Une « unité nationale » fragile

3 décembre 2019

C’est avec une bonne dose de tact et de discipline que les treize premiers ministres provinciaux et territoriaux du Canada convoqués d’urgence au Conseil de la fédération par le premier ministre ontarien, Doug Ford, ont réussi à éviter les heurts idéologiques pour finalement faire bloc sur quatre priorités qu’ils défendront d’un commun accord auprès d’Ottawa lors de la prochaine rencontre fédérale-provinciale prévue au début 2020.

Stratégiquement parlant, il était devenu essentiel, suite aux dernières élections fédérales qui ont démontré les divisions évidentes au sein du Canada, que cette rencontre trouve un terrain d’entente qui demeure toutefois fragile eu égard à certains dossiers qui continueront de diviser les provinces et territoires une fois que chaque premier ministre aura récupéré ses quartiers respectifs.

À cet effet, il sera intéressant d’observer comment le fédéral réagira devant le pacte des premiers ministres de l’Ontario, de la Saskatchewan et du Nouveau-Brunswick concernant le développement de l’énergie nucléaire, une manœuvre manifestement mise de l’avant pour contourner la taxe carbone.

Quoi qu’il en soit, je suis d’avis que cette rencontre du Conseil de la fédération aura tout au moins permis un rapprochement qui, si fragile soit-il, apportera de l’eau au moulin lors de la prochaine rencontre fédérale-provinciale sur les quatre priorités sur lesquelles se sont entendus les treize participants.

quebechebdo 3 décembre 2019

La bataille de Londres

3 décembre 2019

Suite à la plainte fort médiatisée formulée par le professeur, historien et candidat potentiel à la chefferie du Parti québécois Frédéric Bastien contre la juge en chef de la Cour d’appel du Québec, Nicole Duval Hesler, relativement à sa position « partiale » sur la Loi sur la laïcité de l’État que son tribunal examine en ce moment, j’ai cru opportun de ramener à notre mémoire un résumé succinct du livre choc qu’il a publié en 2013 aux éditions Boréal sous le titre La bataille de Londres.  

« Au lendemain du référendum de 1980, Pierre Elliott Trudeau reprend son vieux rêve de rapatrier la Constitution. Il demandera donc au parlement britannique d'adopter une loi qui fera enfin du Canada un pays pleinement indépendant. Les provinces, le Québec au premier chef, qui voient leurs prérogatives menacées et veulent stopper l'initiative du fédéral, multiplient ambassades et délégations à Londres, tentant de séduire les députés et lords anglais à coups de grands vins et de plats fins.

Affluent également dans la capitale anglaise les Indiens, qui se sentent trahis par la couronne britannique, et les stratèges fédéraux, bien déterminés à voir triompher leur cause. S'en mêlent le Labour anglais, qui rêve de faire tomber Thatcher, les députés conservateurs d'arrière-ban qui défient la Dame de fer, au plus bas de sa popularité juste avant la guerre des Malouines, et tout ce qui grouille, scribouille, grenouille au Canada et en Angleterre, pendant que les tribunaux, des deux côtés de l'Atlantique, s'apprêtent à entendre différentes causes touchant ce coup de force constitutionnel.

C'est avec une verve irrésistible que l'auteur décrit cette foire d'empoigne, au-dessus de laquelle vogue le couple improbable que forment Pierre Trudeau et Margaret Thatcher, opposés sur le plan politique et pourtant liés par une complicité aussi inattendue qu'indéfectible. Frédéric Bastien est le premier historien qui se penche sur ces événements en s'appuyant sur une étude systématique des archives, notamment les documents secrets du Foreign Office.

