Le ballon d’essai de François Legault

12 décembre 2024

Dans la foulée de l’affaire de l’école Bedford, on apprend que 17 écoles sont sous la surveillance du ministère de l’Éducation notamment pour des histoires de prières en classe et de traitement différent entre les garçons et les filles. À cela s’ajoute un reportage de La Presse faisant état d’autres manquements aux principes de laïcité dans une école de Laval où l’on retrouve une forte présence d’élèves et de membres du personnel de confession musulmane, tous des cas qui s’opposent de plein fouet à la Loi sur la laïcité de l’État et qui, par conséquent, peuvent être traités en appliquant tout simplement la loi.

Or c’est dans ce contexte que M. Legault a dit vouloir envoyer «un message très clair aux islamistes» évoquant l’idée de légiférer sur la question de la prière dans les lieux publics tout en alléguant [qu’] «on va se battre, puis jamais, jamais on ne va accepter que des personnes essaient de ne pas respecter les valeurs qui sont fondamentales au Québec»

À mon avis, de vouloir associer les cas des contestations dans certaines écoles à l’égard de l’islamisation des jeunes à l’interdiction de la prière dans les lieux publics n’a pas de commune mesure et dénote un argumentaire biaisé qui risque d’échauffer les esprits et d’attiser les tensions chez les musulmans. En revanche, je suis plutôt d’avis que François Legault se montre fidèle à sa propension à lancer des ballons d’essai et à détecter par la suite dans quelle direction se dirige l’opinion publique.

C’est bien connu, l’étoile de François Legault vacille dangereusement. Même si les récents sondages manifestent une légère remontée de la CAQ sur les intentions de vote des Québécois, elle est encore bien loin de la tête derrière le Parti québécois. M. Legault est visiblement à la recherche d’une bouée de sauvetage pour éviter le naufrage du parti dont il incarne le père fondateur. À cet effet, il a choisi une loi phare de son gouvernement, la Loi sur la laïcité de l’État. Or, l’apparence de fluidité entre les événements qui ont conduit M. Legault sur le terrain glissant des rituels religieux des musulmans dans les endroits publics risque de dégénérer en boîte de Pandore et de le déstabiliser davantage. Une lumière jaune dans le champ de vision de François Legault…

vigile.quebec tribune libre 12 décembre 2024

L’école d’hier et d’aujourd’hui

10 décembre 2024

Il est bien loin le temps où le maître accueillait tout sourire par leur prénom ses élèves à la porte de la classe tous les matins. Il est bien loin le temps où les élèves prenaient place à leur pupitre au son de la cloche en silence. Il est bien loin le temps où la grammaire et le dictionnaire faisaient partie intégrante du cours de français. Il est bien loin le temps où la bonne vieille dictée initiait quotidiennement les élèves aux méandres de la langue française. Il est bien loin le temps où le maître inspirait le respect de la part des élèves. Il est bien loin le temps où la discipline incarnait le modus vivendi de la gestion de classe. Il est bien loin le temps où les parents et les maîtres se concertaient eu égard à l’éducation des jeunes.

Puis le temps est passé, accumulant au fil des décennies réformes par dessus réformes. Aujourd’hui, il est venu le temps de l’écoute des besoins des élèves, des apprenants qui laissent leurs attentes se manifester à tout moment, reléguant la discipline aux oubliettes. Aujourd’hui, il est venu le temps de la violence des élèves envers les professeurs. Aujourd’hui, il est venu le temps des gadgets électroniques et de l’intelligence artificielle qui ont enfoui grammaires et dictionnaires au fond des tiroirs. Aujourd’hui, il est venu le temps des élèves à besoins particuliers pour qui le personnel spécialisé manque cruellement à l’appel. Aujourd’hui, il est venu le temps des tensions entre les parents et les professeurs dont l’autorité est vertement critiquée à la faveur de leurs enfants.

