Pas pris au sérieux Donald Trump?

11 janvier 2025

À ceux qui arguent que le président désigné des États-Unis Donald Trump ne doit pas être pris au sérieux, détrompez-vous. Uniquement dans le premier cahier du Journal de Québec du samedi 11 janvier, pas moins de onze articles lui faisaient référence, la plupart d’entre eux mettant en garde contre ses menaces de tarifs douaniers de 25% sur les produits canadiens et l’annexion du Canada à titre de 51ième État des USA. Incroyable comme la fanfaronnade et l’ineptie peuvent polariser l’intérêt de la presse…

vigile.quebec tribune libre 11 janvier 2025

Sortir du giron du PLC actuel

11 janvier 2025

À la suite de la démission de Justin Trudeau, la course à la direction du Parti libéral du Canada (PLC) est bel et bien sur ses rails. Trois candidats ont déjà annoncé leur décision de se présenter, d’autres sont en processus de réflexion. Or, nonobstant la candidature de Mark Carney, tous les candidats pressentis font partie de l’aile parlementaire actuelle du PLC.

Par ailleurs, l’ex-première ministre libérale de la Colombie Britannique de 2013 à 2017, Christy Clark, apparaît de plus en plus comme une candidate potentielle pour briguer la chefferie du PLC qui a nettement besoin d’un vent de changement bénéfique dans la mesure où les derniers sondages lui accordent un maigre 16% des intentions de vote. Dans cette foulée, lorsque Christy Clark a repris les rênes du Parti libéral provincial, en 2010, le parti était très impopulaire dans les sondages. Or elle a ensuite réussi une remontée surprise et à fait réélire les libéraux en 2013, malgré ses 20 points derrière le Nouveau Parti démocratique dans les sondages.

Dans quelle direction du spectre politique un gouvernement libéral gouverné par Christy Clark devrait-il s’orienter? «C’est une question identitaire pour le parti libéral. Est-ce que la clef d’un certain succès aux prochaines élections dépend d’un recentrage ou d’un virage vers la droite?», questionne l’analyste politique Nicolas Kenny. Durant son mandat de première ministre, Christy Clark a toujours entretenu une certaine proximité avec les Conservateurs, notamment avec Stephen Harper du temps où il était premier ministre du Canada, une position stratégique qui pourrait clairement la favoriser face à Pierre Poilievre. En revanche, Mme Clark ne maîtrise pas le français, un handicap qui pourrait lui nuire aux yeux de certains élus du PLC.

Les Canadiens, aux termes de dix ans d’un gouvernement libéral, en ont tas-le-bol, et la venue d’une candidate qui sort du giron du PLC actuel aurait l’avantage de rebattre les cartes et de redonner un nouveau souffle au PLC. Quoi qu’il en soit, la décision appartient maintenant aux militants libéraux.

vigile.quebec tribune libre 10 janvier 2025

Les lubies de Donald J. Trump

9 janvier 2025

C’est une évidence maintenant reconnue par tous les analystes politiques, le président désigné Donald J. Trump incarne un personnage pour le moins imprévisible. À preuve ses deux dernières lubies, à savoir d’une part instaurer des tarifs douaniers de 25% sur les exportations venant du Canada et du Mexique, et d’autre part annexer le Canada pour qu’il devienne le 51ième État des États-Unis.

À mon sens, Donald Trump excelle dans l’art de lancer des ballons d’essai, d’attendre les réactions des parties touchées par leurs conséquences éventuelles et de s’ajuster subséquemment selon les circonstances. En bref, il déclenche de facto un processus de négociation.

