« On t’aime, Guy! »

31 octobre 2021

L’émotion était palpable à la place Jean-Béliveau lors du dévoilement de l’œuvre d’art rendant hommage à Guy Lafleur, représentant le passage du Démon blond avec les Remparts de Québec de la LHJMQ avec qui il a récolté le nombre époustouflant de 233 buts en 118 parties de saison régulière.

Un Guy Lafleur affaibli par les séquelles de son cancer qui le gruge depuis des années et envahi par l’émotion est venu s’adresser à ses partisans qui scandaient: «On t’aime, Guy!», «Prends ton temps!», «Lâche pas, t’es capable!»

C’est Guy Lafleur, l’être humain, qui a servi aux jeunes une leçon de courage au moment où il a abordé l’importance d’avoir des rêves dans la vie: «On doit tous avoir des rêves et c’est ce qui est important, aller au bout de ses rêves et ne pas lâcher. Il faut toujours avoir espoir jusqu’à ce qu’on trouve une solution, peu importe le problème. De mon côté, je vis au jour le jour… Aujourd’hui est un privilège et on doit savourer chaque moment.»

Guy Lafleur est un phénomène de la nature. Lorsqu’il sautait sur la patinoire, on sentait la fébrilité s’emparer des spectateurs, debout pour l’encourager. Alors, le numéro 4 des Remparts s’emparait de la rondelle et amorçait une montée à l’emporte-pièce, contournant les joueurs adverses avec adresse et déjouant habilement le gardien! À ce moment-là, c’était l’euphorie dans l’enceinte du Colisée pleine à craquer.

Guy Lafleur a incarné, pendant toute sa carrière, le batailleur infatigable, toujours prêt à fournir le dernier effort pour vaincre ses rivaux. Aujourd’hui, son rival est coriace et sournois. Toutefois, la dose d’amour qu’il a reçue lors de cette cérémonie ne pourra que l’encourager à continuer son dur combat contre cette terrible maladie… «On t’aime, Guy!»

vigile.quebec tribune libre 29 octobre 2021
Le Soleil (version internet) 31 octobre 2021
 

Conditions de travail inhumaines

31 octobre 2021

Depuis des mois, les critiques concernant le temps supplémentaire obligatoire (TSO) fusent de partout, notamment de la part des infirmières qui sont les plus touchées par cette mesure.

À cet effet, l’histoire invraisemblable de Marie-Christine Beaupré, infirmière auxiliaire de l’Hôtel-Dieu de Lévis, donne des frissons dans le dos. Le 15 octobre, Marie-Christine, souffrante, devait aller consulter un médecin après son quart de travail. Or, une rencontre avec sa gestionnaire la force à rester au travail malgré la situation de Marie-Christine, sa supérieure arguant qu’elle était obligée de rester ce soir-là, tout en insistant sur le fait que sa présence faisait partie de son obligation professionnelle selon son code de déontologie. À la suite des menaces, à l’intimidation et à la manipulation de la part de la gestionnaire, Marie-Christine a finalement cédé sous la pression, craignant de recevoir un avis disciplinaire.

Infirmière auxiliaire depuis plus de 20 ans, Marie-Christine Beaupré connaît la « chanson », puisqu’elle la vit pratiquement toutes les semaines depuis plusieurs mois. À ses yeux, cette fois-ci, en imposant le TSO à des infirmières qui sont malades, « la situation est allée trop loin ». Aussi envisage-t-elle de porter plainte auprès de l'Ordre des infirmières à laquelle sa gestionnaire appartient, ainsi qu'au CISSS de Chaudière-Appalaches, avec l’appui de son syndicat.

