8 novembre 2025
La liste des départs du caucus de la CAQ n’en finit plus de s’allonger depuis l’élection de 2022. En effet, pas moins de neuf députés ou ministres ont quitté le navire caquiste soit Joëlle Boutin, Pierre Fitzgibbon, Youri Chassin, Éric Lefebvre, Andrée Laforest, Pierre Dufour, Maité Blanchette Vézina, Lionel Carmant et Isabelle Poulet.
Une véritable bouillabaisse politique exposant au grand jour les symptômes d’un climat toxique au sein du gouvernement de François Legault. Et si vous ajoutez à cet exode pour le moins fort inquiétant le contexte explosif créé par le dépôt de la Loi 2, notamment la véhémence engendrée par le mode de rémunération des médecins, vous obtenez la recette idéale pour accélérer davantage la descente vertigineuse de la CAQ dans les sondages sur les intentions de vote au Québec.
Par ailleurs, parmi les quatre priorités avancées par François Legault dans son discours d’ouverture de la session parlementaire le 30 septembre, se trouve l’« efficacité ». Or force est de constater que les bras de fer issus de la Loi 2 entre les médecins et le ministre de la Santé, Christian Dubé, et du projet de loi 3 visant à améliorer la transparence, la gouvernance et le processus démocratique de diverses associations en milieu de travail entre les syndicats et le ministre du Travail, Jean Boulet, sont à mille lieues de l’efficacité annoncée en grandes pompes par le premier ministre à l’ouverture de la session parlementaire.
Les départs pour le moins inquiétants des membres du caucus du gouvernement caquiste alliés au mécontentement manifeste d’une importante partie de la population démontrent d’une part les effets nocifs de l’usure du pouvoir au sein de la CAQ en fin de deuxième mandat et, par voie de conséquence, le cafouillis politique dans lequel baigne inextricablement le gouvernement Legault qui risque de se faire montrer indubitablement la sortie en octobre 2026.
vigile.quebec tribune libre le 7 novembre 2025
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8 novembre 2025
Le gouvernement fédéral du premier ministre, Mark Carney, a annoncé un budget déficitaire qualifié de « générationnel » de 78 milliards de dollars pour 2025-2026 et de 57 milliards à l’horizon 2030. De toute évidence, les contribuables canadiens sont à des milliards de lieues d’assister à la présentation d’un budget équilibré de la part de ce gouvernement. Somme toute, un budget « générationnel » qui hypothèque grandement l’avenir des futures générations qui devront s’armer de patience avant de contribuer concrètement à l’équilibre budgétaire d’un gouvernement libéral dirigé par Mark Carney.
En revanche, le ministre des Finances, François-Philippe Champagne, prévoit dans son budget atteindre l’équilibre budgétaire d’ici trois ans mais seulement pour les dépenses d’exploitation grâce notamment aux coupures dans l’appareil de l’État. Les investissements, eux, sont exclus de cette cible, les dépenses d’exploitation et les investissements étant présentés séparément dans le budget pour une première fois. Or qui dit investissement présuppose un risque. Dans le contexte géo-politique actuel fragilisé par les mesures tarifaires de Donald Trump, les investisseurs canadiens répondront-ils présents à l’invitation de Mark Carney?. Bien malin celui qui peut répondre avec certitude à cette question.
Toutefois, une chose est sûre, le déficit budgétaire du ministre des Finances est pharaonique et risque d’impacter considérablement l’avenir financier des futures générations. Aussi est-il opportun de prendre acte de cette situation et de demeurer alerte à l’égard des tenants et aboutissants de son évolution.
vigile.quebec tribune libre 7 novembre 2025
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5 novembre 2025
Dans le cadre des reportages diffusés sur le trentième anniversaire du référendum de 1995, l’ex-premier ministre du Canada, l’inassouvissable Jean Chrétien, n’a pu s’empêcher de lancer, lors d’une entrevue sur RDI accordée à Patrice Roy, son éternel venin contre l’aspiration des Québécois à obtenir leur indépendance en utilisant encore et encore la peur comme arme de prédilection. L’instigateur de la Loi sur la clarté référendaire parrainée par Stéphane Dion et issue de l’« ambiguïté » de la question référendaire aurait tenu, selon ses propos, un référendaire fédéral au lendemain du 30 octobre 1995.