Après l’électrochoc des premières réactions du Canada à l’égard des lubies de Trump, les dirigeants fédéraux et provinciaux du pays se mobilisent pour élaborer un plan d’action visant à répondre avec force aux intentions déraisonnables de Donald Trump. Le Canada ne peut passer sous silence l’ignominie de Trump à l’égard de l’annexion du Canada, un pays membre du G-7 et de l’OTAN. L’effet boomerang du Canada aux attaques tordues de l’ex-président et président désigné des USA doit réagir avec détermination aux lubies du futur locataire du bureau ovale de la Maison-Blanche. La farce a assez duré. Vivement un plan d’attaque massue de la part du Canada!

vigile.quebec tribune libre 9 janvier 2025

Récit d’une traversée dans le désert

9 janvier 2025

Tous les analystes s’entendent pour corroborer la thèse à l’effet que la démission fracassante de la ministre des Finances, Chrystia Freeland, a été l’élément déclencheur de la crise qui s’ensuivit au sein du gouvernement Trudeau. Par contre, il m’apparaît essentiel de remonter le temps pour parcourir les méandres qui ont conduit à cette saga catastrophique.

D’entrée de jeu, Chrystia Freeland, en tant que responsable du budget du gouvernement et, par le fait même cosignataire principale avec le premier ministre, a contribué de facto au déficit astronomique actuel de 62 milliards $. Dans ces conditions, il est à se demander pourquoi elle aurait démissionné en alléguant qu’elle était en désaccord avec le congé temporaire de TPS proposé par Justin Trudeau. En bref, d’où lui est venu subitement cet élan de parcimonie? Par ailleurs, nonobstant l’attitude pour le moins cavalière de Justin Trudeau à l’égard du manque de tact flagrant avec lequel il a signifié sa décision à Mme Freeland, il faut admettre que cette dernière a manqué de loyauté envers ses confrères libéraux en refusant le poste de responsable des Relations extérieures avec les États-Unis, une fonction que son expertise financière aurait pu avantageusement combler.

Venons-en maintenant à l’allocution prononcée par Justin Trudeau devant sa résidence annonçant sa démission en tant que chef du Parti libéral du Canada (PLC) et premier ministre du pays. D’abord, les faits parlent par eux-mêmes. Le PLC traîne loin derrière les Conservateurs dans les sondages depuis plusieurs mois. Ensuite, les commentaires d’un bon nombre de députés, voire de ministres, réclamant la démission de leur chef ne cessent de s’accumuler. Or dans sa conférence de presse du 6 janvier, Justin Trudeau argue que «C’est devenu clair que je ne peux pas être le chef dans les prochaines élections à cause des batailles internes.» À mon avis, un tel argumentaire dénote un manque flagrant de transparence compte tenu qu’il est en grande partie imputable des «batailles internes» auxquelles il fait allusion, lesquelles, de surcroît, sont étroitement liées à sa perte de leadership et de crédibilité auprès de son caucus.

Enfin là où le bât blesse avec le plus d’intensité réside dans son entêtement à ne reconnaître aucun sentiment de culpabilité envers la lente traversée dans le désert qui l’aura trituré depuis le début de cette crise infernale. Encore une fois, il aura perdu une belle occasion, et probablement la dernière, de faire preuve d’humilité et de sagesse devant ce fiasco lamentable.

vigile.quebec tribune libre 8 janvier 2025

Une hirondelle ne fait pas le printemps

7 janvier 2025

Alea jacta est, le sort en est jeté. Justin Trudeau a finalement écouté la voix de la raison, il tire sa révérence après une longue réflexion sur son avenir politique qui présageait sans le moindre doute une défaite cuisante du parti Libéral du Canada (PLC) au prochain appel aux urnes prévu en 2025. En quittant son poste de premier ministre et celui de chef du PLC au terme d’une course à la chefferie qui devra se tenir dans les prochains mois, et prorogeant le parlement jusqu'au 24 mars, Justin Trudeau ouvre la voie à d’éventuels aspirants à la tête du PLC et du gouvernement.

À ce chapitre, certains noms sont déjà pressentis, notamment ceux de l’ex vice-première-ministre et ministre des Finances, Chrystia Freeland, le ministre des Finances actuel, Dominic LeBlanc, et l’ex-gouverneur de la Banque du Canada et conseiller financier du PLC, Mark Carney qui, selon des sources sures, a déjà entamé des discussions auprès des représentants du PLC eu égard à ses intentions de prendre la relève de Justin Trudeau.