Une histoire qui outrepasse cavalièrement l’éthique fondamentale envers les employés, et qui se traduit par l’imposition de conditions de travail inhumaines qu’il faut dénoncer et corriger à tout prix!

quebechebdo tribune libre 31 octobre 2021
vigile.quebec tribune libre 31 octobre 2021

Mike Ward non-coupable

30 octobre 2021

Le jugement de la Cour suprême eu égard à la cause qui opposait Mike Ward à Jérémy Gabriel depuis dix ans est tombé. Dans le jugement rendu par les cinq juges majoritaires, Mike Ward n’a pas fait le choix de se moquer de Jérémy Gabriel sur la base de son handicap mais plutôt parce qu’il est une personnalité publique. Conséquemment, selon les juges majoritaires, les blagues de l'humoriste ne peuvent donc pas être considérées comme de la discrimination au regard de la Charte québécoise des droits et libertés.

Du côté des quatre juges dissidents, l’argumentaire des juges majoritaires fait abstraction d'une réalité fondamentale : M. Ward a ciblé des aspects de la personnalité publique de Jérémy Gabriel qui étaient inextricablement liés à son handicap.

Autrement dit, si on se fie à l’argumentaire des juges majoritaires, un humoriste pourrait faire des blagues grotesques sur une personnalité publique souffrant d’un handicap sans coup férir? La personnalité publique en question ne peut être considérée comme discriminée eu égard à la Charte québécoise des droits et libertés?

Des questions qui me laissent perplexe sur la vulnérabilité d’une personnalité publique handicapée aux yeux de la loi…

quebechebdo tribune libre 30 octobre 2021
vigile.quebec tribune libre 31 octobre 2021

Médecins de famille: privilégier le dialogue

28 octobre 2021

Quelque 800 000 Québécois sont actuellement en attente d’un médecin de famille. Aux yeux du premier ministre François Legault, cette situation résulte en partie du fait que certains omnipraticiens ne prennent pas en charge un nombre suffisant de patients. Visiblement excédé par cette situation, M. Legault jongle avec l’idée de légiférer pour avoir le pouvoir de remettre les noms des médecins dont il a obtenu la liste de la RAMQ aux PDG des CISSS et des CIUSSS.

À mon avis, le premier ministre, en faisant fi de la Fédération des médecins omnipraticiens du Québec (FMOQ), se hasarde dans un sentier dangereux. C’est ni plus ni moins qu’une déclaration de guerre avec la FMOQ qui devrait, dans un mécanisme de saine gestion, agir comme l’interlocuteur tout désigné dans ce conflit.

Pourtant, François Legault devrait avoir retenu une leçon dans le conflit avec les infirmières eu égard à l’obligation d’être vaccinées d’ici le 15 novembre, Or des rumeurs circulent à l’effet que des accommodements puissent être proposés par le ministre de la Santé. Ne risque-t-on pas de vivre une situation semblable avec les omnipraticiens inscrits sur la « liste noire » de François Legault?

Somme toute, ne serait-il pas préférable de privilégier le dialogue avec la FMOQ plutôt que l’oppression envers certains omnipraticiens? À mon avis, François Legault s’illusionne s’il entend « mater » les médecins de famille visés. En relations de travail, la menace n’est pas une bonne conseillère. Seul un sain dialogue peut ouvrir la voie à une entente entre les parties.

Alors, M. Legault, rangez vos armes , elles ne feront qu’envenimer une situation déjà assez tendue, et faites preuve d’ouverture en vous assoyant à la table avec les représentants  de la FMOQ,.

Le Soleil (version internet) 28 octobre 2021
vigile.quebec tribune libre 29 pctobre 2021
Le Devoir 1er novembre 2021

Quand la réalité rattrape l’imminence de la date butoir

27 octobre 2021

La date butoir concernant le décret du gouvernement Legault eu égard à l’obligation d’être vacciné à défaut de quoi les récalcitrants se verraient congédiés sans solde avait d’abord été fixée au 15 octobre puis reportée au 15 novembre. Or plus la nouvelle date butoir avance, plus le premier ministre adoucit son discours si bien qu’on est en droit de se demander si l’échéance ne sera pas reportée une troisième fois.

Actuellement, environ 3 % des infirmières n’ont pas répondu à l’appel du ministre de la Santé, Christian Dubé. La situation précaire des soins de santé laisse présager des ruptures de services sans compter le nombre élevé de délestages reliés à des chirurgies et des traitements urgents.