C'est grâce à ces derniers que nous apprenons que Trudeau, dans son entêtement, est allé jusqu'à enfreindre une règle fondamentale des gouvernements démocratiques, soit celle de la séparation des pouvoirs, compromettant d'emblée la légitimité du nouveau régime constitutionnel. »

vigile.net tribune libre 3 décembre 2019

La juge Nicole Duval Hesler sommée de se récuser

2 décembre 2019

Aux yeux du professeur et historien Frédéric Bastien, la juge en chef de la Cour d’appel du Québec, Nicole Duval Hesler, a compromis son devoir d'impartialité à plus d'une reprise et elle a manqué à son devoir de réserve dans la cause présentée par des opposants à la loi 21 pour qu’elle soit suspendue d’ici à ce que la cause soit tranchée sur le fond.  

À titre d’exemples, M. Bastien cite le fait que la juge se soit déclarée « féministe » en pleine audience, et, qui plus est, qu’elle ait associé la loi 21 à une « allergie visuelle » aux signes religieux. De plus, la juge en chef a déclaré qu'il est « écrit en toutes lettres dans la loi » que celle-ci vise les femmes musulmanes voilées… une assertion complètement erronée. Enfin, la juge Duval Hesler a déjà accepté de donner une conférence devant une organisation de juristes, Lord Reading, le 10 décembre prochain. Or, ce groupe a déjà pris position en affirmant « que la loi n'a pas raison d'exister et, qu'en fait, elle va créer et empirer des divisions au Québec, plutôt que résoudre des problèmes », peut-on lire sur son site internet.

À mon sens, il m’apparaît clair que la juge a manqué d’impartialité et à son devoir de réserve et qu’en conséquence, elle soit sommée de se récuser!

quebechebdo 2 décembre 2019

Claude Julien doit-il partir?

1 décembre 2019

Rien ne va plus chez le Canadien… Après avoir encaissé un sixième revers d’affilée contre les Devils du New Jersey, l’entraineur-chef Claude Julien, déclarait que les entraineurs devaient « aider les joueurs à retrouver le bon état d'esprit et que la série de défaites commençait peut-être à affecter ses joueurs. » Résultat? Les « Glorieux » ont encaissé un septième revers de suite pour une première fois depuis le mois d’octobre 2017, une année désastreuse où le Tricolore avait terminé au 28e rang de la LNH avec un piètre 71 points.

Eh bien, à mon avis, il incombe à l’instructeur-chef de motiver ses joueurs, dont plusieurs en sont à leur première saison dans la LNH, à « retrouver le bon état d'esprit », C’est même là un de ses rôles essentiels. Et force est de constater que Claude Julien n’y parvient manifestement pas. 

La nervosité chronique s’est emparée des joueurs qui commettent erreurs par-dessus erreurs. La bougie d’allumage que devrait incarner Julien est au point mort…La locomotive n’arrive plus à tirer les wagons sur les rails de la victoire.

À mes yeux, la haute direction du Canadien, particulièrement Marc Bergevin, doit prendre acte de la situation alarmante dans laquelle s’enfonce son équipe, et avoir une sérieuse discussion avec Julien eu égard à son avenir à la barre du Tricolore avant que les gradins du Centre Molson ne se vident davantage!

quebechebdo 1er décenbre 2019

Au sujet du projet de Lab-École

30 novembre 2019

La facture initiale du projet de Lab-École lancé sous le gouvernement Couillard en 2017, qui prévoit la construction et la rénovation de sept écoles primaires pour en faire des « écoles du futur », est passée de 55,6 à 105,9 millions de dollars.

Par ailleurs, à l’intérieur des écoles règne un climat de tension tel que plusieurs enseignantes et enseignants sont à bout de souffle, faute de personnel spécialisé pour les appuyer eu égard à l’aide nécessaire pour encadrer les élèves en difficulté d’apprentissage.

Sans connaître les salaires des travailleurs sociaux, orthopédagogues, ergothérapeutes, etc…, je présume que plusieurs directions d’école seraient ravies de posséder dans leur budget une partie des 105 millions $ prévus pour le projet de Lab-École pour procéder à l’embauche de ces spécialistes et ainsi permettre aux enseignants de profiter d’un climat davantage propice à l’apprentissage.