En revanche, « S'ils [les souverainistes] avaient posé la question « Voulez-vous vous séparer du Canada? », point final, je dirais que j’aurais été le premier à en reconnaître [le résultat], s'ils avaient eu l'honnêteté de poser une question absolument claire aux Québécois », dixit Jean Chrétien. Une telle assertion repose sur un discours hypothétique mais, dans les faits, advenant un vote serré du camp du « Oui » à une question « claire », monsieur Chrétien aurait-il accepté sans coup férir un tel résultat? On ne le saura jamais…
Quoi qu’il en soit, la loi fédérale sur la clarté référendaire adoptée par la Cour suprême du Canada stipule que la question soit claire et que le résultat soit une « majorité claire » avant que le gouvernement fédéral ne soit obligé de négocier les conditions de la séparation. Par ailleurs, nonobstant le faible résultat de 50,58 % des votes en faveur du « Non », la proposition a été finalement rejetée.
En conséquence, la « majorité claire » stipulée dans la loi sur la clarté n’a pas été appliquée en 1995 et, de ce fait, j’en conclus qu’une majorité de 50%+1 devrait être appliquée. Enfin, en ce qui a trait à la question liée au prochaine référendum, la question doit éviter de prêter flanc à toute forme d’ambiguïté. À titre d’exemple, « Voulez-vous que le Québec devienne un pays?, point final.
vigile.quebec tribune libre 5 novembre 2025
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2 novembre 2025
L’attaque du 7 octobre 2023 a entraîné jusqu’à maintenant du côté israélien la mort de 1221 personnes, en majorité des civils, selon un bilan établi par l’AFP à partir de chiffres officiels. En revanche, l’offensive israélienne menée en représailles a fait 68 531 morts dans la bande de Gaza, en majorité des civils, soit 56 fois plus de morts qu’en Israël, selon les chiffres du ministère de la Santé du Hamas, et provoqué un désastre humanitaire, un bilan qui continue à s’alourdir outre les Palestiniens tués dans des tirs israéliens toujours selon le ministère. Par ailleurs, la Cour pénale internationale (CPI) a émis des mandats d’arrêt sans précédent contre le premier ministre, Benjamin Nétanyahou, pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité. Et de surcroît, le plan de paix négocié par Donald Trump n’en n’est encore qu’à la première phase que déjà les attaques israéliennes ont repris, Benjamin Nétanyahou alléguant que le Hamas a violé l’entente en mettant fin a la remise des dépouilles israéliennes.
Depuis le début des hostilités, Nétanyahou s’est donné comme objectif ultime d’éradiquer complètement le Hamas, faisant fi des dizaines de milliers de civils vulnérables, pour la plupart des enfants et des femmes de la bande de Gaza pris en otages dans une guerre sanguinaire d’une extrême cruauté et d’une bassesse ignoble. Jusqu’à quand le Premier ministre d’Israël prolongera-t-il l’étendue de ce génocide palestinien? À ce jour, rien malheureusement ne laisse présager quelque trêve à l’horizon politique de Benjamin Nétanyahou…
vigile.quebec tribune libre 31 octobre 2025
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2 novembre 2025
Bien honnêtement, je n’ai jamais éprouvé d’estime ni de respect particuliers pour Lionel Carmant, l’homme politique. Dans mon esprit, il incarnait un politicien terne, manquant de vigueur et lent à prendre des décisions sur les dossiers dont il était responsable…jusqu’à ce jour du 30 octobre où, le corps droit et les yeux fixés vers les caméras, il annonça sur un ton ferme et posé sa démission à titre de ministre des Services sociaux et son départ du caucus de la Coalition avenir Québec (CAQ) pour siéger dorénavant comme député indépendant.
