Qui est Caroline St-Hilaire?

26 mars 2023

L'ancienne candidate caquiste dans Sherbrooke, Caroline St-Hilaire, a été nommée administratrice de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) à l'issue du Conseil permanent de la Francophonie (CPF) extraordinaire.

Mais qui est Caroline St-Hilaire? 

Source: Wikipédia

Caroline St-Hilaire, née le 16 novembre 1969 à Longueil, est une femme politique québécoise et diplomate.

Elle est mairesse de Longueuil de 2009 à 2017. Durant son mandat, elle assume également la présidence du conseil d’agglomération de Longueuil et la vice-présidence du comité exécutif de la Communauté métropolitaine de Montréal.

Biographie

Diplômée de l'Université du Québec à Montréal en administration des affaires, Caroline St-Hilaire est active dans le milieu culturel montréalais. Elle est consultante chez MCMS Musique, administratrice à la  Société du droit de reproduction pour les auteurs, éditeurs et compositeurs du Québec. Elle apporte sa contribution à la fondation de la Société pour la promotion de la relève musicale de l'espace francophone (SOPREF).

Député fédérale

Lors des élections fédérales canadiennes de 1997, elle est élue députée à la Chambre des communes du Canada, représentant la circonscription québécoise de Longueuil sous la bannière du Bloc québécois. Elle est réélue en 2000 ainsi qu’en 2004 et 2006 dans la circonscription rebaptisée Longueil-Pierre-Boucher.

Durant ses quatre mandats en politique fédérale, Caroline St-Hilaire a été porte-parole de sa formation politique dans les dossiers de la condition féminine, des transports, des droits de la personne et du sport. Elle a également été leader parlementaire adjointe du Bloc québécois à la Chambre des communes. Le 14 janvier 2008, elle annonce qu'elle ne sollicitera pas un nouveau mandat lors des élections fédérales d'octobre 2008.

Mairesse de Longueuil 

Le 15 avril 2009, elle annonce sa candidature à la mairie de Longueuil. En juin 2009, elle fonde le parti municipal Action Longueuil et le 1er novembre 2009, elle est élue mairesse de Longueil. Cependant, elle n'obtient qu'une minorité de conseillers élus de son parti avec seulement 11 des 26 élus.

Lors des élections municipales de 2013, elle est réélue avec 87,3 % des voix et son équipe, Action Longueuil obtient 13 des 15 sièges de conseillers municipaux et un des deux conseillers d'arrondissement.

Le 22 février 2017, Caroline St-Hilaire annonce qu'elle quittera la vie politique à la fin de son mandat en novembre 2017 et le 9 avril 2017, Sylvie Parent lui succède à la tête du parti Action Longueuil.

En septembre 2017, elle publie « Se faire entendre », autobiographie dans laquelle elle révèle sa surdité et annonce quitter la vie politique. Administratrice de l’Organisation internationale de la Francophonie

Le 21 mars 2023, la secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie annonce la nomination de Caroline St-Hilaire comme administratrice de l’organisation.

Cette nomination fait d’elle la deuxième personne en importance au sein de l’organisation. Elle recevra un salaire de 250 000 $ CA par année.

Vie privée

Son conjoint est Maka Kotto, avec qui elle a siégé au Parlement d'Ottawa. Kotto a également représenté la circonscription de  Bourget à l'Assemblée nationale du Québec sous la bannière du Parti québécois.

vigile.quebec tribune libre 26 mars 2023

 

Airbnb, au-dessus des lois et règlements en toute impunité

25 mars 2023

Le drame horrible qui s’est déroulé dans le Vieux Montréal et qui a fauché la vie de sept innocentes victimes a de quoi glacer le sang quand on en connaît les tenants et aboutissants.

Primo, un règlement municipal interdit d’avoir un Airbnb dans cet édifice Or, tout porte à croire que cette occupation illégale des lieux par Airbnb a littéralement passé sous le radar des autorités municipales et provinciales qui ont pourtant des règlements et des lois pour régir l’utilisation des bâtiments de type locatif à court terme.

Secundo, le Québec est un état de droit où personne n’est au-dessus des lois, y compris Airbnb. Cette entreprise, suivant le même modèle qu’Uber il n’y a pas si longtemps, profite de son prestige pour bafouer carrément les lois et règlements et, qui plus est, en toute impunité.

Par ailleurs, dans cette saga monstrueuse, il m’apparaît tout à fait pertinent de se demander où étaient les inspecteurs chargés de faire respecter les lois et règlements. Comment est-il possible qu’aucun inspecteur le moindrement compétent n’ait pas remarqué qu’un des appartements n’avait aucune fenêtre pour que le locataire puisse espérer sauver sa vie en sautant par la fenêtre?

