13 juin 2022
Éloÿse Paquet Poisson étaient étendue seins nues dans le parc du Jardin Jean-Paul-L'Allier quand cinq policiers se sont approchés d'elles, lui demandant d'abord de se couvrir, ce qu'elle a refusé. Les policiers ont ensuite admis qu'elle ne faisait rien d'illégal, mais qu'ils souhaitaient s'assurer qu'elle ne faisait «rien de sexuel» puisque des passants avaient porté plainte. Dans la foulée de cet incident, deux manifestations se tiendront à Montréal et Québec le 19 juin sous le thème «Libérez les seins».
Depuis le début de la création, l’homme a toujours été tenté par le « fruit défendu » Toute partie du corps cachée devient un objet convoité. Il en est ainsi des seins. Quant aux parents qui se scandalisent d’assister à une scène de seins nus prétextant que les enfants seront traumatisés, j’ai plutôt l’impression que ce sont les parents qui sont attaqués dans leur pudeur.
Quoi qu’il en soit, rien dans le Code criminel n’interdit aux femmes d’avoir les seins nus en public. Ce que proscrit la loi, c’est de commettre des actions dites «indécentes»…Alors, il vaut mieux s’habituer à voir des seins nus…Et probablement que la scène deviendra « normale » et que les plaignards n’y porteront plus attention avec le temps.
quebechebdo tribune libre 13 juin 2022
Le Devoir 14 juin 2022
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12 juin 2022
Alors que les dernières décennies nous ont habitués à voter fédéralistes pour le Parti libéral du Québec (PLQ) ou souverainistes pour le Parti québécois (PQ), ces deux partis mobilisant la scène politique québécoise, certains analystes politiques commencent à parler d’un changement de paradigme gauche-droite au Québec, représenté par Québec solidaire (QS) à gauche et la Coalition avenir Québec (CAQ) à droite. Une hypothèse qui se justifie par la perte de la faveur populaire pour le PQ et le PLQ et qui laisse la chemin libre à la CAQ et à QS.
Or, je suis d’avis qu’il ne faut pas aller trop vite avant de conclure à un tel scénario. J’en veux pour preuve la dernière sortie de François Legault sur la «louisianisation» du Québec eu égard aux critères d’immigration qui échappent au Québec, et qui a fait rejaillir l’idée de la souveraineté du Québec à la une de plusieurs quotidiens québécois.
J’ajouterais à mon argumentaire le tollé de critiques envers Lucien Bouchard concernant ses déclarations pour le moins négatives sur le PQ qui, selon lui, pourrait être remplacé par un autre véhicule s’il ne fait plus l’affaire. La lettre de la sœur de René Lévesque, Alice, par contre, a reçu une pléiade de commentaires positifs sur la façon dont elle a répondu à l’ancien chef du PQ en lui reprochant, notamment, ses commentaires radicaux sur l’état du PQ actuel.
Quant au paradigme gauche-droite, il m’apparaît prématuré de nous aventurer dans un sentier encore en friche avant d’avoir exploité jusqu’au bout la voie de la souveraineté qui recueille encore, bon an mal, quelque 30% de la faveur populaire. En résumé, laissons passer les prochaines élections qui verront peut-être une remontée significative du PQ.
vigile.quebec tribune libre 11 juin 2022
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9 juin 2022
Le Larousse définit le nationalisme comme une «théorie politique qui affirme la prédominance de l'intérêt national». Or, depuis quelques jours, principalement depuis le retour en politique de Bernard Drainville au sein de la CAQ, on entend l’expression «troisième voie» pour désigner le nationalisme de la CAQ, une troisième voie qui s’ajouterait au souverainisme et au fédéralisme.
Pourtant, dans la foulée de la définition du Larousse, je pourrais très bien qualifier Maurice Duplessis, Jean Lesage, Daniel Johnson père, ou Robert Bourassa de nationalistes bien qu’ils aient tous été d’allégeance fédéraliste. Dans ce contexte, il est faux de qualifier le nationalisme de troisième voie, le nationalisme étant un concept idéologique alors que le souverainisme et le fédéralisme sont des concepts politiques. Pour employer une allégorie, la plupart des Québécois aiment le poulet, mais certains le préfèrent accompagné d’une sauce douce, d’autres, d’une sauce épicée.
Ainsi, les députés de la Coalition avenir Québec, formée de fédéralistes et de souverainistes, militent pour la développement de la «nation» québécoise à l’intérieur du Canada tout comme la députation du Parti libéral du Québec qui elle ne comprend que des fédéralistes. Seuls les députés du Parti québécois, tout en étant nationalistes, militent pour la souveraineté.