Aujourd’hui, l’élève s’érige en roi et maître. L’école est devenue un milieu de vie où règne la primauté de la libre expression de l’élève, laissant l’autorité du professeur derrière le rideau de scène et les élèves les acteurs principaux. Mais, diantre, qu’attendons-nous pour remettre à leur place respective les pièces sur l’échiquier et redonner à l’école sa vocation première, à savoir communiquer des connaissances à des apprenants dans un climat propice à l’apprentissage? Il en va de l’avenir de notre jeunesse québécoise qui s’enlise sans coup férir dans un monde imaginaire où règne un univers illusoire où le sens de l’effort a perdu ses lettres de noblesse.

vigile.quebec tribune libre 8 décembre 2024

Du service obligatoire de cinq ans au public

6 décembre 2024

Actuellement, 775 des 22 000 médecins au Québec travaillent dans le secteur privé, soit 4% de l’ensemble des médecins. Or dans le but de retenir les nouveaux médecins dans le secteur public, le ministre de la Santé, Christian Dubé, se propose d’exiger des étudiants frais émoulus des facultés de médecine du Québec un service obligatoire de 5 ans dans le secteur public, à défaut de quoi les dissidents seront passibles d’amendes de l’ordre de 100 000 $ par jour par acte.

Une stratégie qui me laisse perplexe en regard de sa pertinence. En effet, et de un, la réaction des nouveaux médecins face au spectre du caractère coercitif de la mesure proposée, et de deux, son effet collatéral sur l’attractivité de la profession, et de trois, l’incertitude des effets collatéraux positifs sur les soins de première ligne.

On le dit et on le répète depuis des années, le système de santé au Québec est malade. Il manque lamentablement de personnel à tous les échelons, notamment chez les médecins. Les salles d’urgence débordent jour après jour, les blocs opératoires fonctionnent au ralenti faute de médecins, les salles d’attente des cliniques médicales sont bondées, les délais d’attente pour une chirurgie dépassent souvent l’entendement.

Et que propose le ministre de la santé? Un service public obligatoire de cinq ans pour approximativement 4% des nouveaux arrivants en médecine. Une option complètement aberrante et anti-productive. M. Dubé, ce n’est certes pas en faisant preuve de coercition que vous convaincrez les quelque 775 nouveaux médecins d’opter pour le secteur public mais plutôt en leur offrant des conditions de travail propices à la qualité des soins de leurs patients. En réalité, n’est-ce pas pour cette raison qu’ils ont choisi cette profession?

vigile.quebec tribune libre 5 décemre 2024

Le Salon du livre de Montréal «s’inclusive»

6 décembre 2024

Signe des temps, l’écriture inclusive étend sournoisement ses tentacules dans le monde des communications. Ainsi en est-il du communiqué que le Salon du livre de Montréal a envoyé aux médias pour dresser le bilan de l’édition 2024 dans lequel on nous informe que le Salon a attiré «92 000 visiteur·euse·s, curieux·se·s de découvrir les œuvres de plus de 2000 auteur·rice·s».

Mais pardieu, dans quel labyrinthe s’engouffre inextricablement la langue de Molière? Jusques à quand l’inclusion abusera-elle de notre laxiste tolérance? Le ridicule est-il en marche vers la destruction à petit feu de la langue de chez nous? De celle-là que nous raconte si bellement Yves Duteil: «C'est une langue belle avec des mots superbes/ Qui porte son histoire à travers ses accents/ Où l'on sent la musique et le parfum des herbes/ Le fromage de chèvre et le pain de froment.»

Au nom de la sacrosainte inclusion, les mots souffrent d’une telle distorsion qu’ils tourbillonnent sans coup férir dans un maelstrom infernal et dévastateur. Jusqu’où tolérerons-nous l’imposture des tenants de l’inclusion outrancière qui sacrifient au bûcher notre langue si ardemment défendue par nos valeureux ancêtres depuis des siècles.

