13 mai 2023
Des constats fort révélateurs ressortent d’une vaste consultation réalisée au cours des derniers mois par la Fédération des syndicats de l’enseignement (FSE) à laquelle ont participé près de 7000 enseignants qui appuient massivement l’interdiction du cellulaire en classe, sauf dans le cadre d’activités pédagogiques.
«Si, comme société, on s’entend sur un message social et on dit que le cellulaire n’a pas sa place dans la classe, ça porte beaucoup plus que quand tu es obligé, à la pièce, de gérer une situation comme celle-là», affirme Josée Scalabrini, présidente de la FSE.
Interrogé à ce sujet récemment par le député péquiste Pascal Bérubé à l’Assemblée nationale, le ministre de l’Éducation, Bernard Drainville, a indiqué qu’il était « ouvert à y réfléchir ». Avouons qu’on est loin de la coupe aux lèvres!
De toute évidence, l’arrivée des nouvelles technologies de l’information, depuis des décennies, s’est développée à une vitesse vertigineuse jusqu’à l’arrivée récemment de l’intelligence artificielle (IA) avec en tête le robot ChatGPT, à tel point que notre société automatisée est en train d’oublier que c’est le cerveau humain qui l’a conçue…
Conséquemment, les enseignants doivent reprendre illico les rênes de la gouvernance de leurs classes pour le plus grand bien de la nécessaire complicité qui doit s’exercer entre les élèves et eux, à défaut de quoi l’école risque de se transformer en énorme laboratoire dans lequel les enseignant deviendraient de simples guides auprès des élèves. En termes clairs, on assisterait à la déshumanisation du lieu d’apprentissage qu’on appelle « encore » l’école!
vigile.quebec tribune libre12 mai 2023
quebechebdo tribune libre 14 mai 2023
Le Soleil (version numérique) 14 mai 2023
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12 mai 2023
L’initiative du siècle qui entend faire du Canada un pays de cent millions d’habitants d’ici 2100 continue de faire couler beaucoup d’encre, notamment à l’Assemblée nationale. Et, parmi les suggestions qui ont fusé de toutes parts sur les écueils qu’une telle « initiative » pourraient provoquer au Québec, je retiens celle du chef du Parti québécois, Paul St-Pierre Plamondon, qui plaide pour une commission sur l’avenir du Québec.
En termes clairs, le Québec est pris en souricière. Ou il accueille quelque 212 000 immigrants annuellement et le français périclite à la vitesse grand V, ou il maintient sa politique sur les seuils d’immigration à quelque 50 000 arrivants par année et son poids politique dans l’ensemble du Canada aura pour effet de le ghettoïser.
Et pourtant, il existe bel et bien une troisième voie, à savoir l’indépendance du Québec, qui lui permettrait d’être entièrement maître de ses richesses naturelles, de l’éducation, de la santé et de l’immigration, et j’en passe… À cet effet, plusieurs pays plus petits que le Québec sur le plan de sa superficie et de sa population réussissent fort bien à tirer leur épingle du jeu sur la scène internationale.
Quoi qu’il en soit, il appartiendrait à une éventuelle commission sur l’avenir du Québec de déterminer son mandat et d’étudier les diverses hypothèses qu’auront devant les yeux les membres de cette commission qui devrait, en passant, être indépendante de toute allégeance politique. Le Québec vit une période cruciale de son histoire…À vous, M. Legault, d’en faire une proposition formelle à l’Assemblée nationale du Québec!
Le Devoir 12 mai 2023
vigile.quebec tribune libre 12 mai 2023
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11 mai 2023
Mais comment quelqu’un de sensé et de lucide peut-il envisager sérieusement que le Canada atteindra 100 millions d’habitants en 2100, soit dans 77 ans? Eh bien, c’est l’objectif de notre premier ministre du Canada, Justin Trudeau, et toute cette croissance étroitement liée à l’immigration « à bar ouvert ». On nage en pleine euphorie immigrationniste du très honorable Justin Trudeau… Et le Québec, qui peine à accueillir 50 000 immigrants annuellement, devrait, dans ce scénario, ouvrir ses portes à quelque 112 000 nouveaux arrivants.
Un scénario loufoque qui présuppose que tous les gouvernements, de tous partis confondus, d’ici les 77 prochaines années, suivraient la « prophétie » trudeauiste annoncée en 2023. De la poudre aux yeux. Monsieur Trudeau prend ses rêves de grandeur pour la réalité. Quoi qu’il en soit, dans 77 ans, un très grand nombre de nous seront passés « ad patres », Justin Trudeau y compris.