Depuis le début de la pandémie, M. Legault s’est toujours targué de « faire la balance des inconvénients afin de déterminer la moins pire des solutions ».Au moment présent, la réalité rattrape l’imminence de la date butoir. Quelle devrait-être la moins pire des solutions eu égard à la balance des inconvénients? Est-il préférable pour un patient de recevoir des soins d’une infirmière non vaccinée et testée négative le matin même plutôt que de n’en pas recevoir?

Par ailleurs, à moins que je n’en sois pas informé, aucune infirmière jusqu’à maintenant n’a contaminé un patient sur son lieu travail. À titre d’illustration de l’ampleur des conséquences du décret, si cette mesure avait été appliquée telle que prévue d’abord le 15 octobre, le réseau aurait été privé de plus de 22 400 travailleurs de la santé, selon les estimations de Québec.

Conséquemment, je suis d’avis que, quelle soit la date butoir que fixera le ministre de la Santé, il sera toujours confronté à cette question vitale: quelle est la moins pire des solutions?

vigile.quebec tribune libre 27 octobre 2021

Les fèves au lard et le gruau de Jean Chrétien

27 octobre 2021

C’est bien connu, Jean Chrétien est un personnage coloré. Lors de son passage à l’émission Tout le monde en parle du 24 octobre, questionné sur le scandale des pensionnats autochtones lorsqu’il était ministre des Affaires indiennes plus de six ans, soit de 1968 à 1974, il répondit qu’il n’avait jamais été informé de cette situation à l’époque.

Puis, en guise de comparaison pour le moins inopinée, il a rappelé que, durant son séjour en pensionnat de 6 à 12 ans, il en avait mangé des fèves au lard et du gruau, comme si une si « piètre » nourriture pouvait être placée sur le même plan que les sévices corporels et sexuels subis par les enfants autochtones. Et, pour ajouter à sa caricature, il ajouta, ironiquement, qu’il n’avait jamais reçu d’avances de la part des religieux probablement parce qu’il n’était pas « joli petit garçon ».

Et pourtant, des administrateurs du pensionnat autochtone de La Tuque, dans la circonscription qui était celle de Jean Chrétien, ont signalé à plusieurs reprises à Ottawa des cas d’agressions sexuelles lorsque celui-ci était ministre des Affaires indiennes, une assertion niée par Jean Chrétien lors de l’entrevue. Pourtant, en 1969, peu après la nomination de M. Chrétien, le Conseil du trésor du gouvernement fédéral recommande le renvoi d’un cuisinier du pensionnat de La Tuque pour inconduite sexuelle auprès d’une élève. La même année, le ministre Chrétien est interrogé en chambre au sujet des mauvais traitements dans les pensionnats. M. Chrétien se lève alors en Chambre pour répliquer qu’il s’agit d’ « un problème local ».

Pour conclure, il m’apparaît inimaginable que le ministre des Affaires indiennes de l’époque, Jean Chrétien, ait pu ignorer la situation scandaleuse qui grugeait l’intégrité physique et morale de milliers de jeunes dans les pensionnats autochtones, lesquels relevaient directement de son ministère…

vigile.quebec tribune libre 27 octobre 2021

Rideau sur le cours « Culture et citoyenneté québécoise »

25 octobre 2021

Le rideau se referme sur le cours d’Éthique et culture religieuse (ECR), en vigueur depuis 2008, pour s’ouvrir sur le cours de Culture et citoyenneté québécoise (CCQ) qui sera implanté dans l’ensemble des écoles primaires et secondaires du Québec en 2023.

Alors que le cours d’ECR était critiqué depuis son introduction par bon nombre d’enseignants, notamment sur l’espace démesuré qu’occupait la religion dans l’ensemble du programme, le nouveau cours est généralement accueilli avec satisfaction par la majorité des intervenants en éducation en raison, principalement, de la clarté des objectifs généraux axés autour de la culture, la citoyenneté québécoise et le développement de la pensée critique.