De toute évidence, Lionel Carmant, le médecin réputé, l’époux d’une médecin, le père d’une fille fraîche émoulue d’un diplôme surspécialisé en médecine, et les tensions causées par la loi 2 au sein de sa famille ont joué en faveur de cette difficile décision. Officiellement, le député de Taillon avait déjà émis discrètement des réticences sur certains articles de la loi 2 en point de presse. Sa fille a même fait part de son complet désaccord a propos des moyens utilisés par Christian Dubé dans la loi 2 pour atteindre ses objectifs liés à l’amélioration des soins de santé des Québécois dans une lettre percutante parue dans Le Devoir.
Un scénario pathétique dans lequel la vie familiale était devenue explosive. Lionel Carmant a fait courageusement le choix de privilégier sa famille, un choix tout en son honneur dans un contexte explosif dans lequel la qualité de sa vie familiale était dramatiquement plongée. Chapeau à vous, monsieur Carmant, pour votre courage et votre droiture exemplaires…Puisse votre décision vous apporter la paix intérieure vous permettant de retrouver votre prédilection pour votre profession de médecin, et votre place tout à fait légitime auprès de votre famille!
vigile.quebec tribune liibre 31 octobre 2025
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2 novembre 2025
Après son offensive menée sur le mode de rémunération des médecins, le gouvernement Legault cible maintenant les cotisations syndicales en introduisant la notion de cotisation « facultative » dans son projet de loi 3. À cet effet, le ministre du Travail, Jean Boulet, répète ad nauseam depuis des semaines que son intention n’est pas de faire un croc- en- jambe aux syndicats mais plutôt d’instaurer davantage de transparence entre les organisations syndicales et les Syndiqués et ainsi de protéger les travailleurs contre les abus éventuels des Syndicats.
Dans le projet de loi du ministre Boulet, Québec obligera les centrales syndicales à consulter leurs membres au moins une fois par an quant à l’utilisation qu’ils comptent faire des sommes prélevées auprès des travailleurs. Une portion de la cotisation des syndiqués servant à la défense des droits des travailleurs demeure obligatoire tel le renouvellement des conventions collectives. En revanche, une autre partie deviendra facultative, telles les sommes dépensées devant servir à des campagnes publicitaires, à l’adhésion du syndicat à des mouvements sociaux ou à un recours judiciaire qui devront être soumises au vote.
Or l'assemblée générale syndicale est souveraine et, de facto, elle incarne l'autorité suprême du syndicat et elle détient le pouvoir de prendre toutes les décisions concernant le syndicat, ce qui signifie que tout membre du syndicat peut soumettre à l’assemblée générale toute intention de l’exécutif syndical qui peut nécessiter des dépenses liées aux cotisations.
De toute évidence, le premier ministre, François Legault, cherche à « mater » les organisations représentant les travailleurs en s’ingérant sans vergogne dans le modus operandi des fédérations des médecins et des instances syndicales dans l’objectif d’exercer un meilleur contrôle et, selon ses intentions avouées, d’atteindre davantage d’efficacité.
Selon moi, une telle approche est vouée inexorablement à la confrontation et, par un effet de domino, à l’échec. Seule une véritable négociation ouverte entre les parties prenantes ouvre la voie à la possibilité d’une entente. En termes clairs, le gouvernement doit adopter une démarche axée sur la négociation à défaut de quoi son autoritarisme contribuera à la création d’un mouvement de confrontation anti-productif et dangereusement astreignant.
vigile.quebbec tribue libre 1er novembre 2025
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31 octobre 2025
J’ai énormément apprécié l’entrevue réalisé par François Carabin, Michel David et Brian Myles avec le chef du Parti québécois, Paul St-Pierre Plamondon, paru dans Le Devoir du 27 octobre sous le titre Ce que serait le Québec sous un gouvernement du Parti québécois.