L’idée maîtresse derrière cet « éclair de génie » est de répondre à la pénurie de main d’oeuvre. Soit! Mais, par ailleurs, quelqu’un dans le gouvernement Trudeau s’est-il seulement demandé où ces nouveaux arrivants allaient se loger dans un contexte de pénurie de logements?
Toutefois, par dessus tout, en ouvrant les portes du Canada à des immigrants de toutes nationalités et de religions, Justin Trudeau rejoint son besoin viscéral de faire du Canada un pays multiculturaliste à l’image d’une mosaïque où chaque morceau a un rôle à jouer.Toute cette mise en scène orchestrée sans la moindre consultation auprès des Canadiens.
Note complémentaire: Pour suivre la cadence, le Québec devrait accueillir 112 000 immigrants permanents par année d'ici 2100…De la pure fumesterie! Par contre, si le Québec maintient sa décision de se limiter à quelque 50 000 immigrants anuellement, son poids démographie va fondre comme neige au soleil. La seule solution qui s'impose, c'est l'indépendance du Québec!
vigile.quebec tribune libre 9 mai 2023
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8 mai 2023
De toute évidence, ceux qui ne croyaient ps encore aux changements climatiques auraient avantage à se rallier devant les inondations monstres qui ont fait rage ces derniers jours dans plusieurs régions du Québec.
La crue des rivières qui sillonnent ces régions a dévasté des centaines de résidences qui devront être démolies et laisser des milliers de Québécois à la rue, compte tenu de la pénurie de logements qui causait déjà des problèmes avant ces inondations, notamment à Baie St-Paul dans Charlevoix.
Sans être dans le secret des sinistrés, le paysage fantastique d’un cours d’eau devant sa résidence a probablement contribué à prendre la décision d’acheter la maison « de leur rêve ». Or, avec les changements climatiques qui ne cessent de prendre de l’ampleur, les riverains se voient aujourd’hui victimes de cette même nature qui les a convaincus d’acheter sur les rives d’un cours d’eau.Triste et implacable destin!
Ces sinistrés vivent des jours emplis d’émotions. Où vont-ils se relocaliser? Quelle indemnité leur octroiera leur compagnie d’assurance? Quelle sera la part de dédommagement du gouvernement? Ils vivent les jours présents dans l’incertitude complète… C’est le néant qui s’offre à eux comme perspective d’avenir.
Dans ce décor apocalyptique surgit tout de même un phénomène d’une grande humanité grâce à la kyrielle de bénévoles qui viennent leur prêter secours. Une autre preuve que les Québécoises et les Québécois font preuve d’une grande solidarité quand les circonstances le demandent.
vigile.quebec tribune libre 7 mai 2023
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8 mai 2023
Pour employer une expression de soirée électorale, si la tendance se maintient, la population du Canada aura atteint cent millions de citoyens en 2100, principalement à cause d’une immigration massive qui contribuerait à tripler presque la population du pays en 75 ans.
Un objectif qui est devenu le nouveau rêve de Justin Trudeau. Son gouvernement pose tous les gestes qui conduisent à cette cible. Il hausse considérablement les seuils d’immigration et il véhicule l’idée d’un multiculturalisme absolu dans lequel aucun obstacle identitaire ne peut justifier de ralentir le rythme d’entrées des immigrants.
Quant au Québec, participer à cette euphorie immigrationniste de Trudeau, notamment du fait que le Québec a opté pour mettre le focus sur l’intégration des nouveaux arrivants, et surtout parce que la situation linguistique du Québec est fragile, laisser entrer plus de 100 000 d’immigrants par année à Montréal par exemple est inconciliable avec un suivi de chacun en matière de francisation. Dans de telles conditions suicidaires pour le Québec, le français risque de devenir une langue folklorique dans une période relativement courte. En termes clairs, l’immigration sans borne et son corollaire le multiculturalisme si chers à Justin Trudeau viendraient sceller l’assimilation du Québec dans le ROC.
