28 septembre 2025
Kim Thuy, née le 18 septembre 1968 à Saïgon, est une écrivaine québécoise adulée d’origine vietnamienne qui a quitté le Vietnam avec les boat people dans la cale d'un bateau à l’âge de dix ans, et s’est installée avec sa famille au Québec en 1979.
Tout récemment a paru la pièce de théâtre Am, un récit biographique dans lequel elle fait part de sa peine d’amour face à un Québec qu'elle ne reconnaît plus en raison de la prise de positions de certains partis politiques face à l'immigration. Or dans cette foulée, à ceux et celles qui disent que la situation a changé en 45 ans, elle remémoré le contexte économique de l’époque à un moment où le monde vivait une profonde récession. Néanmoins, les Québécois ont accueilli chaleureusement la famille de Kim alors que plusieurs usines fermaient à Granby, leur ville d’adoption.
Par ailleurs, invitée le 21 septembre sur le plateau de Tout le monde en parle, l’autrice, qui avait déclenché une polémique en se confiant, en entrevue à Radio-Canada, sur sa « peine d’amour » à l’égard du Québec, a défendu l’importance du choix des mots pour parler d’immigration. Ainsi « au lieu de parler de l’immigration comme un coût, pourquoi on ne parle pas en termes d’investissement? » se demande-t-elle. Kim Thuy s’interroge également sur le fait que l’immigration reçoive tout le blâme ayant trait à la pénurie de logements sans que les dirigeants nous donnent un éventail complet des facteurs en cause.
De toute évidence, Kim Thuy est en amour avec sa terre d’accueil envers qui elle voue une profonde reconnaissance. Or le contexte démographique a changé depuis 1979, le Québec ayant accueilli un flux volumineux d’immigrants au cours de la dernière décennie. Sa capacité d’accueil a atteint son seuil de tolérance. De son côté, Kim Thuy rêve d’un Québec ouvert à une augmentation d’immigrants dans un effort de valorisation de leur présence dans le paysage socio-économique du Québec…un décor jaillissant de la lumière du passé sur un fond d’ombre émergeant du présent.
vigile.uebec tribune libre 26 septembre 2025
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28 septembre 2025
C’est un véritable bras de fer auquel nous assistons entre les fédérations de médecins et le ministre de la Santé Christian Dubé depuis des mois, ce dernier ayant fermement l’intention de maintenir le cap sur le projet de loi 106, notamment sur l’utilisation de critères de performance pour évaluer 15% de la tâche des médecins. Le dialogue est rompu, chacune des parties demeurant fermement sur ses positions, et s’accusant mutuellement d’entêtement anti-productif.
Or ces derniers jours, les médecins spécialistes suivis des omnipraticiens ont augmenté la pression en cessant leur prestation de cours auprès des étudiants en médecine, ce qui aura pour effet de retarder indûment la diplomation des futurs médecins dans un contexte de pénurie de main d’oeuvre flagrant en médecine.
De facto, ces étudiants sont littéralement pris en otages au détriment de leur future promotion en médecine. En agissant de la sorte, je suis d’avis que les médecins outrepassent sans coup férir les bornes du cadre raisonnable de la négociation, et créent de la sorte un vice de procédure outrancier en interférant implacablement sur l’avenir des futurs médecins, lesquels deviennent les innocentes victimes d’un débat sans fin qui les condamne inexorablement à mettre un frein sur leur avenir professionnel…et qui sait, à l’abandonner. Dans un contexte aussi malsain, il est à souhaiter que les médecins feront appel à leur conscience professionnelle et reviennent rapidement sur leur décision pour le plus grand bien des étudiants en médecine qui ont fait le choix de consacrer leur vie aux soins de santé des Québécois.
vigile.quebec tribune libre 26 septembre 2025
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28 septembre 2025
La langue française évolue constamment si bien que des centaines de mots nouveaux liés notamment à l’évolution en recherche et en technologie sont intégrés dans les dictionnaires d’année en année. En revanche, l’apparition du mouvement LGBTQ+ a ouvert la porte à une langue visant à intégrer les personnes non-binaires. Des termes nouveaux ont émergé ces dernières années pour désigner les personnes qui ne s’identifient ni comme homme ni comme femme, d’autres visant à neutraliser les genres dans le but de créer une écriture plus inclusive d’où le mot « iel » représentant la jonction des pronoms « il » et « elle ». Il en est ainsi de la jonction de « tous » et de « toutes » en « toustoutes ».
