Pour une véritable politique de la natalité au Québec

3 décembre 2021

Selon les chiffres de l’Institut de la Statistique du Québec de 2021, il serait né 81 850 enfants au Québec en 2020. C’est 2,79 % de moins qu’en 2019. Avec 81 850 enfants pour une population estimée de 8,55 millions d’habitants au Québec en 2020, on obtient un taux de natalité de 9,57 naissances pour mille habitants (9,57 %). Il s’agit du taux de natalité le plus bas depuis 1900 et probablement de l’histoire du Québec. Pour illustrer une comparaison, les 8,5 millions d’habitants du Québec de 2020 ont produit un nombre similaire d’enfants que les 2,1 millions de Québécois de 1913. Par ailleurs, selon les statistiques du ministère de la Famille du gouvernement du Québec du 1er juillet 2020, 590 090 familles comptaient un seul enfant (45,8 %), 495 0500, 2 enfants (38.5 %) et 201 405, 3 enfants ou plus (15,6 %).

Des chiffres fort révélateurs qui illustrent clairement la baisse alarmante du taux de natalité au Québec (9,57 pour mille habitants), et le nombre élevé de familles ayant un ou deux enfants (85,3 %).Si la tendance se maintient, la population du Québec est condamnée à une baisse progressive alarmante.

Or, il existe peut-être une alternative à ce phénomène de baisse de la natalité au Québec, à savoir mettre sur pied une véritable politique de la natalité. Mais comment y arriver? À titre d’exemples, l’octroi d’un crédit d’impôt substantiel à la naissance d’un enfant pendant les 6 premières années de sa vie à tous les parents dont le revenu familial est inférieur à 60 000 $, offrir un autre crédit d’impôt pour les enfants durant leur passage en garderie, offrir des programmes subventionnés pour les enfants intéressés à s’inscrire à des activités sportives ou culturelles, établir la gratuité des transports en commun pour les familles à faible revenu, établir des normes universelles subventionnées favorisant l’adoption d’un enfant, etc…

En réalité, le Québec est mûr pour mettre sur pied une véritable politique de la natalité offrant des mesures incitatives permettant un climat social propice à la naissance des enfants, pour le plus grand bien de la nation québécoise.

vigile.quebec tribune libre 3 décembre 2021
Le Devoir 6 décembre 2021

CH: le recrutement, le maillon faible

2 décembre 2021

Après un début de saison catastrophique pour le Canadien de Montréal, soit 6 victoires en 23 sorties, il était écrit dans le ciel qu’un vent de changement soufflait dans les coulisses du propriétaire et président du CH, Geoff Molson. Sans grande surprise, le directeur général du Tricolore, Marc Bergevin, a été congédié de même que le responsable du recrutement Trevor Timmins et le vice-président principal affaires et communications, Paul Wilson.

Sans vouloir m’attribuer indument l’expertise nécessaire pour me prononcer sur les changements apportés par Geoff Molson, j’ai quand même pu observer durant les nombreuses années où j’ai suivi les matchs du CH au petit écran, et les commentaires des analystes entre les périodes, que l’opération recrutement d’une équipe de hockey professionnelle constitue ou son fer de lance ou son tendon d’Achille, dépendamment du flair des recruteurs pour dénicher de futurs talents pour évoluer dans la LNH.

Or, malgré les quelques bons choix du responsable du recrutement pour le CH, Trevor Timmins, notamment Alex Galchenuyk et Jesperi Kotkaniemi, lesquels, en passant, ne font plus partie du CH, le « faible » penchant de Timmins envers les espoirs québécois [et c’est un euphémisme] m’apparaît être en partie le maillon faible de la chaine décisionnelle du Tricolore.

La ligue de hockey junior majeure du Québec (LHJMQ) regorge de talents malheureusement recrutés par plusieurs équipes de la LNH autres que le Canadien. À partir du moment où le poste de responsable du recrutement chez le CH est vacant, je verrais d’un bon œil que les nouveaux dirigeants lorgnent du côté des recruteurs québécois qui ont en main l’expertise nécessaire pour dénicher les espoirs du Québec.

