mots à peines voilés qu’il affronte une tempête catastrophique à l’égard de son leadership.

À quelques mois d’une élection fédérale, la situation du Parti libéral du Canada (PLC) est pour le moins chancelante, voire désespérée. Dans ce contexte, quelle décision Justin Trudeau prendra-t-il concernant sa réflexion sur son avenir politique? Je serais fort étonné qu’il prenne la voie de la démission. Contre vents et marées, je suis plutôt d’avis qu’il se maintiendra au pouvoir, convaincu qu’il est le mieux placé pour vaincre Pierre Poilievre lors du prochain scrutin.

À moins d’un revirement de situation qui verrait Mike Carney joindre les rangs des Libéraux, l’avenir de Justin Trudeau à la tête du PLC ne laisse entrevoir aucune perspective de remonter la pente tant au sein de son caucus que des intentions de vote des Québécois dont quelque 70% d’entre eux souhaitent son départ lors d’un récent sondage. «Les Québécois ont toute ma confiance», déclarait Justin Trudeau à l’occasion de son allocution devant des partisans libéraux quelques jours après la démission fracassante de Chrystia Feeland. C’est dire à quel point le premier ministre est complètement déconnecté de la réalité cette même réalité qui annonce à n’en pas douter que les jours de Justin Trudeau à titre de premier ministre du Canada sont comptés.

vigile.quebec tribune libre 19 décembre 2024

L’agneau sacrifié

18 décembre 2024

Le lundi 16 décembre 2024 demeurera une journée historique dans l’histoire parlementaire canadienne. Dans une lettre ouverte publiée sur les réseaux sociaux et adressée au premier ministre Justin Trudeau, la vice-première ministre et ministre des Finances, Chrystia Freeland, annonce la démission de ses fonctions. Dans sa missive, elle explique que sa décision est motivée entre autres par des désaccords profonds sur la direction économique du pays. Elle y écrit notamment: «Au cours des dernières semaines, nous nous trouvions en désaccord sur la meilleure voie à suivre pour le Canada.» À ce sujet, les dernières mesures de Trudeau à l’égard du congé de TPS pendant deux mois a été de toute évidence la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. J’ajouterais à ce scénario l’ombre de l’économiste et banquier canadien, Mark Carney, ancien gouverneur de la Banque du Canada et de la Banque d’Angleterre pour qui Justin Trudeau éprouve à n’en pas douter une prédilection quasi viscérale pour le poste de ministre des Finances.

C’est un fait bien connu, le premier ministre Trudeau nage en pleine controverse à l’égard de son leadership, des voix de plus en plus nombreuses s’élevant à l’intérieur même de son caucus. Il lui fallait trouver une personne responsable de ce chaos dans lequel il se trouvait, et il a choisi de sacrifier Chrystia Freeland et ainsi de libérer la place pour son ami Mark Carney qui, pour le moment, brille par son absence dans la crise que vit le parti Libéral du Canada.

Depuis quelques semaines, il était évident que la discorde s’était installée entre le premier ministre et sa ministre des Finances, particulièrement à l’égard du déficit que Mme Freeland s’était engagée à maintenir à 40 milliards de dollars et qui grimpait à quelque 62 milliards de dollars dans les prévisions actuelles suite à l’ajout de mesures supplémentaires qu'elle a qualifiées d’«astuces politiques coûteuses» incompatibles avec la situation financière actuelle.

Chrystia Freeland incarne une soldate fidèle. Or il est évident qu’elle avait perdu la confiance de son patron. Dans sa lettre, elle justifie son choix de quitter le Cabinet en affirmant que «Pour être efficace, un ministre doit parler au nom du premier ministre et avec toute sa confiance. En prenant votre décision, vous avez clairement indiqué que je ne possède plus cette confiance de façon crédible.» En revanche, elle annonce qu’elle demeure au sein du caucus et qu’elle a l’intention de se présenter dans son comté de University-Rosedale comme candidate libérale lors du prochain scrutin. Une histoire à suivre…

vigile.quebec tribune libre 18 décembre 2024
Le Soleil (version numérique) 19 décembre 2024 (version abrégée)

Cri d’alarme chez les jeunes

18 décembre 2024

En 2024, Tel-jeunes a reçu plus de 30 000 demandes d’aide, 40% pour des enjeux de santé mentale, le nombre de jeunes avec des idées suicidaires ayant doublé. En guise de cause à ce phénomène ahurissant, la surexposition aux écrans est fortement ciblé, notamment les scènes de violence qui y sont exhibées ad nauseam.

Or nonobstant les effets collatéraux dévastateurs des médias sociaux chez les jeunes, n’y aurait-il pas lieu de se tourner vers d’autres paramètres qui peuvent influer sur la santé mentale des jeunes? En d’autres termes, la surexposition aux écrans est-elle en train d’invisibiliser une partie de la sphère sociétale des jeunes? «Quand le sage montre la lune, l'idiot regarde le doigt», dixit un proverbe d’origine chinoise.