Et pourtant, partant du fait que les mots « il, elle, tous et toutes » sont des pronoms, et qu’à ce titre, ils remplacent des noms « genrés » qui les précèdent, la contorsion linguistique devient oiseuse. À titre d’exemple, dans le procès-verbal d'un comité de parents, on peut lire: «Iels se sont rencontré.e.s trois fois déjà.» On peut se demander l’utilité de l’emploi de « iels » alors qu’il remplace les parents, un nom masculin regroupant les substantifs « mère et père ».
Dans ce contexte, le ministre de la Langue française, Jean-François Roberge interdira l’utilisation de mots non binaires, comme «iel» et «toustes», ainsi que les formulations inclusives telles que «citoyen.e.s» (dont l’amalgame, soit dit en passant, se traduit par « citoyenes »), dans les communications de l’État. Le ministre publiera un règlement en ce sens s’appliquant notamment aux ministères, aux sociétés d’État, aux organismes publics et aux municipalités. Par ailleurs, à ceux qui seraient tentés de traiter de nostalgique le ministre, il serait opportun de vous rappeler que, dès 1979, la Gazette officielle du Québec recommandait à toutes les administrations de l’État de féminiser les noms de fonction et de métier soit 9 ans avant que la Suisse romande passe une motion semblable, 14 ans avant la Belgique wallonne et 19 ans avant la France.
Nonobstant qu’une société doit se tenir au faîte de l‘évolution, un rappel portant sur l’orthographe grammaticale s’impose notamment au chapitre des pronoms dont le genre est prédéterminé par celui du ou des mots qu’ils remplacent dans la phrase. Enfin j’invite les défenseurs de l’écriture inclusive à faire preuve de réserve et de clarté à l’égard de leurs propositions de changements…Bonne réflexion à « toustoutes »!
vigile.quebec tribune libre 27 septembre 2025
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24 septembre 2025
Le cauchemar dans lequel est plongée Anaïs, une adolescente de 13 ans, relaté par Patricia Rainville du Soleil en date du 22 septembre dans un article titré «Mets-toi la corde au cou»: une ado brisée par l’intimidation, m’a littéralement sidéré.
Il y a quelques semaines, de jeunes intimidateurs lui ont martelé de se «mettre la corde au cou» en ajoutant malicieusement que « la corde ne tiendrait pas» sous son poids. «Depuis qu’elle est en maternelle qu’elle se fait dire qu’elle est grosse, qu’elle est ci, qu’elle est ça. Ça dure depuis le primaire, mais là, ça a atteint un autre niveau», insiste la maman d’Anaïs, Jenny Guillemette.
À bout de nerfs, Anaïs a décidé de porter plainte à la police, et comble d’ironie, «la plainte n’a pas été retenue au criminel parce qu’il manquait le mot “pendre” dans la phrase. Le procureur a décidé que ce n’était pas assez incitatif au suicide…» explique la mère d’ Anaïs, littéralement estomaquée.
L’intimidation à l’école est devenue un fléau qui se propage à vitesse grand V. Les médias sociaux en présentent sans coup férir à longueur de journée sur les gadgets électroniques des jeunes qui en subissent les effets pernicieux pouvant aller jusqu’au suicide. Il est à souhaiter que d’autres cas comme Anaïs dénoncent aux policiers la violence psychologique dont ils sont les innocentes victimes tout en espérant que les procureurs prennent leur déposition au sérieux…sans s’enfarger dans les fleurs du tapis.
vigile.quebec tribune libre 23 septembre 2025
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24 septembre 2025
Bien au fait de la très forte adhésion de la population québécoise à l’égard de la Loi sur la laïcité, le gouvernement Carney a décidé de ne pas contester ladite Loi mais plutôt de s’attaquer à la constitutionnalité de la clause dérogatoire qui a été insérée dans la Constitution canadienne lors du rapatriement de 1982, un dossier piloté par le lieutenant politique de Mark Carney au Québec, le député québécois Steven Guilbeault.