De toute évidence, l’intégration des nouveaux immigrants au Québec doit être fondée sur l’apprentissage de la langue française et la reconnaissance de la culture québécoise à défaut de quoi le Québec sera noyé dan le rêve mégalomane de Justin Trudeau.
vigile.quebec tribune libre 7 mai 2023
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6 mai 2023
Dernièrement, le ministre de l’Éducation, Bernard Drainville, a présenté aux médias les sept priorités qu’il entend mettre de l’avant : former plus rapidement des enseignants, valoriser la formation professionnelle, améliorer l’enseignement du français écrit, procurer du renfort en classe, un réseau scolaire plus efficace, des programmes particuliers dans toutes les écoles, rénover et construire des nouvelles écoles. Un programme ambitieux auquel on ne peut qu’applaudir.
Aujourd’hui, le ministre présente son projet de loi sur la réforme en éducation qui permettrait au ministre de nommer les dirigeants des centres scolaires, qui auront des mandats de cinq ans renouvelables, mais également d'annuler leurs décisions si elles ne respectent pas les objectifs et orientations du gouvernement. Des changements majeurs, notamment sur la nomination des directeurs régionaux des centres scolaires et le pouvoir octroyé au ministre de révoquer une de leurs décisions.
En termes clairs, une gestion centralisatrice entre les mains du ministre qui possède, à toutes fins pratiques, tous les pouvoirs. L’avantage? Tous les centres scolaires vont ramer dans le même direction. Toutefois, pour que les marins puissent suivre les priorités du capitaine, encore faut-il qu’ils se sentent des membres à part entière de l’équipage. Sera-ce le cas sur le bateau de Drainville ou ne seront-ils que de simples exécutants?
C’est Saint-Exupéry qui disait : « Si tu veux construire un bateau, ne rassemble pas tes hommes et femmes pour leur donner des ordres, pour expliquer chaque détail, pour leur dire où trouver chaque chose… Si tu veux construire un bateau, fais naître dans le coeur de tes hommes et femmes le désir de la mer. » Bernard Drainville arrivera-il à créer « dans le coeur » des enseignants le désir d’enseigner?
vigile.quebec tribune libre 4 mai 2023…
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5 mai 2023
Lors de la dernière émission de la saison du Monde à l’envers le 28 avril, on apprenait que, selon un sondage non-scientifique, les Québécois pensent que nous ne savons pas débattre dans une très large proportion.
Je dois avouer que ma première réaction est loin d’avoir été une surprise. À cet effet, partons de deux microcosmes fort bien bien connus, soit l’Assemblée nationale et les médias sociaux, Transportons-nous à la période de questions au Salon bleu. Partant d’une question d’un député à un autre, suivons sa trajectoire. Très rapidement, elle va dévier sur la personne qui a posé la question pour finalement aboutir à une question sans réponse. Le débat d’origine se transforme en attaque personnelle à tel point que la question d’origine a rejoint la nuée des temps.
Allons maintenant du côté des médias sociaux. Très rapidement là aussi, nous aboutirons à une conclusion du type « cette personne pense comme ça, donc elle est conne ».Comme l’idée de la personne qui l’exprime ne correspond pas à celle de son vis-à-vis, celle qui a posé la question est automatiquement substituée à son idée.
Dans ces deux cas, on est à mille lieues du débat qui présuppose que chacun des interlocuteurs doit respecter la position de l’autre même s’il ne la partage pas. Débattre, c’est aussi et surtout s’en tenir au sujet du débat et éviter de le personnifier. Débattre, c’est reconnaître le droit à son interlocuteur d’exprimer sa position sans l’interrompre continuellement.
Je ne prétends pas, dans ce texte, qu’il n’y a aucune tribune sur la place publique au Québec où le véritable débat est possible. Toutefois, force est de constater que quelques tribunes, comme certaines stations radiophoniques, par exemple, ont du chemin à parcourir avant d’en arriver à engendrer un véritable débat avec leurs auditeurs!
vigile.quebec tribune libre 4 mai 2023
Le Devoir 5 mai 2023
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2 mai 2023
D’entrée de jeu, je m’insurge radicalement devant le comportement inacceptable des deux enseignants qui ont « pété les plombs » contre certains de leurs élèves récemment. Leur comportement est tout simplement indigne de la profession qu’ils exercent.
Toutefois, indépendamment de ces deux cas, force est de constater que l’amalgame d’élèves réguliers avec d’autres à besoins particuliers amènent son lot de problèmes dont le plus criant résulte de la gestion de classe. En effet, le professeur responsable d’un groupe régulier, qui n’a de régulier que le nom, doit, à son corps défendant, négligé la prestation de son cours, interrompu constamment par un élève en difficulté. En conséquence, ce sont les élèves réguliers qui sont pénalisés.