Face à ce constat, le paradigme souveraineté-fédéraliste, alors que certains se sont élevés pour annoncer l’arrivée d’une nouvelle dynamique gauche-droite au Québec, est toujours bien présent dans la sphère politique québécoise encore aujourd’hui… et probablement pour des années à venir surtout si le souverainisme réussit à reprendre ses lettres de noblesse un jour. En politique, tout est possible!
vigile.quebec tribune libre 9 juin 2022
Le Soleil 18 juin 2022
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9 juin 2022
Il était hilarant d’assister aux nombreuses tergiversations qu’a dû emprunter Bernard Drainville pour éviter que le mot en «S» se trouve sur son chemin lors de son allocution annonçant sa décision de poser sa candidature au sein de la CAQ dans le comté de Lévis.
De toute évidence, le nationalisme est devenu le leitmotiv à la CAQ. Pas question de prononcer le mot en «S», les Québécois sont «ailleurs».
Le père de la Charte des valeurs québécoises a perdu le feu souverainiste au profit de la flamme nationaliste. Son rêve d’assister à la naissance d’un Québec souverain a été balayé par l’utopie de faire grandir le Québec dans le carcan fédéraliste. Est-ce cela l’ailleurs dont se targue François Legault? Après des décennies de refus de concéder le moindre iota au Québec, Ottawa aurait-il été appelé par une vocation tardive?
Bernard Drainville a été un souverainiste pur et dur qui a cru, et qui croit encore selon moi, que l’indépendance était et est le seul chemin pouvant conduire à la libération des chaînes qui retiennent le Québec au gouvernent fédéral. L’ex-député péquiste est un homme pragmatique qui voit, dans la CAQ, le canal qui lui permettra d’obtenir un poste de ministre.
Quoi qu’il en soit, j’ai bien peur que le nouveau dauphin de François Legault ne pourra être bâillonné longtemps et qu’il ne pourra résister à l’appel de ses convictions profondes quand il aura été témoin de la guerre de clocher qui fait rage à Ottawa et de laquelle le Québec en sort inéluctablement perdant ad nauseam.
En attendant, il rejoindra le camp des souverainistes à l’intérieur de la Coalition avenir Québec en compagnie de la frange fédéraliste… J’ai bien hâte de constater comment va se comporter le batailleur dans cette bouillabaisse!
Le Soleil (version internet) 9 juin 2022
vigile.quebec tribune libre 9 juin 2022
Le Devoir 11 juin 2022 "Le mot en s" (version abrégée)
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7 juin 2022
L’entrevue accordée à Patrice Roy par Lucien Bouchard a fait couler beaucoup d’encre, notamment le passage où Lucien Bouchard critique le PQ et conclut qu’il peur être remplacé par un autre «véhicule».
À ce sujet, laissons la parole à René Lévesque: "Pour moi, tout parti politique n’est au fond qu’un mal nécessaire, un de ces instruments dont une société démocratique a besoin lorsque vient le moment de déléguer à des élus la responsabilité de ses intérêts collectifs. Mais les partis appelés à durer vieillissent généralement assez mal. Ils ont tendance à se transformer en églises laïques, hors desquelles point de salut, et peuvent se montrer franchement insupportables. À la longue, les idées se sclérosent, et c’est l’opportunisme politicien qui les remplace. Tout parti naissant devrait à mon avis inscrire dans ses statuts une clause prévoyant qu’il disparaîtra au bout d’un certain temps. Une génération? Guère davantage, ou sinon, peu importe les chirurgies plastiques qui prétendent lui refaire une beauté, ce ne sera plus un jour qu’une vieillerie encombrant le paysage politique et empêchant l’avenir de percer."
Nonobstant le fait que le commentaire de Lucien Bouchard, en tant que représentant officiel du centième anniversaire de René Lévesque, était pour le moins inopportun, force est de constater que la critique de Lucien Bouchard sur l’usure du PQ n’aurait en rien offusqué René Lévesque.
Quoi qu’il en soit, pour reprendre les paroles d’un autre ex-premier ministre du Québec, Bernard Landry, «la patrie avant les partis». En résumé, l’objectif de la souveraineté du Québec est là pour rester peu importe le véhicule qui la mènera à bon port.
vigile.quebec tribune libre 7 juin 2022
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7 juin 2022
Le débat suscité par l’Intervention de François Legault eu égard au rapatriement de tous les pouvoirs en immigration a fait ressurgir l’idée de souveraineté.«Moi, je [suis] nationaliste à l’intérieur du Canada», a tranché une fois de plus le premier ministre du Québec, En termes clairs, François Legault est un nationaliste fédéraliste. Le nationalisme est un concept idéologique tandis que le fédéralisme est un concept politique. En d’autres mots, le PQ est un parti nationaliste souverainiste.