De fait, le gouvernement fédéral propose que la Cour suprême donne aux tribunaux le pouvoir d’évaluer si une loi adoptée par un parlement élu démocratiquement enfreint les droits fondamentaux des individus de manière «exorbitante». En somme, une telle disposition reviendrait à changer carrément les règles du jeu dans l’équilibre existant entre les tribunaux et les parlements des provinces, ces dernières ayant le pouvoir d’avoir le dernier mot sur la validité d’une loi qui brimerait certains droits fondamentaux grâce à la clause dérogatoire.
D’où les questions suivantes : l’interdiction de porter des signes religieux ostentatoires sur les lieux de travail entraîne-t-elle des conséquences exorbitantes, à savoir « qui dépassent la mesure, les proportions normales », telles que définies par le Petit Larousse illustré. Et, dans l’hypothèse où la Cour suprême acquiesce à la poursuite du gouvernement fédéral, quelles seront les conséquences sur les autres lois adoptées par le gouvernement québécois faisant appel à la clause dérogatoire?
En somme, en contournant l’attaque de front d’Ottawa contre la Loi sur la laïcité québécoise, assisterons-nous à l’émergence de la pointe de l’iceberg? Le verdict appartient maintenant aux juges de la Cour suprême, la plus haute instance judiciaire du pays, agissant en tant que tribunal d'appel de dernier ressort…
vigile.quebec tribune libre 23 septembre 2025
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22 septembre 2025
L’assassinat de Charlie Kirk est venu amplifier le mouvement d’extrême droite déjà grandement polarisé depuis l’arrivée de Donald Trump à la présidence des États-Unis. La liberté d’expression garantie dans le premier amendement de la Constitution américaine est fortement mise à mal, particulièrement au sein des talk-show télévisés ayant critiqué les fondements extrémistes de droite du trumpisme qui ont été cavalièrement suspendu.. À titre d’exemple flagrant, le retrait du talk-show de l’humoriste Jimmy Kimmel indique une intention claire de l’administration du président de faire rentrer dans le rang les personnalités publiques voulant contredire le clan Trump sur le narratif entourant l’assassinat de Charlie Kirk. En termes clairs, on assiste à un glissement de la liberté de parole vers l’exercice d’un pouvoir autocratique dévolu essentiellement à ceux qui défendent les positions de Donald Trump à défaut de quoi les récalcitrants sont traités comme des parias.
En tant qu’observateur éloigné de la politique américaine, je suis profondément inquiet des répercussions négatives de cette chasse systémique aux anti-trumpistes chez nos voisins du Sud. La liberté d’expression incarne un des fondements existentiels de la démocratie, et toute violation de ce droit risque d’ébranler sérieusement ses pierres d’assise. Aussi est-il pertinent, dans ce contexte explosif, de s’interroger sur l’éventualité qu’un tel déferlement de l’extrême droite ne s’étende jusqu’ici et ne vienne contaminer la scène politique canadienne. De facto, nos dirigeants doivent faire preuve de vigilance et de clairvoyance à l’égard de la survie et de la protection des règles démocratiques qui sont enracinées dans la Charte canadienne des droits et libertés et qui en constituent une valeur fondamentale.
vigile.quebec tribune libre 22 septembre 2025
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22 septembre 2025
J’ai éprouvé beaucoup d’intérêt à la lecture de l’article intitulé « Pour une école québécoise à l’abri des vents politiques » mis en ligne sous la rubrique IDÉES du Devoir du 15 septembre et coécrit par Geneviève Carpentier, Stéphane Allaire et Mélanie Paré, tous professeurs d’Universités québécoises.