En bref, les nouveaux dirigeants devront placer dans leurs priorités le colmatage de la brèche profonde qui s’est formée dans l’organisation du CH depuis plusieurs années eu égard au recrutement, notamment en portant une attention toute particulière du côté des jeunes joueurs talentueux du Québec.

vigile.quebec tribune libre 1er décembre 2021

Patrick Roy, DG du CH?

1 décembre 2021

Les spéculations vont bon train concernant le choix du futur directeur général (DG) du Canadien de Montréal (CH). Selon toute vraisemblance, Mathieu Darche et Daniel Brière, seraient les deux favoris dans la course. Toutefois, le nom de Patrick Roy revient souvent dans les commentaires de certains chroniqueurs sportifs comme le choix le plus judicieux quoiqu’il ne semble pas, pour l’instant, sur la liste des prétendants du propriétaire du CH, Geoff Molson.

Tel qu’annoncé par M. Molson, une nouvelle structure hybride sera appelée à diriger le Tricolore, à savoir un DG appuyé d’un vice-président des opérations hockey en la personne de Jeff Gorton, réputé pour avoir un tempérament bouillant. Or, aux dires de Patrick Roy, il a déjà rencontré Jeff Gorton qui lui avait fait bonne impression et avec qui il ne verrait aucun problème à faire équipe.

Toutefois, une ombre se dresse au tableau de l’ex-gardien de but étoile du CH, à savoir son passage en tant qu’entraineur-chef et vice-président aux opérations hockey de l’Avalanche du Colorado qui lui avait promis un droit de regard sur les décisions hockey, ce qui, dans les faits, n’a jamais été respecté, le directeur général Joe Sakic occupant toute la place en ce domaine. Finalement, après trois saisons derrière le banc de l’Avalanche, Roy avait pris la décision de quitter l’organisation.

Pour revenir au CH, Geoff Molson a besoin d’un homme au tempérament fort dont la détermination est inébranlable, et Patrick Roy a tous les atouts pour répondre à ces conditions, De plus, depuis le début de sa carrière à titre de directeur général et d’entraineur-chef des Remparts de Québec, il a su enseigner la fierté, et le sens de l’effort et du dépassement à ses jeunes joueurs.   

Enfin et surtout, son expertise dans la LHJMQ lui a ouvert la porte lui donnant accès à toute une pépinière de joueurs talentueux qui, pour la plupart, ont été laissés de côté par le CH lors des séances de repêchage, une stratégie que Patrick Roy saura vite renversée.

À 56 ans, Patrick Roy a accumulé de nombreuses expériences dans les hautes sphères du hockey professionnel et junior majeur. Sa fougue s’est atténuée pour faire place à la sagesse. Toutefois, s.il s’avérait qu’il obtienne le poste de DG du CH, soyez assurés qu’une de ses exigences serait d’avoir les coudées franches devant le flamboyant Jeff Gorton.

Le Soleil (version internet) 1er décembre 2021
vigile.quebec tribune libre 1er décembre 2021
Journal Métro 5 décembre 2021

Le virage vert à saveur économique du PLQ

29 novembre 2021

Dans la foulée de la tradition du Parti libéral du Québec (PLQ) qui a longtemps lancé de grands chantiers, tels la révolution tranquille de Jean Lesage et le développement de l’hydroélectricité de Robert Bourassa, la cheffe actuelle du PLQ, Dominique Anglade, lance l’idée de passer à la nationalisation de la production et de la distribution de l’hydrogène vert sous l’égide d’Hydrogène Québec.

Aux yeux de Dominique Anglade, le PLQ doit se renouveler et se moderniser. L’avenir est aux énergies vertes, tous les sondages vont dans cette direction. Dans son allocution, la cheffe a reconnu que le PLQ « traverse un moment de redéfinition ». « Est-ce qu’on a une côte à remonter ? Oui, on a une côte à remonter. On a une montagne de travail devant nous », a-t-elle aussi admis. « Nous avons la responsabilité d’être prêts pour la prochaine campagne électorale de 2022.