Dans un autre ordre d’idée, certains ont proposée la création d’un ordre professionnel des enseignants pour contrer ce type de comportements auxquels on a eu droit récemment, alléguant que les syndicats s’objecteront à toute sanction contre des cas similaires. Je suis porté à penser qu’un grief se retrouvant en litige devant un arbitre dans un cas de violence verbale devant des élèves ou de propos vulgaires a bien des chances de donner raison à l’employeur. Par ailleurs, nous devrions nous souvenir que le personnel qui soignait Joyce Echaquan à l’hôpital de Joliette appartenait à un ordre professionnel et cela n’a pas empêché sa fin tragique.
Le directions d’écoles sont rémunérées pour « diriger ». Ce n’est pas une fonction pour une mauviette qui ne peut pas porter ses culottes au moment opportun et, dans les deux cas présents, le moment était plus qu’opportun et méritait le congédiement immédiat des enseignants fautifs.
vigile.quebec tribune libre 2 mai 2023
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2 mai 2023
J’ai été interpelé dernièrement par une caricature publiée dans un média montrant une vieille dame dans une épicerie qui demande à un jeune s’il désirait qu’elle l’aide à retrouver sa mère. Et l’enfant de répondre poliment qu’il travaillait ici. Le cocasse de cette mise en scène est hallucinant, deux mondes, deux réalités.
Mais venons-en au fait. Le ministre du Travail, Jean Boulet, veut faire adopter une loi pour imposer 14 ans comme âge minimal pour travailler. Une décision purement politique pour venir en aide notamment aux commerces de détail qui sont aux prises avec une pénurie de main d’oeuvre. La solution : engager des jeunes.
Dans toute cette saga, on oublie que ces jeunes sont encore des enfants qui vont à l’école, ont des travaux à réaliser à la maison, des études à faire en vue de la préparation à un examen ou un test dans une matière en particulier pour le lendemain, etc…
De surcroît, on oublie aussi que ces enfants n’ont que 14 ans et qu’ils ont une jeunesse à vivre, des activités à réaliser avec des amis, des sports à pratiquer ou toute autre activité de loisir en groupe, bref à apprendre à socialiser avec des jeunes de leur âge.
À mon avis, en les engageant dans le milieu du travail aussi tôt, ils vieillissent trop vite. Ce n’est pas le rôle des enfants d’agir comme solution à la pénurie de main d’oeuvre. En agissant de la sorte, on déplace le problème en faisant travailler des enfants au lieu de les laisser vivre la jeunesse qu’ils risquent de ne pas voir passer.
vigile.quebec tribune libre 2 mai 2023
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29 avril 2023
L’enseignement est un art soumis à certaines limites à ne pas dépasser sans coup férir, notamment l’abus d’autorité envers les élèves, d’autant plus si ces élèves sont des jeunes de 6 ans d’une extrême vulnérabilité.
Dans le cas de Madame Chantal, elle a manifestement passé outre les règles élémentaires qui commandent le respect absolu envers ses élèves. Ses cris ahurissants, ses paroles injurieuses et blessantes adressées à des jeunes de première année risquent de marquer à jamais certains jeunes qui débutent leurs études dans un climat d’affrontements où règne un manque de respect condamnable et inacceptable envers ces jeunes élèves nouvellement arrivés dans le réseau scolaire du Québec. Dans la foulée de toutes ces récriminations, Madame Chantal doit être congédiée sur le champ pour abus de pouvoir et agressions verbales envers ses élèves.
Par ailleurs, chaque école dispose d’une personne responsable de la direction dont une de ses tâches est la gestion du personnel. Or, dans le cas présent, il m’apparaît impossible que le directeur n’ait pas entendu les hurlements stridents de Madame Chantal de son bureau. En conséquence, son laxisme outrancier et son absence muette d’imputabilité ne méritent pas moins qu’un renvoi de ses fonctions illico.
Le cas de Madame Chantal constitue sans l’ombre d’un doute un cas exceptionnel, la très grande majorité des enseignant (es) s’efforçant de respecter leurs élèves et de les traiter comme des êtres humains. Toutefois, je suis d’avis que les directions d’école doivent être à l’affût de certains comportements déviants et intervenir aussitôt qu’ils en prennent connaissance. Un cas comme celui de Madame Chantal, s’il est connu, doit être immédiatement circonscrit avant que le phénomène ne prenne des proportions éhontées et attaquent l’équilibre affectif fragile des enfants sur les bancs d’école.
vigile.quebec tribune ibre 28 avril 2023
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