Les dernières minutes de la rencontre consacrées en grande partie au phénomène de la peur quasi viscérale des Québécois envers l’insécurité économique de plusieurs Québécois liée à une éventuelle victoire du « oui » à l’indépendance du Québec a surtout retenu mon attention.
Aussi ai-je cru opportun de citer cette assertion du philosophe de l'école stoïcienne, dramaturge et homme d'État romain du premier siècle, Sénèque, en guise de réflexion : «Ce n'est pas parce que nous avons peur que nous n’osons pas, c'est parce que nous n'osons pas que nous avons peur».
https://www.ledevoir.com/politique/quebec/928470/ce-serait-quebec-sous-gouvernement-parti-quebecois
vigile.quebec tribune libre 30 octobre 2025
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31 octobre 2025
Plus j’entends les commentaires du ministre de la Santé, Christian Dubé, des médecins et des analystes politiques sur la Loi 2, plus j’ai la curieuse impression d’assister à une rencontre de la direction de l’école et des élèves en début d’année scolaire dans le but notamment de présenter aux élèves la liste des règlements qui seront appliqués à l’école et les sanctions infligées à ceux qui en dérogeront.
Dans cette foulée, dorénavant, tel que stipulé dans la loi 2, la rémunération des médecins sera directement liée à des critères de performance et ce, jusqu’à 15% de leur tâche. Et parallèlement à cette directive, des sanctions seront appliquées aux médecins réfractaires, telles des pénalités financières allant de $4 000 à $20 000 par jour d'infraction, des sanctions qui s'appliqueront en cas d'action « concertée » impliquant plus de trois personnes, et des amendes quotidiennes de $100 000 à $500 000 pour les fédérations des médecins retenues sur les cotisations. La loi prévoit aussi des pénalités pour les médecins qui seraient tentés de quitter le navire du réseau québécois de la santé pour aller pratiquer dans d'autres provinces ou de réduire leurs activités en guise de protestation.
À l’école, on définit les règlements ou les normes de comportement comme des mesures d’encadrement, lesquels règlements sont appuyés par un mécanisme de sanctions dans les cas de dérogation pouvant aller de la retenue jusqu’à l’expulsion en passant par la suspension.
En somme la loi 2 sonne le retour à l’école pour les médecins qui seront dorénavant encarcanés danstout un train de mesures autoritaires et infantilisantes. Vivement une approche constructive entre le gouvernement et les fédérations de médecins basée sur une négociation faisant référence à des objectifs communs établis en conformité avec l’intention de chacune des parties de contribuer au processus d’entente. La sonnette d’alarme retentit depuis trop longtemps. Que vienne le temps des échanges entre adultes majeurs et vaccinés!
vigile.quebec tribune libre 29 octobre 2025
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31 octobre 2025
En lien avec les chiffres les plus récents du ministère de l’Éducation (MEQ), pour l’année 2023-2024, en un an seulement, 1300 enseignants permanents ont remis leur démission dans les écoles publiques québécoises. Depuis cinq ans, le nombre de démissions parmi les enseignants permanents a augmenté de 67%, alors que le nombre total de professeurs a connu une hausse de 6% au cours de la même période. Et comble d’ironie, le MEQ ne tient aucun registre sur les motifs ayant conduit à la démission des dits enseignants. Par ailleurs, à sa défense, le MEQ allègue qu’une démission ne signifie toutefois pas nécessairement qu’un professeur a quitté l’enseignement puisqu’il pourrait avoir remis sa démission pour aller travailler dans un autre centre de services scolaire, une allégation peu probable dans le contexte où les enseignants permanents perdent leur ancienneté et leur permanence s’ils changent d’employeur.