Et en tant que parti fédéraliste, François Legault n’a pas le choix de négocier avec le fédéral s’il désire obtenir des pouvoirs supplémentaires, notamment en immigration. Or, Justin Trudeau a déjà affirmé qu’il ne bougera pas d’un iota sur le dossier de l’immigration.
À mon avis, François Legault devra, un jour pas trop lointain, après les refus répétés d’Ottawa, décider s’il continue de faire de l’aplaventrisme, comme l’a fait Robert Bourassa au lendemain du lac Meech devant la gouvernement fédéral, ou opté pour la souveraineté qui lui accorderait les pleins pouvoirs dans tous les champs de compétences.
La CAQ fédéraliste de François Legault, nonobstant la clause dérogatoire, devra défendre sa loi 96 devant la Cour suprême tel que déjà annoncé par Justin Trudeau et ce, malgré l’affirmation nationaliste de la CAQ qui ne change absolument rien dans le rapport de force entre Québec et Ottawa.
Enfin, malheureusement pour certains qui prétendent que nous sommes en train d’assister à la naissance d’un rapport gauche-droite au Québec, force est de constater que nous en sommes encore au bon vieux débat souverainiste-fédéraliste.
vigile.quebec tribune libre 7 juin 2022
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5 juin 2022
Depuis le début du conflit entre François Legault et Justin Trudeau eu égard au rapatriement des pouvoirs en matière d’immigration, un vent de souveraineté circule dans les corridors de l’Assemblée nationale et lors des débats au Salon bleu.
Le retour en politique de l’ex-député péquiste Bernard Drainville au sein de la CAQ a converti les vents en véritable tornade médiatique. Qui aurait pu croire que le père de la désormais célèbre Charte des valeurs migrerait chez la CAQ? Quelles sont les motivations qui ont poussé Bernard Drainville à opter pour un tel choix?
Les commentaires vont bon train à ce sujet. En ce qui me concerne, je suis d’avis qu’il a choisi de «placer son siège dans le sens de l’histoire», à savoir d’opter pour un parti qui formera un deuxième gouvernement majoritaire et dans lequel il devient un candidat sérieux pour un poste de ministre. À toutes fins pratiques, un choix opportuniste qui n’a rien à voir avec ses «convictions» pour le nationalisme de la CAQ si ce n’est que pour tenter d’utiliser son influence pour faire avancer la cause de la souveraineté dans les rangs des caquistes.
D’ailleurs à cet effet, il serait sûrement intéressant de sonder les motifs qui ont guidé François Legault dans son choix d’accepter un souverainiste dur dans son parti nationaliste. A-t-il l’intention de faire la preuve qu’un souverainiste peut très bien évoluer dans un parti nationaliste ou de faire un pas vers la souveraineté?
Quoi qu’il en soit, il risque d’y avoir certaines prises de bec entre les deux politiciens sinon en public tout au moins en privé. Je vois difficilement un politicien avec un tempérament fort ne pas franchir indûment la ligne de parti. La verve reconnue de Drainville et surtout ses convictions souverainistes émergeront un jour ou l’autre dans le débat public… et c’est là que nous pourrons voir si Legault a le goût de flirter avec ses anciennes amours!
vigile.quebec tribune libre 4 juin 2022
quebechebdo tribune libre 5 juin 2022
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3 juin 2022
Le projet de tramway à Québec bénéficie-t-il de l’acceptabilité sociale? Chose certaine, nombreux sont les opposants au projet qui s’expriment dans les médias et sur les réseaux sociaux. Dans cette foulée, un groupe de citoyens réfractaires au projet ont mandaté l’avocat Guy Bertrand de produire un avis juridique qui serait présenté en Cour supérieure.
Assisté de Me André Binette, Me Bertrand propose de bloquer le projet de tramway, forcer la Ville de Québec à réaliser une nouvelle étude «objective» sur d’autres modes de transport et tenir un référendum. Dans leur document de 20 pages, les deux avocats constitutionnalistes taillent en pièces le projet de tramway en reprenant à leur compte de nombreuses critiques émanant du rapport du BAPE (Bureau d’audiences publiques sur l’environnement) en 2020 qui n’avait pas recommandé le projet de près de 4 milliards$ et avait invité la Ville de Québec à refaire ses devoirs et à explorer d’autres avenues. Qui plus est, les avocats tirent à boulets rouges sur la Ville de Québec, le ministère de l’Environnement et le Conseil des ministres qui ont fait fi du rapport du BAPE et ont autorisé le projet alors qu’il n’y a «pas d’acceptabilité sociale», arguent-ils.
Le duo d’avocats pense aussi être en mesure d’invalider un décret du Conseil des ministres qui autorise le projet et le règlement municipal RVAQ 1349, lequel n’a pas encore été adopté, qui permettra d’accélérer la mise en œuvre du projet en vertu de l’article 74.4 de la Charte de la Ville, perçu comme un «bâillon» par les anti-tramway.