Le PLC s’est engouffré depuis plusieurs mois dans une spirale sans fin qui a vu les intentions de vote envers lui atteindre un fond sans précédent de 16% lors d’un récent sondage. Conséquemment, la démission de Justin Trudeau arrive au moment opportun et pour le caucus et pour le parti. En revanche, le plus important reste sur la table à dessins, soit la nomination d’un remplaçant à M. Trudeau.

Actuellement, le nom de Mark Carney semble ressortir comme celui qui récolterait le plus de voix dans une course à la direction du PLC. À ce sujet, un commentaire du lieutenant politique pour le Québec chez les Conservateurs, Pierre Paul-Hus, à l’égard du conseiller financier du PLC en partie responsable, à ce titre, du déficit de quelque 60 milliards $ du gouvernement Trudeau laisse à penser que le style de gestion de Mark Carney serait dans la continuité de celui de son ami proche Justin Trudeau.

En bref, peu importe quel candidat à la direction du PLC sera désigné, j’émets certains doutes sur l’étendue des retombées positives reliées à cette nomination sur le PLC. Dans cette foulée, advenant, par exemple, l’arrivée de Mark Carney dans la course à la direction du parti et sa nomination comme chef, il n’en demeure pas moins qu’il héritera d’un parti usé par quelque dix années de pouvoir. Or comme le dit si bien le dicton, une hirondelle ne fait pas le printemps…

vigile.quebec tribune libre 6 janvier 2025
Le Soleil (version numérique) 7 janvier 2025
 

Carney, le sauveur incarné

6 janvier 2025

Les rumeurs à l’effet que l’ancien gouverneur de la Banque du Canada, conseiller financier du parti Libéral du Canada (PLC) et ami proche de Justin Trudeau, Mark Carney, se présenterait à la direction du PLC advenant la démission du premier ministre vont bon train. Dans cette foulée, on se souviendra que l’ancien haut dirigeant a refusé du revers de la main le poste de ministre des Finances que lui a offert Justin Trudeau sur un plateau d’argent après la démission fracassante de Chrystia Freeland. Depuis lors, il y a tout lieu de croire que le loup se serait tapi au fond de sa tanière en attendant furtivement sa proie qui ne saurait tarder. Entre temps, le loup, à l’affût, s’affairerait sans relâche à regrouper la meute autour de lui pour lancer avec force son attaque aussitôt les conditions favorables réunies…

vigile.quebec tribune libre 5 janvier 2025

Les médias sociaux et le milieu familial

4 janvier 2025

On aura beau invoquer tous les avantages des médias sociaux en termes d’acquisition de connaissances générales, n’empêche qu’ils engendrent des effets collatéraux pervers auprès des populations, notamment chez les jeunes utilisateurs. À cet effet, le phénomène de la violence revêt aujourd’hui des conséquences alarmantes particulièrement à l’intérieur des écoles et dans les cours de récréation. Par ailleurs, de plus en plus de jeunes sont atteints de maladies mentales pouvant dégénérer en dépression, voire en suicide. La surexposition aux médias sociaux à la maison auxquels sont exposés de jeunes enfants vulnérables constitue à n’en pas douter la bougie d’allumage de ces effets néfastes et perturbateurs sur leur comportement.

Or les parents qui, théoriquement, devraient contrôler le temps d’exposition de leurs enfants aux média sociaux, en sont pour la plupart des consommateurs invétérés. Le milieu familial s’est transformé en séances de visionnement solitaires. L’écran s’est substitué perfidement à la communication entre les parents et les enfants et cela, même à l’heure des repas qui devraient être pourtant des occasions d’échanges privilégiés.

Conséquemment, il n’est pas surprenant que l’enfant entre progressivement dans un monde fictif qui se répercute irrémédiablement dans son monde réel. Avec le temps, le jeune est amené sournoisement à reproduire les scènes de violence de l’écran envers ses semblables, un mouvement en cascade impitoyable et dévastateur.