Quoi qu’il en soit, le géant Airbnb doit être tenu criminellement responsable de la mort atroce de sept personnes, et rayé à vie des locations d’appartements à court séjour au Québec. Quant aux instances municipales et provinciales, elles doivent mettre à jour rapidement leurs mécanismes de contrôle eu égard à ce type de location, notamment le difficile contrôle des réservations en ligne.

vigile.quebec tribune libre 24 mars 2023
Le Soleil (version numériqe) 26 mars 2023
 

L’indépendance ou la survivance du Québec

25 mars 2023

Considérant les échecs récents eu égard aux dernières négociations entre Québec et Ottawa, je suis d’avis qu’ils ont contribué au regain de l’option souverainiste du Québec, notamment lors du dernier sondage où le PQ se situe deuxième derrière la CAQ concernant les intentions de vote des Québécois.

Or, selon moi, la notion même de l’indépendance a pris un nouveau paradigme, celui de la survivance, de la question identitaire en terme de manifestation de la pulsion de vie du peuple québécois. Les Québécois sont échaudés, ils n’en peuvent plus de vivre échecs après échecs de la part du fédéral. Et qui plus est, dans des domaines de juridiction provinciale, notamment en santé et en immigration.

Ce sentiment de survivance est palpable quand on considère les commentaires acrimonieux contre Justin Trudeau sur les médias sociaux en lien avec son attitude fanfaronne et désinvolte ayant trait aux demandes de François Legault. Les Québécois en ont marre de quémander et se voir bafoués coup sur coup.

De surcroît, ils assistent impuissants à un déclin inquiétant de leur langue maternelle et, par ricochet, de leur culture. L’avenir du Québec, nation distincte, est en péril. Le multiculturalisme viscéral de Trudeau conduit à une immigration galopante qui ébranle les us et coutumes des Québécois.

Enfin, l’arrivée de Paul St-Pierre Plamondon à la tête du Parti québécois a contribué sans l’ombre d’un doute à la relance de l’option indépendantiste. Sa transparence a fait de lui un politicien adulé et crédible. Nul doute qu’il saura canaliser le besoin de survivance du peuple du Québec.

vigile.quebec tribune libre 24 mars 2023
 

Le français, un déclin inquiétant

22 mars 2023

L’analogie entre le faucon pèlerin en tant qu’espèce menacée et le déclin de la langue française au Québec dans un message publicitaire visant la protection du français représente, à mes yeux, une trouvaille digne de mention.

En revanche, nonobstant que le franco-québécois soit truffé d’anglicismes, compte tenu notamment que le Québec baigne géographiquement dans une mer d’anglophones, je suis plutôt d’avis que les anglicismes continueront de se faufiler dans le vocabulaire courant des Québécois.

Par ailleurs, si le gouvernement veut s’attaquer sérieusement au déclin de plus en plus inquiétant du français au Québec, il devra exiger que les nouveaux immigrants parlent français sur leur lieu de travail. De plus, tous les Québécois de langue maternelle française devront s’inscrire à des Cégeps francophones. Les statistiques sont formelles, le français au Québec perd du « gallon » à un rythme alarmant au profit d’une anglicisation galopante. Qui sait, peut-être que ça viendra dans une prochaine publicité!

De plus, un travail titanesque est à effectuer auprès des jeunes dans les écoles et dans les familles eu égard à la « bouillabaisse » verbale utilisée sur les médias sociaux Un charabia complètement incompréhensible où français et anglais s’unissent dans un mariage « forcé ». Une prochaine pub?

Pour terminer sur la publicité, il eût été intéressant qu’elle pousse plus loin l’analogie entre le faucon pèlerin et le déclin de la langue française en créant un concept de comparabilité sur les moyens que les deux « personnages » entendent prendre pour éviter l’« extermination ».

vigile.quebec tribune libre 22 mars 2023
 

Baisse d’impôt, avantage aux mieux nantis

22 mars 2023

Engagement pris en campagne électorale, promesse tenue. C’est quelque 4,6 millions de contribuables qui se partageront la somme de 1,7 milliards $ par année pendant cinq ans à compter du 1er juillet 2023.