Autrement dit, où le gouvernement doit-il placer ses priorités? Dans le béton ou dans la matière grise?

quebechebdo 30 novembre 2019

Au-delà des limites de la liberté d’expression

29 novembre 2019

La Cour d’appel du Québec vient de débouter l’humoriste Mike Ward dans la cause qui l’oppose à Jérémy Gabriel et vient par le fait même corroborer le jugement antérieur du Tribunal des droits de la personne à l’effet que la liberté d’expression n’est pas un droit absolu.et qu’elle peut être limitée par d’autres droits, notamment celui de la dignité.

L’humour, qu’on le veuille ou non, appelle des prises de risque. Cette fameuse « zone grise » qui fait de l’humour un sport extrême. Les humoristes doivent assumer la prise de risque de vouloir aller trop loin. C’est ce qui motive tout l’art de Mike Ward : repousser les limites de l’humour.

Or, je suis d’avis que, dans l’affaire qui oppose l’humoriste à Jérémy Gabriel, Mike Ward a franchi les limites de la liberté d’expression en s’attaquant de façon discriminatoire au handicap de quelqu’un né prématurément et atteint du syndrome de Treacher Collins, à l’origine de ses malformations et d’une surdité sévère.

À la suite de son procès devant le Tribunal des droits de la personne, Mike Ward, sur scène au Festival Just for Laughs, a répété des blagues sur Jérémy Gabriel et il a promis de les répéter, en français, en anglais et même en espagnol. À mon sens, le fait d’afficher une attitude aussi cavalière, ce n’est pas repousser les limites de l’humour. C’est plutôt faire la preuve indiscutable des limites de son humour…

quebechebdo 29 novembre 2019

Des négociations qui s’annoncent ardues

28 novembre 2019

Avant même que les négociations entre le gouvernement Legault et les syndiqués du secteur public ne soient amorcées, la tension monte entre les parties.

À ce sujet, le président de la FTQ, Daniel Boyer, dénonce les « déclarations incendiaires » et le « mépris sans gêne » de François Legault envers les syndiqués du secteur public, alléguant la déclaration du premier ministre, en septembre dernier, à l’effet que la majorité des employés de l'État devraient se contenter de hausses salariales en lien avec l'inflation.

« Les femmes et les hommes, surtout des femmes, qui prennent soin de nos enfants, de nos parents, de nous, sont à bout de souffle. Elles et ils méritent plus de respect. C'est sur leur dos que le gouvernement Couillard a accumulé dans les coffres de l’État des milliards de surplus », a lancé Daniel Boyer.

Force est d’admettre que l’intervention de M. Boyer sur la situation précaire des employés, notamment dans les secteurs de la Santé et de l’Éducation, a causé des dommages collatéraux alarmants dont les effets subsistent encore aujourd’hui.

Conséquemment, il m’apparaît juste et équitable qu’un rattrapage salarial soit consenti aux employés du secteur public pour le plus grand bien d’une justice sociale qui a été trop malmenée lors du passage du gouvernement antérieur.

quebechebdo 28 novembre 2019

Anglade et le dilemme de la loi 21

26 novembre 2019

C’est sans surprise que la députée de Saint-Henri – Sainte-Anne, Dominique Anglade, a annoncé officiellement sa candidature à la chefferie du Parti libéral du Québec.

Or assaillie par les questions des journalistes eu égard à l’orientation qu’elle entend donner à la loi 21 sur la laïcité de l’État québécois, elle a répondu qu’un gouvernement libéral dirigé par Dominique Anglade ne renouvellerait pas la disposition de dérogation, communément appelée la clause nonobstant, pour la loi 21 sur la laïcité, une disposition qui doit être renouvelée aux cinq ans tel que stipulé dans la loi, et qui est enchâssée dans la Charte canadienne des droits et libertés.

Par ailleurs, lors du lancement de sa campagne, Mme Anglade a placé au sommet de ses priorités la nécessité pour le parti « de reconnecter avec les Québécois », mais aussi avec ses propres militants. Or je suis d’avis que les Québécois, en accordant majoritairement leur appui à la Coalition avenir Québec lors du dernier scrutin, ont du même coup plébiscité la loi 21 telle que votée à l’Assemblée nationale.