En tant que riche héritière de notre culture québécoise, notre langue est tenue de préserver ses lettres de noblesse si chèrement acquises tout au cours de son histoire. À vos crayons, fervents défenseurs de notre héritage ancestral. Il est venu le temps de ramener le balancier dans le sens de l’histoire à défaut de quoi notre langue se métamorphosera indubitablement en un charabia discordant et brutalement déraciné.

vigile.quebec tribune libre 5 décembre 2024

Rencontre Trump-Trudeau

4 décembre 2024

Nonobstant la réaction négative de Pierre Poilievre à la rencontre entre Justin Trudeau et Donald Trump, à l’effet que le premier ministre s’est contenté de «minimiser les pertes» au lieu de «faire des gains», je serais plutôt d’avis que cette rencontre a contribué à recréer des liens entre les deux hommes. Et ce n’est pas banal particulièrement pour le président qui a toujours démontré sa prédilection pour les contacts humains.

Au sommaire des points positifs de ce repas, il convient de mentionner que Justin Trudeau a été le premier chef d’État du G20, principal forum de coopération économique internationale entre les principales économies développées et émergentes de la planète. à être reçu par le président désigné.

Quoique je n’éprouve pas d’estime et encore moins d’admiration pour le premier ministre du Canada, je dois avouer que cette rencontre avec Donald Trump constitue un geste «politically correct» considérant les tensions énormes créées entre les deux pays particulièrement depuis la récente menace de Donald Trump d’imposer des tarifs douaniers de 25% sur les importations canadiennes.

En ce qui a trait à la «porosité» des frontières, la présence à cette rencontre du ministre de la Sécurité publique, des Institutions démocratiques et des Affaires intergouvernementales, Dominic Leblanc, vient raffermir les intentions du gouvernement de resserrer la surveillance aux frontières canado-américaines.

En bref, à mon sens, Justin Trudeau s’est montré pro-actif eu égard au long chemin à parcourir avant d’obtenir un accord avec Donald Trump sur la sécurité des frontières, une stratégie pour laquelle il faut se montrer positif en particulier dans un contexte où son leadership est mis en doute dans son propre parti.

vigile.quebec tribune libre 3 décembre 2024

L’équité salariale, vous connaissez?

3 décembre 2024

Le 21 novembre 1996, la Loi sur l'équité salariale est adoptée à l'unanimité à l'Assemblée nationale du Québec. Or, en 2024, soit près de trente ans plus tard, les femmes du Québec travaillent «gratuitement» depuis le 29 novembre en raison de l’iniquité salariale, les femmes gagnant en moyenne 9% de moins que les hommes pour chaque heure payée. De surcroît, les femmes qui occupent un emploi considéré comme masculin sont de facto confrontées à la discrimination lorsqu’elles tentent de gravir les échelons, a révélé Anne Plourde, chercheuse à l’Institut de recherche et d’informations socio-économiques (IRIS).

«Il y a encore certains emplois qui sont traditionnellement considérés comme masculins où les femmes vont avoir de la difficulté à faire leur place…Ce sont des emplois qui sont davantage valorisés et qui sont mieux rémunérés… Il n’est pas toujours évident non plus d’atteindre le sommet de la hiérarchie, à peine 35% des fonctions de cadres supérieurs au Québec étant occupés par des femmes», ajoute la chercheuse.

Face à des constats aussi préoccupants, jusqu’à quand les femmes, qui constituent la moitié de l’humanité, devront-elles subir de telles iniquités au chapitre des emplois semblables aux hommes? En vertu de quels critères objectifs doivent-elles être rémunérées moins que les hommes? Comment se fait-il qu’au Québec, il existe une Loi qui «vise à corriger les écarts salariaux causés par la discrimination fondée sur le sexe» et que notre société tarde encore à l’appliquer quelque trente ans après son adoption?

Toutes des questions qui demeurent encore aujourd’hui sans réponse hormis la lutte incessante que les femmes doivent mener contre vents et marées pour faire prévaloir leur droit à l’équité salariale, un constat qui m’amène à une dernière question: pourquoi les hommes ne s’investiraient pas en fervents complices aux côtés des femmes dans un combat éhonté qui n’a que trop duré? Il en va de la justice sociale élémentaire… à travail égal salaire égal.

vigile.quebec tribune libre 2 décembre 2924

Tolérance d’engagement, une solution provisoire à la pénurie d’enseignants qualifiés

1 décembre 2024

Quelque 9200 enseignants non légalement qualifiés oeuvrent actuellement dans les écoles du Québec en vertu d’un contrat obtenu grâce à une «tolérance d’engagement» en octobre 2024, excluant les suppléants et les aspirants profs inscrits aux programmes courts en éducation. Un constat qui suscite certaines réflexions.