Or, la beauté du tableau s’arrête là. En effet, plus les revenus des contribuables sont élevés, plus la pointe de la tarte qui leur revient est imposante. À titre d’exemple, le citoyen qui gagne 30 000$ par année aura droit à une réduction de 108$ de son fardeau fiscal annuellement, tandis que celui qui a un revenu annuel de 100 000 $ s’enrichira de 814 $. À cet effet, le gouvernement pourra toujours allégué qu’il vient en aide à un plus grand nombre de contribuables à revenu modeste, la réalité est que cette assertion ne rapporte rien de plus dans la poche du contribuable plus démuni.

Le panier d’épicerie ne cesse d’augmenter sous l’effet d’une poussée inflationniste. Or, selon les chiffres avancés par le gouvernement pour une personne qui gagne 30 000 $, elle bénéficiera de 2.08 $ par semaine de plus pour faire face à l’augmentation du coup de la vie… Tout simplement ridicule!

À mon sens, le gouvernement vise une classe de citoyens trop large avec sa baisse d’impôt. Il eût fallu que cette assiette de 1,7 milliards $ soit répartie entre les travailleurs dont le salaire n’excède pas 50, 000 $, ce qui aurait eu comme effet que les montants versés en baisse d’impôt aurait été substantiellement plus élevés et surtout, plus équitables.

vigile.quebec tribune libre 22 mars 2023

Publicité ambigüe

19 mars 2023

J’ai hésité longtemps avant de me faire une idée sur la nouvelle publicité, truffée d’anglicismes, du gouvernement eu égard au déclin du français, représenté par le faucon pèlerin, une espèce menacée de disparition quoique en meilleure posture au Québec maintenant.

Loin de moi l’idée de me prendre pour un expert en publicité, mais je crois qu’une publicité efficace ne doit contenir qu’un seul message. Or, dans le « documentaire » du gouvernement, le message vise à la fois le déclin du français et l’utilisation abusive des anglicismes.

Si l’objectif de la campagne publicitaire, selon le ministre de la Langue française, Jean-François Roberge, est de «faire jaser», il faut se demander de quoi vont « jaser » les gens qui la verront. Du déclin du français ou de l’utilisation des anglicismes?

À mon sens, il aurait été intéressant de démontrer dans la publicité comment le faucon pèlerin a pu échapper à son extermination tout en créant une analogie avec les moyens à prendre pour sauver la langue française de l’« extermination » au Québec!

vigile.quebec tribune libre 18 mars 2023

Fonderie Horne, un constat d’échec

19 mars 2023

La Fonderie Horne, le gouvernement Legault et la Sécurité publique auront beau évoquer tous les arguments pour tenter de convaincre les quelque 200 résidents de Rouyn-Noranda qui seront littéralement déracinés pour faire place à la zone tampon rendue nécessaire par l’échec des négociations avec la Fonderie Horne de réduire sa consommation à 3 nanogrammes d’arsenic par mètre cube d’air, ce qui représente la norme québécoise, cette interminable saga se termine par un constat d’échec flagrant pour les habitants de Rouyn-Noranda.

Dans ce dossier, le ministre de l’Environnement, Benoit Charette, se mérite d’emblée le championnat de la langue de bois eu égard au nombre incalculable de tergiversations auxquelles les citoyens ont été confrontés depuis le début de cette bouillabaisse partisane, sans compter sa propension viscérale pour son aplaventrisme devant les dirigeants de l’usine multimilliardaire Glencore.

Au final, la Fonderie Horne dispose de 5 ans pour réduire sa consommation à 15 nanogrammes d’arsenic par mètre cube d’air, 80 résidences seront détruites et remplacées par un espace gazonné grâce à la « générosité » des dirigeants de la Fonderie Horne, 200 citoyens seront déracinés pour être relogés dans un espace encore inconnu, et la Fonderie pourra continuer allègrement ses opérations tout en espérant que d’ici l’échéance de 5 ans, elle pourra renégocier une nouvelle entente… Quel gâchis!

vigile.quebec tribune libre 18 mars 2023

Le déni d’Éric Caire

11 mars 2023

D’entrée de jeu, soyons clairs. La Société de l’assurance automobile du Québec est une société d’État et, en ce sens, elle relève de l’État québécois, et, particulièrement dans la saga entourant l’implantation du nouveau système numérique à la SAAQ, du ministre de la Cybersécurité et du Numérique, Éric Caire.

Or, depuis le début de ce fiasco, le ministre Caire clame sur tous les toits que ce projet est une initiative de la SAAQ et non pas de son ministère si bien qu’il renonce à endosser toute forme d’imputabilité dans cette affaire. Et qui plus est, Éric Caire argue qu’il n’occupe le poste de ministre que depuis 2022 alors que la conception du virage de la SAAQ origine de quelques années. Et pourtant, de 2018 à 2022, M. Caire était ministre délégué à la Transformation numérique gouvernementale.