Dans ces circonstances, comment Dominique Anglade peut-elle concilier sa position sur la loi 21, qui ouvre la porte aux tribunaux sur une possible contestation de la loi, avec son intention de « reconnecter » le PLQ avec les Québécois? Tout un dilemme à résoudre!

quebechebdo 26 novembre 2019

Survol de la carrière politique de Chrystia Freeland

25 novembre 2019

Certaines rumeurs se font de plus en plus persistantes à l’effet que Chrystia Freeland soit candidate à la succession de Justin Trudeau. Aussi ai-je cru pertinent de vous présenter diverses étapes de sa carrière politique telles que décrites sur Wikipédia.

Débuts de sa carrière politique (2013-2015)

Le 26 juillet 2013, Chrystia Freeland quitte le journalisme pour se lancer en politique canadienne comme candidate à l'investiture du Parti libéral du Canada dans la circonscription de Toronto-Centre.  Le 15 septembre 2013, elle remporte l'investiture à la suite du départ du député sortant Bob Rae lors de l'élection partielle du 25 novembre 2013. Freeland remporte 49% des voix et est élu.

En tant que porte-parole du PLC en matière de commerce, Mme Freeland interviewe l'économiste Larry Summers lors d'un événement officiel au congrès du Parti libéral de 2014; l'entrevue est disponible sur YouTube et le site Web du parti. Freeland écrit un éditorial dans le New York Times, dans lequel elle raconte avoir sous-estimé la montée des ploutocrates avec la popularité de la série télévisée Downton Abbey.

Le 27 janvier 2014, lors des manifestations qui ont précédé la révolution ukrainienne de 2014, Mme Freeland écrit une tribune pour le Globe and Mail dans laquelle elle provoque le gouvernement de Viktor Ianoukovitch. Plus tard, au début du mois de mars, Freeland se rend en Ukraine au nom du Parti libéral, et tweete ses progrès dans la rencontre des dirigeants communautaires et des membres du gouvernement à Kiev. Elle déjeune avec le grand rabbin de Kiev, rencontre Mustafa Dzhemilev, chef des Tatars de Crimée et député, Vitaly Klitchko, le chef du parti de l'Alliance démocratique ukrainienne pour la réforme, et le député ukrainien Petro Porochenko qui a ensuite été élu président de l'Ukraine en mai 2014.

Freeland est l'un des treize Canadiens interdits de se rendre en Russie en vertu des sanctions de représailles imposées par le président russe Vladimir Poutine en mars 2014. Elle répond par son fil Twitter officiel que c'est un honneur d'être sur la liste des sanctions de Poutine.

Lors de la redistribution des circonscriptions de 2012 et 2013, une grande partie de la base de Freeland a été déplacée du Toronto-Centre à la nouvelle circonscription d'University-Rosedale, Aux élections fédérales de 2015, Freeland choisit de se présenter dans University-Rosedale et défait la candidate du PND Jennifer Hollet.

Ministre du Commerce international (2015-2017)

Le 4 novembre 2015, le premier ministre Justin Trudeau choisit Freeland comme ministre du Commerce international.  Mme Freeland participe aux négociations menant à l’Accord (AECG) entre le Canada et l'Union européenne, le « projet d'héritage » de l'ancien premier ministre Stephen Harper. L'AECG est le plus important accord commercial du Canada depuis l'ALENA. Après qu'il ait été signé le 30 octobre 2016, Freeland fait des commentaires au sujet de « construire des ponts et non pas des murs ».

Ministre des Affaires étrangères (2017-2019)

Lors d'un remaniement ministériel le 10 janvier 2017, Mme Freeland est nommée au poste de ministre des Affaires étrangères du Canada, en remplacement de Stéphane Dion. Le 6 mars 2017, en collaboration avec le ministre de la Défense Harjit Saijan, Freeland annonce que la mission d'entraînement militaire du Canada en Ukraine sera prolongée jusqu'en mars 2019, maintenant les 200 soldats précédemment mandatés par le gouvernement Harper.