Tout d’abord, force est de constater que la pénurie d’enseignants ne fait que s’amplifier avec les années, 7950 enseignants non-qualifiés s’étant déjà vu confier une classe en février 2024. Or au cabinet du ministre Bernard Drainville, on nous assure que la majorité des professeurs non légalement qualifiés actuellement possèdent un diplôme universitaire dans un domaine connexe à la matière enseignée. Soit!

En revanche, qu’en est-il des cours de didactique inclus dans le cursus des étudiants en sciences de l’éducation? Qu’en est-il des stages supervisés par un enseignant qualifié dans le parcours des étudiants se dirigeant vers la carrière d’enseignant? Dans l’hypothèse où les enseignants non légalement qualifiés ont un droit de passage leur donnant accès à une tolérance d’engagement qui peut s’étendre sur plusieurs années, le ministre Drainville se doit de faire preuve de vigilance devant la recrudescence des tolérances d’engagement qui ouvre l’accès à une voie secondaire qui risque de porter ombrage à l’attractivité de la profession d’enseignant déjà assez malmenée par les temps qui courent.

Nonobstant le fait que les enseignants non légalement qualifiés manifestent un intérêt certain pour les élèves qui leur sont confiés, je suis plutôt d’avis que les Centres de service scolaires doivent privilégier les candidats inscrits aux programmes courts en éducation. De plus, il m’apparaît primordial que le ministre de l’Éducation concentre ses efforts sur le dépistage de personnel spécialisé dans le but d’alléger la tâche des enseignants et de facto d’attirer davantage de candidats intéressés par l’enseignement.

L’enseignement demeure et demeurera toujours une profession qui demande temps et énergie à consacrer sans relâche envers les jeunes pour parvenir à leur transmettre des connaissances dans un climat propice à l’apprentissage. Aussi faut-il encourager le courage des aspirants professeurs qui ont choisi la voie du brevet d’enseignement tout en accueillant les candidats non légalement qualifiés qui démontrent l’enthousiasme et l’expertise professionnelle pour suppléer provisoirement à la pénurie de main d’oeuvre chez les enseignants.

vigile.quebec tribune libre 1er décembre 2024

Des enfants en mal d’amour

30 novembre 2024

La scène se déroule dans un hôpital pédiatrique qui accueille des jeunes en soins palliatifs atteints d’un cancer incurable:

Louis me regarde…
-Ça ne va pas?
Il me fixe profondément…
-Tu as mal?
Il devient triste.
-Je puis faire quelque chose?
Il me fait signe d’approcher.
-Dans trois mois, je ne serai plus!…En attendant, aime-moi!

Une scène tirée de la vie réelle qui démontre à quel point un jeune, à l’article de la mort, implore de l’amour comme dernier bienfait de la vie. Une scène semblable à celle que vivent des centaines de milliers de jeunes québécois quotidiennement qui entrant à la maison sans personne pour les accueillir et qui se réfugient presque machinalement au coeur de la violence des médias sociaux. Des jeunes imprégnés d’une morosité pitoyable qui les condamne à l’isolement et au repli sur soi. Enfin bref, des jeunes en mal d’amour.

Notre société évolue constamment. Or est-ce toujours dans la bonne direction? Malgré ses avancées phénoménales dans toutes les sphères de notre société, l’intelligence artificielle arrivera-elle à créer un jour la chaleur de deux êtres humains qui se serrent l’un contre l’autre pour exprimer leur amour l’un envers l’autre?