Certes personne ne parviendra à stopper l’évolution des médias sociaux. Toutefois, il sera toujours possible d’en atténuer les effets collatéraux en particulier chez les jeunes. Nous devons recréer la chaleur humaine du milieu familial qui en est la courroie de transmission. Aux parents de reconquérir ce lien chaleureux auprès de leurs enfants pour le plus grand bien de leur épanouissement personnel réciproque!

vigile.quebec tribune libre 3 janvier 2025

La longue agonie de Justin Trudeau

3 janvier 2025

Bien au-delà de l’annonce du départ de Chrystia Freeland de son poste de ministre des Finances du Canada, le Parti libéral du Canada (PLC) traînaient loin derrière les Conservateurs de Pierre Poilievre depuis des mois au chapitre des intentions de vote des Canadiens, un dernier sondage lui accordant un maigre 16% de la faveur populaire, le plus bas résultat du PLC depuis 2014. Or, pour compliquer davantage le bourbier dans lequel se retrouve Justin Trudeau, le président du caucus québécois, Stéphane Lauzon, a informé le premier ministre que le groupe libéral en était venu au consensus qu’il devait céder sa place. ajoutant ainsi sa voix aux caucus des députés de l'Ontario et des provinces de l’Atlantique.

Par ailleurs, le candidat pressenti par le premier ministre pour remplacer la ministre des Finances Chrystia Freeland, Mark Carney, ancien gouverneur de la Banque du Canada, a signé récemment une lettre d’opinion dans laquelle il qualifie l'année 2025 de «moment crucial de notre histoire» et dans laquelle il enjoint aux Canadiens d'«accepter le changement».

À mon sens, la longue agonie de Justin Trudeau a atteint son point de non-retour au même titre qu’un haut gradé des forces armées ne peut espérer conduire ses troupes à la victoire s’il ne dispose pas de leur entière confiance. De surcroît, l’usure du pouvoir joue nettement en sa défaveur, les quelque dix années où il a occupé le siège de premier ministre venant amplifier le ras-le-bol des Canadiens à son égard.

Justin Trudeau profite de la période des vacances des Fêtes pour poursuivre sa réflexion sur son avenir politique. Des questions fondamentales s’imposent à lui de facto, notamment s’il a toujours l’appui de son caucus, et s’il est encore le candidat propice à conduire son parti à la victoire lors du prochain scrutin. Par ailleurs, son ami proche Mark Carney est-il en train de se positionner pour se lancer dans une éventuelle course à la chefferie du PLC?

Des questions qui entretiennent un flou extrêmement malsain au sein des officines du parti. Reste à voir si Justin Trudeau puisera dans son for intérieur toute la sagesse et l’humilité nécessaires pour mettre fin à sa réflexion avec lucidité. Il en va de sa dignité et de sa crédibilité, et de l’avenir, voire de la survie du PLC.

vigile.quebec tribune libre 1er janvier 2025

Le bogue de l’an 2000…vingt-cinq ans plus tard

31 décembre 2024

Le 31 décembre 1999, nous étions tous suspendus à notre petit écran pour observer avec appréhension ce que les experts avaient annoncé avec fracas, le bogue de l’an 2000, un phénomène causant des pannes d'électricité, un déclenchement accidentel d'armes nucléaires, le début d'une crise financière mondiale, et particulièrement les programmes des ordinateurs pour lesquels aucun espace n’avait été prévu afin d’identifier l’an 2000. En fin de compte, le 1er janvier 2000 à minuit, aucun de ces scénarios ne s’est manifesté au Canada. En revanche, le passage au nouveau millénaire aura coûté 2 milliards et demi de dollars aux contribuables canadiens.