À mes yeux, nonobstant l’importance capitale accordée à la culture et à la citoyenneté québécoise, je suis d’avis que le développement de la pensée critique constitue un atout majeur contre les censeurs autoproclamés qui se refusent à tout débat d’idées différentes des leurs, notamment avec la montée du mouvement woke.

Par ailleurs, je refuse d’endosser certaines critiques qui qualifient le nouveau cours de véhicule d’endoctrinement à la société québécoise, comme si ce n’était pas légitime, voire essentiel, que nos jeunes du Québec prennent connaissance des us et coutumes de leur terre natale.

Enfin, il faut saluer le retrait de la notion de multiculturalisme dans le nouveau cours, une notion qui va complètement à l’encontre du nationalisme québécois qui servira de rempart à toute velléité de faire de l’ombre à la priorité accordée à la citoyenneté québécoise. 

Petit bémol en terminant, compte tenu des nombreuses facettes couvertes par le cours de CCQ, il se pourrait que le temps qui lui est accordé, soit deux heures par cycle, ne soit pas suffisant pour couvrir tout le programme. À cet effet, les concepteurs pourront profiter des commentaires des enseignants qui auront accepté, à titre expérimental, de donner le cours dès la rentrée de 2022 pour ajuster le programme.

quebechebdo tribune libre 25 octobre 2021

À la défense de notre langue

24 octobre 2021

J’ai pris ma retraite à titre de professeur de français au secondaire en 2003 après une carrière de 32 ans dans le monde merveilleux de l’enseignement. Aujourd’hui, avec le recul, force est de constater que la qualité de notre langue se détériore et que ses défenseurs se font de plus en plus rarissimes.

Facteurs contraignants

Tout au cours de mon parcours professionnel, j’ai dû être confronté à des jeunes pour qui la communication, orale et écrite, revêtait une importance secondaire, l’essentiel pour eux étant de se faire comprendre peu importe la clarté du message. La langue constituait à leurs yeux un simple outil de communication. Par ailleurs, aujourd’hui, dans un monde où les médias sociaux ont envahi l’univers de la communication, notre langue s’est métamorphosée en une litanie d’abréviations incompréhensibles pour le profane que je suis.

À ce contexte de turbulence, s’ajoute le phénomène de l’anglicisation de nos jeunes qui désertent le cégep francophone pour les institutions anglophones, une tendance qui ne cessera de s’accroître que le jour où le gouvernement exigera que nos jeunes fréquentent obligatoirement le cégep francophone.

Si vous ajoutez à tous ces facteurs qui annihilent considérablement les efforts fournis par les défenseurs de notre langue l’arrivée d’immigrants qui se dirigent presque invariablement vers la langue anglaise, vous comprendrez que le défi inhérent à la défense de notre langue tient de l’héroïsme.

Quel avenir pour notre langue?

Face à tous ces constats, est-il possible, voire réaliste, que le français au Québec retrouve un jour ses lettres de noblesse? Est-il envisageable que notre jeunesse, avec la complicité de leurs enseignants, développe un sentiment de fierté envers leur langue maternelle? À cet effet, pourquoi ne pas instaurer au secondaire un cours d’histoire de la langue française qui mettrait en lumière les combats historiques auxquels a été confronté notre langue depuis les débuts de son épopée en terre de la Nouvelle-France?

C’est Saint-Exupéry qui disait : « Si tu veux construire un bateau, ne rassemble pas tes hommes et femmes pour leur donner des ordres, pour expliquer chaque détail, pour leur dire où trouver chaque chose… Si tu veux construire un bateau, fais naître dans le cœur de tes hommes et femmes le désir de la mer. » Un message fort évocateur qui nous éclaire sur la nécessité d’éveiller chez nos jeunes le désir de protéger et de se faire les défenseurs de leur langue.