En ce qui a trait à Québec solidaire et à la Coalition avenir Québec (CAQ), Dominique Anglade n’a pas mâché ses mots en résumant la vision solidaire en ces termes : « il suffit d’enlever tout ce qui roule avec un moteur et de fermer tout ce qui fait travailler du monde et qui a une cheminée ». En ce qui concerne la CAQ, le parti de François Legault représente selon elle « le siècle dernier » puisqu’il a « abandonné nos aînés pendant la crise », qu’il « refuse de reconnaître la pénurie de main-d’œuvre » et n’a pas « de vision économique et environnementale ».

Est-ce que Dominique Anglade réussira à redonner un second souffle aux militants du PLQ réunis en congrès? Parviendra-t-elle à reconquérir l’électorat francophone, notamment celui de la grande région de la Capitale nationale qui a déjà été un château fort du PLQ? Parviendra-t-elle à étouffer la grogne qui sévit parmi plusieurs partisans eu égard à l’affaire Marie Montpetit? Toutes des questions auxquelles seul le temps pourra nous fournir des réponses!

vigile.quebec tribune libre 29 novembre 2021
Le Soleil (version internet) 2 décembre 2021

Paul St-Pierre Plamondon est-il l’homme de la situation?

29 novembre 2021

Héritier d’un parti portant derrière lui une longue tradition de chefs charismatiques et imbus profondément de la flamme souverainiste, tels René Lévesque, Jacques Parizeau et Bernard Landry, le chef du Parti québécois (PQ), Paul St-Pierre Plamondon (PSPP), a tout un défi à relever d’ici le scrutin du 3 octobre 2022.

Formant le troisième groupe d’opposition à l’Assemblée nationale derrière le Parti libéral du Québec et Québec solidaire avec un faible 7 députés, malmené dans les sondages eu égard aux intentions de vote des Québécois, le thème de l’indépendance du Québec se retrouvant loin derrière les priorités des Québécois, notamment chez les jeunes, un chef encore peu connu, brillant par son absence lors des débats en Chambre,  le PQ peine à se remettre de sa dégelée de 2018, ayant passé de 28 à 9 sièges avec un peu plus de 17 % du vote populaire.

Si on ajoute à ces constats la très grande popularité du chef de la Coalition avenir Québec (CAQ), François Legault, qui siège confortablement au sommet des sondages à tire de meilleur premier ministre aux yeux de l’électorat québécois, et le spectre de la fibre nationaliste qu’il a su ranimer auprès des Québécois, le créneau souverainiste du PQ ne s’en trouve que plus difficilement accessible.

Pour reprendre les mots de Jacques Parizeau, le PQ fait face à un « champ de ruines », et sa reconstruction risque de rencontrer sur son chemin des écueils de taille qui menacent de mettre en péril la raison même de son existence, à savoir l’indépendance du Québec. Paul St-Pierre Plamondon parviendra-t-il à renflouer le vaisseau amiral?… Permettez-moi d’en douter!

vigile.quebec tribune libre 29 novembre 2021
Le Soleil (version internet) 30 novembre 2021 

Pierre Fitzgibbon, le ministre délinquant

27 novembre 2021

De mon temps, lorsqu’un élève manquait à un règlement à l’école où j’enseignais, il était qualifié de délinquant. Or, le ministre de l’Économie, Pierre Fitzgibbon, en autorisant pour 68 millions $ en prêts à au moins 10 entreprises qui ne répondaient pas à tous les critères de sélection, mérite le même qualificatif que l’élève fautif. Dans cette foulée, il convient de se rappeler que, ces dernières années, le ministre de l’Économie a fait l’objet de quatre enquêtes du Commissaire à l’éthique, ayant même été contraint de quitter son poste durant une certaine période

Dans le cas qui nous occupe, le ministre fait l’objet de constats de la part de la Vérificatrice générale Guylaine Leclerc qui lui reproche notamment d’avoir utilisé son pouvoir discrétionnaire eu égard aux subventions versées à certaines entreprises dans le cadre du Programme d’action concertée temporaire pour les entreprises (PACTE) et du programme Aide d’urgence aux petites et moyennes entreprises (PAUPME), deux soutiens temporaires ayant été mis sur pied au printemps 2020 dans l’urgence pour aider les compagnies ébranlées par la pandémie.