En revanche, nombreux sont les témoignages d’enseignants sur les circonstances catastrophiques qui les ont conduits à quitter leur emploi, notamment cette enseignante passionnée ayant accumulé 17 années d’expérience qui a remis sa démission après avoir été menacée de mort sur les médias sociaux par une élève, un incident qui a été «la goutte qui a fait déborder le vase» pour celle qui était alors au bord de l’épuisement professionnel. De son côté, la Fédération des syndicats de l’enseignement identifie trois catégories d’enseignants susceptibles de quitter la profession : les plus jeunes, qui ne sont pas suffisamment bien accompagnés en début de carrière, ceux qui sont près de la retraite qui décident de devancer leur départ, et enfin plusieurs professeurs en milieu de carrière, épuisés par la tâche et la pénurie de personnel de soutien pour les élèves en difficulté dont le nombre ne cesse de s’accroître depuis l’émergence souvent anti-productive des médias sociaux.
L’éducation est la pierre angulaire sur laquelle est assise le sain épanouissement de toute société. Or force est de constater que notre système d’éducation a perdu ses lettres de noblesse chèrement acquises au début des années ‘60 lors de la parution du rapport Parent qui prônait en tête de ses priorités l’accession à l’éducation de tous les jeunes du Québec. De carrière choyée par bon nombre de finissants en Sciences de l’éducation à l’époque, la carrière d’enseignant en est arrivée aujourd’hui à incarner un défi quasi surhumain.
En conséquence, l’État doit desserrer les cordons de la bourse pour investir massivement en éducation à défaut de quoi le personnel enseignant qui a choisi d’emprunter la voie périlleuse de l’enseignement contre vents et marées rejoindra inéluctablement le chemin du salut dans la fuite et cela, malheureusement trop souvent malgré eux.
vigile,quebec tribune libre 29 octobre 2025
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28 octobre 2025
« C’est vrai, c’est vrai qu’on a été battus, au fond par quoi ? Par l’argent puis des votes ethniques, essentiellement », laisse tomber un Jacques Parizeau en colère à la suite de la victoire du « non » par une infime majorité de 50,58%. Une déclaration choc qui s’est propagée a vitesse grand V dans les médias le soir du 30 octobre 1995, et qui encore aujourd’hui, trente ans après qu’elle ait été prononcée, continue à soulever des interrogations sur ses retombées politiques pendant les semaines qui ont suivi.
Jacques Parizeau est-il allé trop loin? Oui. A-t-il été malhabile? Oui. Son cri du coeur émergeait-il de la réalité? La réponse est oui. De ce fait, fallait-il condamner ses propos à outrance dans un contexte où le camp du « oui » était venu si près de l’emporter, et où l’émotion était à son comble chez les centaines de partisans réunis ce soir-là au Palais des congrès à Montréal?
En revanche, aux dires de la traductologue Chantal Gagnon les jours suivant la déclaration de M. Parizeau, plusieurs journalistes francophones et anglophones ont mal cité les paroles de M. Parizeau, écrivant à tort qu’il avait montré du doigt le « vote ethnique » et non les « votes ethniques » pour expliquer la victoire à l’arraché du camp du « Non ». Selon elle, « Quand on dit “le vote ethnique”, c’est comme si c’était très, très homogène et que toutes les communautés culturelles votaient de la même façon, alors que ce n’est pas ce que M. Parizeau a dit, même si, dans tous les cas, c’était un énoncé extrêmement maladroit et déplorable ».
Fortement ébranlé émotivement par le résultat extrêmement serré du vote au soir du 30 octobre 1995, le « croisé » rendossa son costume moyenâgeux en ce soir pathétique, et visa les « votes ethniques » comme les responsables de la défaite crève-coeur du camp du Oui. Fidèle à sa franchise, Jacques Parizeau lança tout haut ce qu’il pensait tout bas… avec maladresse assurément mais aussi avec l’aplomb d’un fier Québécois brandissant en avant-plan son immense amertume au vu et au su de tous les Québécois.
vigile.uebec tribune libre 28 octobre 2025
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