De son côté, la ministre de la Sécurité publique, Geneviève Guilbault, quoique dans une situation parallèle à son confrère Éric Caire, se déplace sur le terrain pour rencontrer les clients désespérés devant la lenteur du système, et met des initiatives en branle pour diminuer le plus possible les contretemps malheureux que vivent des milliers de Québécois.

Deux ministres, deux attitudes différentes. L’un regarde le train passer et l’autre monte dans le train avec les passagers. Devant l’attitude désinvolte de déni du ministre Caire, nous ne pouvons que constater un manque flagrant d’imputabilité qui met sérieusement en doute sa légitimité en tant que ministre de la Cybersécurité et du Numérique. Reste à voir comment son chef, François Legault, réagira face à l’attitude délétère de son ministre…

vigile.quebec tribune libre 10 mars 2023

Est-ce le début de la fin pour Justin Trudeau?

9 mars 2023

Les derniers événements sur les allégations d’ingérence de la Chine dans le processus électoral des scrutins de 2019 et de 2021 m’ont semblé avoir porté un dur coup sur la légitimité de Justin Trudeau à titre de premier ministre du Canada. Adoptant d’abord une attitude désinvolte face à ces allégations, il se rabat finalement sur la création d’un rapporteur spécial indépendant, balayant du même coup la mise sur pied d’une enquête publique indépendante.

Je m’explique. Dans l’hypothèse où Justin Trudeau était au courant des manigances de la Chine pour porter son appui financier à certains candidats libéraux et qu’il ait passé sous silence cette ingérence, je suis d’avis que le sens de l’éthique du premier ministre, qui a déjà été écorché dans les affaires WE Charity et SNC-Lavalin, ne peut que s’en porter plus mal.

Toujours dans la foulée des allégations d’ingérence de la Chine, il en a fallu du temps avant que M.Trudeau reconnaissance le sérieux de l’affaire. De deux choses l’une, ou il a fait preuve d’une négligence indigne d’un premier ministre dans une affaire qui pourrait ébranler les colonnes de la démocratie, ou il est impliqué dans cette affaire et il tente le tout pour le tout pour gagner du temps.

Or, quel que soit le scénario, la crédibilité de Justin Trudeau à titre de premier ministre risque de déstabiliser certains membres de son caucus, et la machine à rumeurs, qui ne prend pas de temps à se mettre en marche chez les libéraux habituellement, va se mettre à sortir des noms de candidats potentiels pour le remplacer.

Conséquemment, ma boule de cristal m’indique que le glas annonçant le début de la fin pour Justin Trudeau a sonné!

vigile.quebec tribune libre 8 mars 2023

Le flair de François Legault

7 mars 2023

Selon les données d’un récent sondage, 38 % des Québécois soutiennent l’option indépendantiste, une hausse de six points de pourcentage par rapport au dernier sondage Léger-Le Devoir mené à ce sujet, en 2018. Et qui plus est, toujours d’après ce coup de sonde, 48 % des Québécois francophones voteraient Oui à un référendum sur la souveraineté, contre 41 % pour le Non. Et, de surcroît, l’idée d’un Québec-pays récolte du soutien chez les membres caquistes à 42 % et solidaires à 43 %.

Qu’à cela ne tienne, le « flair » de François Legault lui fait sentir que les « Québécois n’ont pas d’appétit pour un référendum ». Aux yeux du premier ministre, le portrait ne bouge pas d’un poil. « Je pense que c’est un projet qui est légitime, qui est porté entre autres par le Parti québécois. C’est au PQ d’en faire la promotion. Nous, à la Coalition avenir Québec, ce qu’on souhaite, c’est de défendre la nation québécoise à l’intérieur du Canada ».

Justement, parlons-en de la défense de la nation québécoise à l’intérieur du Canada. En s’apprêtant à signer l’entente sur les transferts en santé avec Ottawa, François Legault accepte de recevoir du fédéral la somme de 1 milliard $ pour « engraisser » une enveloppe budgétaire en santé de quelque 45 milliards $. Tout un pactole de la part de Justin Trudeau!

Devant de telles grenailles de la part d’Ottawa, je me demande sérieusement comment le « flair » de François Legault ne peut pas blairer l’incurie du fédéral eu égard à ses demandes et, par ricochet, la tendance de plus plus en lourde pour l’option souverainiste de la part des Québécois!

vigile.quebec tribune libre 6 mars 2023
Le Devoir "Le flaii de Legault" 11 mars 2023