J’ai souvenir encore d’un vieux professeur de mathématiques qui se donnait corps et âme pour le succès de ses élèves. Il réussissait, grâce à son désir incommensurable de communiquer son amour des mathématiques, à attirer notre attention et notre ouverture aux méandres des mathématiques. Mais par dessus tout, il aimait ses élèves sans réserve. J’ai souvenir encore de mon grand-père qui, malgré son âge avancé et son corps meurtri par le poids des années, me trimbalait dans une vieille brouette en bois en chantant «Le p’tit bonheur» de Félix Leclerc.

Avons-nous oublié aujourd’hui l’énorme portée affective de tous ces petits gestes gratuits qui illuminent spontanément le regard des enfants et les transportent sur un nuage empli d’amour? Les enfants sont dotés d’une capacité d’émerveillement spontanée qui les transporte dans un monde féerique où l’amour règne en roi. De ce fait, peut-être serait-il bénéfique, voire salutaire pour eux que nous, les adultes, retrouvions occasionnellement nos coeurs d’enfants…

vigile.quebec tribune libre 28 novembre 2024

Tarifs douaniers de 25%, vraiment?

30 novembre 2024

D’entrée de jeu, à ce que je sache, Joe Bident est toujours le président des États-Unis jusqu’au 20 janvier 2025, date où le président désigné Donald Trump sera assermenté à titre de 47ième président des USA. En attendant, fidèle à ses déclarations explosives, le républicain, à mon humble avis, a lancé une grenade au Canada et au Mexique sans pour autant retirer la goupille puisqu’il n’en a pas le pouvoir. Conséquemment, je serais porté à croire que sa menace d’imposer des tarifs douaniers de 25% sur l’ensemble des exportations canadiennes et mexicaines n’est qu’un ballon d’essai qui lui servira de base de négociation.

De ce fait, je suis d’avis que les têtes dirigeantes des pays visés par l’avertissement laconique du Grand orange doivent faire preuve de vigilance sans pour autant verser dans la panique d’autant que les Américains se verraient placés, le cas échéant, dans l’obligation de débourser une partie de la facture sur les importations. À suivre…

vigile.québec tribune libre 28 novembre 2024
 

Absentéisme au cégep, une nouvelle norme?

26 novembre 2024

La Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) réclame l’abandon de toutes les sanctions liées aux retards et aux absences, lesquelles sanctions «ont un impact sur la motivation intrinsèque de la population étudiante», allègue la FECQ. De surcroît, comme le souligne son président, Antoine Dervieux, «les étudiants et étudiantes ont besoin de travailler beaucoup plus, dans un contexte de précarité financière, ce qui fait qu’ils ont moins de temps pour aller à leurs cours». En contrepartie, allègue M. Dervieux, la présence en classe n’est pas forcément liée à la maîtrise des apprentissages puisqu’un étudiant présent physiquement à un cours pourrait en être absent mentalement, s’il passe tout son temps sur son cellulaire par exemple.

Eh bien! De ce fait, est-ce à dire que la présence aux cours est considérée comme facultative pour la réussite des étudiants? Est-ce à dire que l’enseignant n’a plus à se préoccuper de l’absence des élèves à ses cours? Si, tel était le cas, quel message enverrions-nous aux étudiants sur l’importance d’être présents à leurs cours eu égard à leur réussite scolaire? L’absentéisme au Cégep est-elle en train de s’établir comme une nouvelle norme? À mon avis, à partir du moment où un étudiant s’inscrit à un cours au collégial, il a le devoir de s’y présenter à l’heure et au jour indiqués à son horaire à moins qu’il présente un billet confirmant les raisons de son absence confirmées par une personne en autorité, tel un parent ou un médecin.

Enfin, en lien avec ce phénomène croissant d’absentéisme dans les cégeps, les directions d’établissements collégiales ont la responsabilité de tenir à jour un registre d’absences des étudiants de façon à pouvoir intervenir auprès des cas d’absentéisme récurrents, et à établir avec les étudiants concernés un plan d’intervention visant à corriger la situation à la satisfaction des deux parties.

vigile.quebec tribune libre 26 novembre 2024