Quoiqu’une clause permettait au ministre de l’Économie d’autoriser un prêt, et ce, même si la compagnie ne répondait pas aux critères, cette information n’a jamais été dévoilée publiquement, si bien que d’autres entreprises n’ont pas pu déposer une demande sur la base de besoins similaires. De surcroît, parmi les 10 compagnies qui ne respectaient pas tous les critères, certaines avaient déjà établi des relations d’affaires avec Investissement Québec, lequel relève du ministère de l’Économie.

De toute évidence, il est plus aisé pour M. Fitzgibbon de sortir du monde des affaires que de sortir le monde des affaires de son ADN…

vigile.quebec tribune libre 27 novembre 2021

Le bilinguisme de Mary Simon

27 novembre 2021

La saga entourant la nomination de Mary Simon au poste de gouverneure générale du Canada continue à faire couler beaucoup d’encre. Cette fois-ci, la grogne émane du rapport d’enquête préliminaire du commissaire aux langues officielles du Canada, Raymond Théberge, qui allègue que la décision de nommer Mme Simon relève du premier ministre, que ses décisions ne sont pas assujetties à la Loi sur les langues officielles, et qu’elles ne peuvent donc pas être examinées par le commissaire.

Du fait de sa Constitution, le Canada compte deux langues officielles, l’anglais et le français et, par conséquent, il m’apparaît tout à fait légitime d’exiger que les détenteurs de postes chargés de représenter le pays à l’étranger, telle la gouverneure générale, puisse s’exprimer dans les deux langues officielles lors de leurs sorties publiques. Or, Mary Simon est effectivement bilingue mais en inuktitut et en anglais.

Conséquemment, Trudeau fils fait fi de l’article de la Constitution canadienne de Trudeau père eu égard aux deux langues officielles du Canada, poussé par sa propension viscérale envers le sacrosaint multiculturalisme si cher à Trudeau père en désignant comme gouverneure générale une femme issue des premières nations… Et tant pis pour la Constitution de PET!

Enfin, ce n’est surement pas sa performance pour le moins médiocre lors de la « lecture » du discours du trône que Mary Simon nous a fait la preuve qu’elle pouvait « parler » un français acceptable! 

vigile,quebec tribune libre 27 novembre 2021

À chacun ses juridictions

25 novembre 2021

Le gouvernement Trudeau persiste et signe, le contrôle des armes de poing devrait être délégué aux provinces alors que, dans les faits, les lois sur le contrôle des armes à feu, qui relèvent du droit criminel, sont de compétence fédérale. Par ailleurs, le même gouvernement fédéral projette d’implanter des normes nationales pour les centres d’hébergement et de soins de longue durée (CHSLD), alors que la Santé est de juridiction provinciale, des politiques fédérales pour le moins paradoxales.

Par ailleurs, si Justin Trudeau désire vraiment que les provinces jouent pleinement leur rôle auprès des personnes âgées, il doit augmenter les transferts en santé aux provinces sans ajouter de conditions. Du côté des armes de poing, Ottawa doit légiférer sur le port de telles armes, et renforcir les contrôles de sécurité aux frontières.

Somme toute, le gouvernement fédéral ne dispose d’aucune expertise pour élaborer adéquatement des normes nationales pour les CHSD. Quant au contrôle des armes de poing, compte tenu de la fréquence élevée de passages aux frontières entre les provinces, des normes nationales sont indispensables pour assurer la sécurité des Canadiens aux frontières et à travers tout le pays… En bref, à chacun ses juridictions, et les relations fédérales-provinciales ne s’en porteront que mieux.

vigile.quebec tribune libre25 novembre 2021
Le Devoir 29 novembre 2021 (version abrégée) "À chacun ses compétences"

Vivement une commission d’enquête publique sur l’hécatombe dans les CHSLD!