Dès le départ, les coauteurs font allusion à la nouvelle ministre de l’Éducation, Sonia Lebel, qui, dans une vie antérieure pas si lointaine en tant que présidente du Conseil du trésor, était responsable des budgets et de l'administration du gouvernement québécois. Et, de surcroît, Sonia Lebel apporte avec elle la réputation d’une politicienne déterminée et rigoureuse dans les dossiers qui lui sont confiés, des qualités qui « nous osons espérer… l’amèneront rapidement à constater ce que les milieux éducatifs vivent depuis des années : une précarité budgétaire qui freine l’action, génère de l’inefficacité et épuise les équipes », argue à juste titre les cosignataires.
Ayant moi-même été soumis à de multiples réformes du programme de français au secondaire durant ma carrière de 32 ans dans l’enseignement, je ne peux que souscrire entièrement aux constats des coauteurs: « L’éducation doit bénéficier d’un financement garanti, stable et à l’abri des joutes politiques. Trop souvent, l’école devient un terrain de jeu électoral où les annonces se multiplient à la veille d’un scrutin, sans vision durable ni arrimage avec les besoins réels du terrain ».
L’enseignement du français au Québec souffre à la fois d’un manque de financement et d’une projection à long terme. « Garantir un financement stable et non partisan de l’éducation serait un geste fort et attendu, au service de la justice éducative et de la pérennité des actions », soutiennent à raison les auteurs. Le présent est garant de l’avenir, dit un vieil adage. Aussi est-il prioritaire de disposer de budgets appropriés maintenant et d’amorcer une véritable réflexion sur le long terme eu égard à l’enseignement de notre langue maternelle.
Vous avez le privilège, madame Lebel, de tenir entre vos mains les moyens de recentrer l’enseignement du français sur sa véritable mission, à savoir léguer à la jeunesse québécoise la richesse de notre patrimoine socio-linguistique. Et malgré le peu de temps dont vous disposez pour amener à terme une telle ambition, je demeure persuadé que vous arriverez à jeter les bases d’une réflexion profonde sur l’apprentissage du français avant la fin de votre mandat… pour le plus grand épanouissement de notre jeunesse québécoise.
https://www.ledevoir.com/opinion/idees/917025/idees-ecole-quebecoise-abri-vents-politiques?utm_source=recirculation&utm_medium=hyperlien&utm_campaign=boite_extra
vigile.quebec tribune libre 22 septembre 2025
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22 septembre 2025
Malgré un taux d’insatisfaction à 70% auprès des Québécois dans un récent sondage Léger–Le Journal–TVA Nouvelles, le premier ministre François Legault fait le pari que la CAQ va sortir des bas-fonds dans l’opinion populaire et regagner la confiance des Québécois dans les prochains mois grâce aux priorités qu’il s’est fixées, notamment un «traitement choc pour réduire la bureaucratie», travailler à améliorer la sécurité et à réduire le nombre d’immigrants temporaires.
« Il ne faut rien de moins que sortir du système actuel, de cette camisole de force. Il faut couper profondément dans la bureaucratie. Ça nous prend un traitement choc. Il va falloir que chaque ministère fasse le ménage dans sa bureaucratie », a lancé François Legault sur un ton déterminé lors de la cérémonie d’assermentation de son nouveau cabinet. Or pendant ce temps, un récent sondage de la firme Angus Reid place François Legault avec le plus bas taux d’approbation parmi ses homologues provinciaux à 22% et ce, après avoir longtemps joui du plus haut taux d’approbation au pays.
François Legault joue indéniablement son va-tout, le bateau caquiste montre des signes alarmants de vétusté. À la fin de son deuxième mandat consécutif, la CAQ est victime de la funeste usure du pouvoir que tous les partis politiques sont appelés à vivre dans un monde qui ne tolère pas les écueils du passé, tels l’échec de l’usine de batteries Northvolt, le chaos SAAQclic et les sempiternelles tergiversations eu égard au troisième lien entre Québec et Lévis.
Or malgré un tel climat malsain, le premier ministre s’engage à prendre le taureau par les cornes et redorer l’image de son parti en s’attaquant notamment à la bureaucratie, le même parti qui a augmenté ladite bureaucratie de 24% depuis son arrivée au pouvoir en 2018. Aux yeux des Québécois, François Legault a perdu toute crédibilité et toutes ses paroles ont l’effet d’une goutte d’eau sur le dos d’un canard.