Faut-il le rappeler, ce projet est né de l’accouchement d’un rêve que caressait l’ex-maire de Québec Régis Labeaume depuis des années. M. Labeaume n’a jamais soumis son projet au vote populaire lors de la campagne électorale de 2017. De son côté, le nouveau maire Bruno Marchand a «abandonné», une fois élu, des engagements concernant la plateforme de béton, les coupes d’arbres et la dissimulation des fils électriques visant à améliorer le projet.
En bref, la table est mise pour une contestation judiciaire. Le tramway risque-t-il de dérailler? Une chose est certaine, les arguments sont sur la table pour susciter une sérieuse remise en question du projet.
quebechebdo tribune libre 3 juin 2022
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2 juin 2022
L'affirmation du premier ministre François Legault selon laquelle le Québec risque de se transformer en Louisiane si la province ne contrôle pas davantage l'immigration traduit davantage un comportement préélectoral que la réalité, ont déclaré deux experts de l'histoire de la Louisiane que la situation du français au Québec ne peut pas vraiment être comparée à celle de la Louisiane, qui avait une base plus petite de locuteurs natifs et où le français était interdit comme langue d'enseignement.
Louis-Georges Harvey, professeur émérite d'histoire à l'Université Bishop's de Sherbrooke, au Québec, a déclaré qu'il était «très exagéré» de comparer une province où plus de 90 % des gens parlent français à un État où seulement 2 % l'utilisent. M.Harvey s’est dit conscient que le français perd du terrain à Montréal et il comprend le désir du gouvernement québécois de renégocier avec Ottawa pour sélectionner davantage d'immigrants. Mais invoquer la Louisiane est un gros raccourci, a-t-il dit, et plus un enjeu électoral qu'autre chose.
De son côté, Clint Bruce, titulaire de la Chaire de recherche du Canada en études acadiennes et transnationales à l'Université Sainte-Anne, en Nouvelle-Écosse, estime qu'il n'y a rien de mal à ce que le Québec s'intéresse à ce qui s'est passé ailleurs, à condition que cela soit fait avec nuance et non en exploitant une sorte de peur populiste. Dans le cas de la Louisiane, il est clair, selon lui, que le nombre de personnes parlant français est en chute libre. De 500 000 à un million de francophones il y a 50 ans, ils sont aujourd'hui entre 100 000 et 200 000 tout en précisant que cela s'est produit après des années où le français a été supprimé et considéré comme une langue étrangère, soit le contraire de ce que fait le Québec.
En termes clairs, si François Legault voulait mettre l’accent sur l’urgence de mettre en place des mesures pour protéger le français en comparant la situation du Québec à celle de la Louisiane, il s’est carrément mis les pieds dans les plats. En bref, nonobstant l’importance du transfert par le gouvernement fédéral de pouvoirs supplémentaires en matière d'immigration, un refus de la part d’Ottawa ne menacerait en rien la «survie de la nation québécoise».
Le Soleil (version internet) 2 juin 2022
vigile.quebec tribune libre 2 juin 2022
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1 juin 2022
En récoltant un maigre 8% d’intentions de vote lors du dernier sondage Léger, le Parti québécois (PQ) a tout un défi à remonter s’il veut reprendre une place significative sur l’échiquier politique québécois.
Toutefois, je suis d’avis que la position du chef du PQ, Paul St-Pierre Plamondon (PSPP) de maintenir le cap sur la raison d’être du PQ, à savoir l’indépendance du Québec, est fort défendable, voire essentielle. D’ailleurs, à cet effet, à ceux qui arguent que «l’indépendance n’a pas la cote», PSPP réplique qu’environ le tiers des Québécois se disent souverainistes dans les derniers sondages.
En revanche, face à la montée du nationalisme suscitée par la popularité de François Legault qui en fait son cheval de bataille, le PQ n’a pas le choix. Il doit se positionner comme le seul parti qui peut offrir aux Québécois un gouvernement souverainiste qui se détachera de la tutelle d’Ottawa à laquelle doit se soumettre François Legault notamment aux chapitres de l’immigration et de l’éducation… et ce même dans un contexte où il obtiendrait une centaine de comtés.
Le PQ joue son va-tout. Ça passe ou ça casse. Il doit marteler un message clair aux Québécois: le Québec demeurera toujours sous la dépendance d’Ottawa tant et aussi longtemps qu’il ne parviendra pas à acquérir son statut d’État indépendant. En attendant, pour reprendre les paroles de PSPP, «on ne recule pas, on ne dévie pas, on ne s’excuse pas, on ne change pas d’idée. On s’en va se battre».
vigile.quebec tribune libre 31 mai 2022
Le Soleil 4 juin 2022
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