25 novembre 2021

François Legault aura beau arguer que tout a été dit et écrit sur les quelque 4000 décès dans les CHSLD lors de la première vague de la pandémie, citant en exemples notamment le rapport de la protectrice du citoyen Marie Rinfret et l’enquête en cours de la coroner Géhane Kamel, la lumière doit être faite sur les zones grises ayant trait, entre autres, à l’imputabilité des décideurs dans le fiasco qui a conduit à l’hécatombe dans les CHSLD.

Précisons d’abord que la chaîne de communication entre les coordonnateurs des CISSS et des CIUSSS et les directions des CSLD manquait totalement d’arrimage eu égard aux exigences des coordonnateurs versus le manque de formation du personnel des CHSLD pour pouvoir exécuter les tâches prescrites, sans parler du fait que plusieurs infirmières et préposés aux bénéficiaires avaient déjà quitté les lieux pour des raisons de santé.

Sur un autre plan, l’enquête de la coroner a fait ressortir que des formulaires remplis par des inspecteurs sur l’état de la situation dans les CHSLD avaient été « écrasés » avant que l’inspecteur de tel CHSLD ne s’y rende pour une seconde visite qui aurait été beaucoup plus efficace s’il avait disposé des données volatilisées.

Par ailleurs, comment se fait-il que le système de santé britanno-colombien avaient déjà, dès janvier 2020, fait parvenir une liste exhaustive des directives à suivre dans le cas d’éclosions dans les résidences pour personnes âgées, et qu’ici, au Québec, il a fallu attendre la mi-mars pour réagir au désastre qui se vivait tous les jours dans les CHSLD?   

Devant ces événements pour le moins inquiétants, et nonobstant les recommandations fort à propos de la protectrice du citoyen et le travail minutieux de la coroner, je suis d’avis que seule une commission d’enquête publique fera toute la lumière sur l’ensemble du déroulement des événements et surtout sur les pistes de solutions aux nombreux problèmes rencontrés dans les CHSLD. Les proches des victimes ont le droit de connaître toute la vérité entourant la mort d’un des leurs dans des circonstances encore nébuleuses aujourd’hui…

vigile.quebec tribune libre 25 novembre 2021

 

QS, prochaine opposition officielle?

24 novembre 2021

Devant les tensions qui règnent au sein du Parti libéral du Québec (PLQ), et un Parti québécois (PQ) qui cherche désespérément à se tailler une place sur l’échiquier politique québécois, Québec solidaire (QS) apparaît de plus en plus comme une alternative sérieuse à former la prochaine opposition officielle à l’Assemblée nationale en octobre 2022.

Depuis sa fondation en 2006, QS a toujours présenté aux électeurs des plateformes électorales basées sur une multitude de thèmes. Or lors de leur congrès tenu du 19 au 21 novembre, les militants se sont plutôt prononcés pour la concision en priorisant certaines propositions qui reflètent davantage les préoccupations quotidiennes des gens.

À titre d’exemples, des cibles de réduction de gaz à effet de serre de 55 % en 2030, par rapport en 1990, instauration d’une semaine de travail de 35 heures, faire passer l’âge du vote à 16 ans, mise sur pied d’un chantier de 50 000 logements sociaux, création d’une Commission d’enquête sur le racisme systémique, etc…

En 2018, QS a atteint un plafond historique en faisant élire 10 députés qui ont constitué la deuxième opposition à l’Assemblée nationale devant le Parti québécois. Depuis lors, force est de constater que les interventions de sa députation en chambre trouvent de plus en plus écho auprès des Québécois, les talents d’orateur de Gabriel Nadeau-Dubois n’y étant pas étrangers.

Toutefois, une ombre se profile au tableau. Depuis le compromis Bouchard-Taylor, QS s’est toujours positionné en faveur de la laïcité. Or, en 2019, lors d’un conseil national, les membres avaient décidé de se prononcer contre toute interdiction du port de signes religieux. Lors du dernier congrès, les militants ont proposé aux co-porte-parole de QS de poser les bases d’une potentielle modification à la loi 21 sur la laïcité de l’État… Reste à voir si le parti réussira à retirer cette épine de son pied avant le début de la campagne électorale de 2022!   

vigile.quebec tribune libre 24 novembre 2021