Aucun pronostic sur la croissance phénoménale des cataclysmes naturels liés aux changements climatiques, tels les inondations désastreuses, les ouragans dévastateurs, les feux de forêt destructeurs, les séismes effroyables qui se sont manifestés avec fureur depuis les débuts du nouveau siècle. Aucun scénario envisagé à l’égard des guerres meurtrières au Moyen-Orient entre les Israéliens et les Palestiniens, et entre la Russie et l’Ukraine. Aucune perspective sur les retombées du développement inquiétant de l’intelligence artificielle sur le mode de vie de la société. Aucune décision significative de la part des hauts dirigeants de ce monde à l’égard des écarts de richesse éhontés entre les pays riches et les pays pauvres.

Somme toute, le vingt-et-unième siècle s’est avéré être le prolongement du siècle précédent. Les supposées «catastrophes» anticipées avec stupeur par les «experts» se sont soldées par des effusions verbales portant sur un éventuel bogue informatique qui s’est évaporé en écran de fumée. Comme quoi les experts en futurologie ont littéralement erré en misant aveuglément sur leur «boule de cristal» aux couleurs de la sacro-sainte informatisation.

vigile.quebec tribune libre 30 décembre 2024
Le Soleil (version numérique) 31 décembre 2024

La place réservée à la politique chez notre jeunesse

30 décembre 2024

Nombreux sont les commentaires à l’effet que les jeunes portent peu d’intérêt à la politique. Or récemment, à la suite du Parlement jeunesse du Québec, un quotidien a rencontré six participants sur quelques sujets liés à l’actualité, et leurs arguments démontrent de toute évidence une connaissance et une pertinence certaines à l’égard des quelques dossiers sur lesquels ils ont été interrogés.

Sur le degré d’inquiétude suscitée par l’arrivée de Donald Trump et les tarifs qu’il se propose d’imposer, «Je crois qu’il y a un danger évident pour nos importations québécoises et canadiennes et exportations qui vont aux États-Unis. C’est sûr que si ces tarifs entrent en vigueur, ça serait dévastateur et on entrerait en récession.» argue un étudiant en droit à l’Université de Montréal. Un autre perçoit l’arrivée de Trump au pouvoir comme une occasion de redéfinir nos relations avec nos partenaires américains en s’ouvrant à d’autres marchés économiques pour ne plus dépendre exclusivement d’un seul partenaire qui, imprévisible, peut décider sur un coup de tête de couper les liens.

En relation avec les dangers suscités envers la démocratie par la polarisation politique alimentée par les algorithmes sur les réseaux sociaux, une participante argue que plusieurs utilisateurs partagent des opinions très extrêmes et, conséquemment, dénuées de toute nuance. «Plus les gens vont vers les extrêmes, plus les gens vont être divisés et plus ça a des répercussions, comme on voit aux États-Unis avec le recul par rapport à l’avortement. Plus la polarisation est extrême et plus la démocratie est fragilisée», affirme une autre participante.

Au sujet des craintes liées à la croissance à vitesse grand V de l’intelligence artificielle (IA), «Je crois que l’IA va permettre d’automatiser certaines tâches. Ça va surtout affecter les cols blancs et souvent les tâches qui seront automatisées sont les plus ennuyeuses. Ça va peut-être libérer du temps pour faire autre chose qui a davantage une valeur ajoutée», déclare un participant. En revanche, une participante exprime son désaccord en alléguant qu’une diminution du temps de travail supposément causée par l’arrivée de l’IA s’est avérée sans fondement, une augmentation de la tâche s’étant révélée dans la réalité.

Enfin en lien avec le déclin du français au Québec, une participante déplore qu’à la faculté de droit, les enseignants ne corrigent plus les fautes de français dans les examens et qu’ils doivent lire les réponses à voix haute pour comprendre les réponses des étudiants qui écrivent au son. «Le français, c’est tellement une belle langue et je pense qu’aussi complexe qu’elle soit, elle mérite d’être apprise. Je crois aussi que la qualité de la langue écrite et parlée est en chute libre et que l’on est de plus en plus laxistes avec ça. C’est notre devoir, je crois, en tant que nation, de bien parler et bien écrire notre langue», affirme une participante.

vigile.quebec tribune libre 29 décembre 2024