En août 2017, Mme Freeland charge son ministère et ses fonctionnaires d'examiner  « énergiquement » les rapports faisant état de véhicules militaires de la région fabriqués au Canada et utilisés contre des civils dans la ville d’Al-Awamivah peuplée de chiites par les forces de sécurité saoudiennes.

Freeland condamne la persécution des musulmans rohingyas au Myanmar. Elle déclare que la violence contre les Rohingyas "ressemble beaucoup à un nettoyage ethnique et que ce n'est pas acceptable".

Mme Freeland publie une déclaration sur Twitter le 2 août 2018 exprimant l'inquiétude du Canada au sujet de la récente arrestation de Samar Badawi, militante des droits de la personne et sœur du blogueur saoudien emprisonné Raif Badawi. Elle préconise leur libération. En réponse aux critiques du Canada, l’Arabie saoudite expulse l'ambassadeur du Canada et gèle le commerce avec le Canada. Freeland demande l'aide d'alliés comme l'Allemagne, la Suède, les Émirats arabes unis et le Royaume-Uni.

En septembre 2018, Freeland soulève la question des camps de rééducation du Xinjiang et des violations des droits de l'homme contre la minorité musulmane oughoure lors d'une réunion avec le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi.

En janvier 2019, à la demande du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, le Canada accorde l'asile à Rahaf Mohammed, une adolescente saoudienne de 18 ans qui fuyait sa famille abusive au Koweït. Freeland rencontre personnellement Rahaf Mohammed à l’aéroport international Pearson de Toronto.

Mme Freeland condamne le président vénézuélien Nicola Maduro qui s'était « emparé du pouvoir par le biais d'élections frauduleuses et antidémocratiques ».

Le 18 avril 2019, elle se classe 37e parmi les leaders mondiaux de la liste annuelle du Magazine Fortune.

Freeland exprime son soutien aux manifestations de 2019 à Hong Kong. En octobre 2019, elle condamne l’invasion unilatérale turque des zones kurdes en Syrie.

Vice-première ministre et ministre des Affaires intergouvernementales (2019-présentement)

À la suite des élections fédérales canadiennes de 2019, Chrystia Freeland est promue vice-première ministre du Canada et ministre des Affaires intergouvernementales.

vigile.net tribune libre 25 novembre 2019

François Paradis déborde de son mandat

25 novembre 2019

L’un des mandats prioritaires du président de l’Assemblée nationale est de faire régner l’ordre au Salon bleu. Or, après que la demande de la députée libérale de Westmount-Saint-Louis, Jennifer Maccarone, elle-même mère de deux adolescents autistes, de tenir deux jours de consultations sur les services offerts aux personnes autistes, notamment lorsqu’elles atteignent l’âge de la majorité, eut été refusée par le premier ministre alléguant qu’« il y a beaucoup, actuellement, de travail qui n’avance pas dans les commissions parlementaires », le leader parlementaire de l’opposition officielle, Marc Tanguay, a littéralement bondi de son siège et dénoncé les « propos blessants » prononcés par M. Legault. Le président de l’Assemblée nationale, François Paradis, l’a alors interrompu pour le sommer de se rasseoir, ce que M. Tanguay a refusé de faire.

Depuis le début de son mandat, François Paradis semble souvent irrité par les nombreux appels au règlement de M. Jolin-Barrette et de M. Tanguay qui ont l’heur d’exacerber sa patience. De plus, et ce n’est pas banal, le président a pris la fâcheuse habitude de balayer les appels au règlement avec des leçons sur le respect, une attitude qui agace plusieurs députés.

À mon sens, François Paradis déborde de son mandat lorsqu’il se met à palabrer sur la notion de respect, particulièrement lorsque son émotivité prend le dessus. À cet effet, je suis plutôt d’avis que le président doit demeurer stoïque au cours des débats, et appliquer comme il se doit le règlement dans le calme et la dignité que lui impose son statut protocolaire.

quebechebdo 25 novembre 2019