Dans cette perspective, je suis d’avis que le milieu familial d’aujourd’hui dans lequel les deux parents sont sur le marché du travail débouche inévitablement sur des situations de tension entre les enfants et les parents, ces derniers étant moins disposés à leur porter attention. De plus, le milieu médiatique projette un monde dans lequel la facilité règne sans coup férir si bien que le sens de l’effort est littéralement exclu des valeurs fondamentales pour parvenir à un but visé. Le repas familial a perdu tout rapprochement avec les échanges entre les membres de la famille, le téléphone intelligent s’étant substitué au dialogue enrichissant. Par ailleurs, sur un autre plan, la violence à l’école entre les élèves et entre parents et enseignants a pris des proportions alarmantes. Enfin la discipline entre les murs de la classe est balayée par une mouvance dangereuse dans un contexte où se côtoient laxisme et rigueur excessive.

Le jeune d’aujourd’hui souffre d’un manque de repères auxquels se référer. Et malheureusement, sa propension à combler ce vide existentiel s’est dirigée vers les médias sociaux. Peut-être que notre monde d’adultes devrait se recentrer sur les besoins des jeunes, particulièrement leur besoin d’attention. Le cri d’alarme de la part des jeunes incarne le miroir d’une société malade dans laquelle nous avons le devoir, en tant qu’adultes, de privilégier une présence bienfaisante et une écoute attentive envers les jeunes.

vigile.quebec tribune libre 17 décembre 2024
 

Michael Rousseau, le renégat

15 décembre 2024

Le Canada est un pays officiellement reconnu bilingue depuis 1969, une reconnaissance renforcée dans la Charte canadienne des droits et libertés adoptée en 1982 Dans ce contexte, il est donc tout à fait opportun que le PDG d’Air Canada, Michael Rousseau, puisse s’exprimer couramment dans les deux langues. Or trois ans après avoir suscité un tollé de critiques virulentes pour s’être exprimé exclusivement en anglais à la Chambre de commerce de Montréal, il récidive cette fois dans le cadre d'un comité parlementaire sur les frais de bagages en cabine. «Je suis désolé de ne pas vous parler en français. Je continue mes cours [...] et c’est difficile. Merci pour votre compréhension», a-t-il baragouiné d’entrée de jeu dans un français pour le moins extrêmement laborieux.

Baliverne! À mon sens, Michael Rousseau incarne un renégat foncièrement insolent qui prend les Québécois pour des valises entassées dans la soute à bagages d’un transporteur aérien, un renégat sans scrupule qui a renié à plusieurs reprises ses engagements à l’égard de sa promesse d’apprendre le français. En conséquence, je suis d’avis qu’il faut lui prohiber tout atterrissage sur le tarmac des médias du Québec jusqu’à ce qu’’il se conforme à son engagement à défaut de quoi il devra se soumettre aux sanctions prévues par la Loi sur le bilinguisme officiel du Canada en tant que PDG d’une ancienne société publique fédérale jusqu’en 1989.

Le temps des sorties impudentes du PDG de la compagnie aérienne Air Canada exclusivement en anglais est maintenant révolu. Il a raté son atterrissage pour une énième fois, le gros bon sens doit être rétabli illico. Le plus haut dirigeant du transporteur aérien doit être tenu, à partir d’aujourd’hui, de se comporter sur la scène médiatique du Québec en digne représentant du bilinguisme canadien, un ultimatum qui doit lui être expressément imposé hic et nunc et sans compromis.

vigile.quebec tribune libre 15 décembre 2024

Luigi Mangione, de meurtrier présumé à héros

14 décembre 2024

De toute évidence, le meurtre du PDG de l’assureur maladie UnitedHealthcare (UHC), Brian Thompson, révèle de graves tensions aux États-Unis entre les compagnies d’assurance-maladie et les assurés à l’égard des nombreuses réclamations refusées de la part des assureurs. À cet effet, sur les réseaux sociaux, plusieurs personnes se réjouissent de la mort tragique de Brian Thompson assassiné à bout portant par Luigi Mangione. «Aujourd’hui, nous pleurons la mort du PDG de UnitedHealthcare, Brian Thompson, abattu… Attendez, je suis désolé. Aujourd’hui, nous pleurons la mort des 68 000 Américains qui meurent inutilement chaque année pour que des dirigeants de compagnies d’assurance comme Brian Thompson puissent devenir multimillionnaires», lance un utilisateur.

En l’espace de quelques heures, la manchette avait envahi les médias sociaux. Les commentaires d’appui au meurtrier affluaient de partout. Mangione était devenu un héros du fait que la victime incarnait un millionnaire à la tête d’une compagnie d’assurance qu’il jugeait sévèrement à l’égard des réclamations. Or devant un scénario aussi machiavélique, un constat universel s’applique: personne n’a le droit de se faire justice soi-même. Et cela, peu importe la place que la victime visée occupe dans l’échelon social.

«Mes fans voteraient pour moi-même si je tirais au hasard sur un inconnu en plein centre-ville de New York», a déjà clamé haut et fort le président désigné DonaldTrump. N’est-ce pas là un argument-massue qui illustre sans équivoque le climat malsain qui règne aux États-Unis à l’égard du respect de la vie humaine? Un droit pourtant sacré et inaliénable inscrit dans les mœurs des civilisations dites modernes.

Luigi Mangione aurait souffert de douleurs chroniques au dos, selon un ami avec qui il aurait habité à Honolulu.Ses problèmes au dos pourraient être à l’origine d’une rancœur de sa part envers la compagnie d’assurance UnitedHealthcare. Or le citoyen Brian Thompson a été assassiné froidement en plein centre-ville de New York par Luigi Mangione qui doit être dès lors jugé par le système de justice américain.

vigile.quebec tribune libre 13 décembre 2024