Notre jeunesse doit constituer le rempart contre la détérioration progressive de notre langue. Toutefois, pour cela, elle a besoin d’un déclencheur pour la mettre en marche vers cet idéal… Et ce déclencheur activera son démarrage lorsque les intervenants du milieu de l’éducation, dans un élan de concertation, leur communiqueront la fierté de parler « la langue de chez-nous »!

quebechebdo tribune libre 24 octobre 2021
vigile.quebec tribune libre 25 octobre 2021
Le Journal (édition internet) 2 novembre 2021

« Hors-jeu » contre le CH

23 octobre 2021


D’entrée de jeu, je n’ai pas l’intention de vous donner un cours d’histoire sur la place des Mohawks dans l’histoire de la Nouvelle-France parce que, d’abord, je n’ai pas l’expertise pour m’aventurer dans cette voie, mais surtout parce que même les historiens ne s’entendent pas sur le sujet en question.

Alors, venons-en au fait. Pourquoi le club de hockey Canadien a-t-il pris la décision d’annoncer, avant chaque match à domicile, que la joute se déroulera sur le territoire « traditionnel et non cédé » de la nation mohawk? En d’autres termes, quelle est le rapport logique entre l’histoire du peuple mohawk et une joute de hockey au Centre Bell?

Or, le début de saison anémique du Tricolore n’aurait-il pas pesé dans la balance dans cette décision, en ce sens que l’organisation aurait opté pour une cause qui fait la une par les temps qui courent, soit la vérité et la réconciliation envers les peuples autochtones, pour détourner l’attention reliée à sa piètre performance? Par ailleurs, croyez-vous sincèrement que Geoff Molson et Marc Bergevin aient un penchant naturel pour la nation mohawk? Poser la question, c’est y répondre.

Enfin, le message touchera-t-il les cordes sensibles de l’amateur assidu des matchs du Tricolore au Centre Bell? Je suis plutôt d’avis qu’il n’a pas payé le gros prix pour se faire initier à un cours d’histoire sur les Mohawks, et qu’il attendra impatiemment que l’arbitre mette enfin la rondelle au jeu!

vigile.quebec tribune libre 23 octobre 2021

Un message rafraîchissant

23 octobre 2021

J’ai accueilli le message conjoint du ministre de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports de la France, Jean-Michel Blanquer, et du ministre de l’Éducation du Québec, Jean-François Roberge, comme un vent de fraîcheur sur les dérives liées à la culture de l’annulation, communément appelée cancel culture.

Depuis déjà plusieurs années, la liberté d’expression, principalement dans nos établissements scolaires, notamment dans nos universités, subit les attaques répétées de ceux qui s’auro-proclament les « défenseurs de la vérité ». En ce sens, la lettre ouverte des deux ministres répond admirablement bien à ces pratiques « qui sont à mille lieues des valeurs de respect et de tolérance sur lesquelles se fondent nos démocraties ».

Le braquage systémique contre les différences d’opinions nous ramène implacablement au vieux proverbe qui proclame que « dans le choc des idées jaillit la lumière ».Il en découle que seule la liberté d’expression permettra à la démocratie d’exercer pleinement son droit de parole inaliénable.

Dans cette foulée, l’éducation de notre jeunesse est appelée à jouer un rôle déterminant. Tous les intervenants en éducation ont le pouvoir et le devoir de former des citoyens ouverts aux débats d’opinions, l’unique moyen de confronter et de remettre en question nos idées. En conséquence, il m’apparaît primordial que nos maisons d’enseignement, du primaire à l’université, soient érigées en bouclier contre ce mouvement destructeur de l’esprit critique qui fait des ravages incommensurables particulièrement dans les médias sociaux.

Enfin j’endosse entièrement la conclusion des auteurs de la lettre d’opinion lorsqu’ils affirment que « ce n’est pas en renonçant à être qui nous sommes ni en ignorant d’où nous venons, comme le professent les « assassins de la mémoire », que nous pourrons célébrer le progrès et nous projeter vers l’avenir ».

quebechebdo tribune libre 23 octobre 2021
vigile.quebec tribune libre 23 octobre 2021