De ce fait, la question se pose : François Legault fait-il preuve de naïveté ou emprunte-t-il la voie de la frime pour masquer son inconfort face à la réalité? Pour ma part, sa longue expérience en politique le condamne à la fatale lucidité. Il sait pertinemment que le bateau coule et qu’il doit tout faire pour éviter le sordide naufrage en empruntant le chemin de la frime pour limiter les dégâts.
vigile.quebec tribune libre 20 septembre 2025
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20 septembre 2025
Une des dernières cartes du premier ministre pour reconquérir le cœur des électeurs a lamentablement échoué. C’est ce que révèle le dernier sondage Léger, la CAQ ne récoltant que 16% d’appuis auprès des Québécois. « C’est la catastrophe pour François Legault. Il a joué son va-tout avec le remaniement, puis les résultats ne sont pas là », argue Jean-Marc Léger. En revanche, le passé nous rappelle qu’un remaniement ministériel a rarement contribué à accorder un nouvel élan à un parti en perte notable de popularité.
Les Québécois ne sont pas dupes, le brassage de cartes de François Legault n’a pas eu l’heur de les leurrer d’autant plus que les nouveaux visages au cabinet du premier ministre se comptent sur les doigts d’une main, que 13 ministres sur 29 conservent leur ministère et que 11 ministres sont conviés à jouer dans le jeu de la chaise musicale.
Par ailleurs, le premier ministre joue le grand jeu en s’attaquant à l’appareil de la fonction publique, créant du même souffle la grogne et la frustration des fonctionnaires. Et de surcroît, en désignant France-Élaine Duranceau au Conseil du trésor, François Legault envoie un signal clair à son caucus à savoir des coupures attendues dans chacun des ministères y compris en environnement, ministère dorénavant sous la responsabilité de Bernard Drainville avec comme mandat de réduire le nombre de projets à l’Environnement. En revanche, François Legault mérite une étoile pour le choix de Sonia Lebel à l’Éducation en remplacement de Bernard Drainville, une décision qui devrait contribuer à recentrer le débat sur les enjeux prioritaires de l’éducation à savoir le positionnement des élèves au centre de l’acte éducatif.
La CAQ craque de partout, sa forteresse s’effrite inéluctablement sous le poids de ses écueils tels le projet Northvolt, le chaos SAAQclic ou les sempiternelles tergiversations sur le troisième lien entre Québec et Lévis. Sa crédibilité est mise à mal. Somme toute, le remaniement ministériel de François Legault n’aura eu d’autre effet qu’un coup d’épée dans l’eau, sa lente agonie est amorcée, et de ce fait, il est à prévoir que la CAQ de François Legault subira une défaite cuisante au scrutin d’octobre 2026.
vigile.quebec tribune libre 19 septembre 2025
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17 septembre 2025
L’assassinat de Charley Kirk a soulevé l’indignation et la hargne auprès des militants de l’extrême droite aux États-Unis si bien qu’ils l’ont élevé au rang de « martyr de la liberté d’expression », selon l'historien Romain Huret, directeur d'études à l’École des hautes études de sciences sociales en France. Paradoxalement, des militants de la gauche se retrouvent à la rue, congédiés par leur employeur pour avoir usé de leur propre liberté d’expression en condamnant Charlie Kirk sur les médias sociaux. C'est précisément le cas de Laura Sosh-Lightsy, employée d'une université publique du Tennessee, qui a écrit sur Facebook : «La haine engendre la haine. ZÉRO sympathie. »
La polarisation des allégeances politiques sur la terre de l’oncle Sam a atteint des proportions hors de contrôle et l’extrémisme politique conduit implacablement à l’absurde. Jusqu’où se propagera cette explosion de violence aux États-Unis avant qu’une véritable guerre civile n’éclate laissant derrière elle le sang d’une kyrielle d’innocentes victimes? Vivement un appel au calme de la part du président Trump, il en va de son imputabilité présidentielle!
vigile.quebec tribune libre 15 septembre 2025
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