Allégations de climat toxique créé par Lise Payette

27 juillet 2020

À mon avis, les nombreux témoignages recueillis sur l’ambiance toxique qui règne à Rideau Hall, faisant état de harcèlement psychologique et d’intimidation, depuis l’arrivée en poste de Julie Payette à titre de gouverneure générale du Canada ne doivent, pour aucune considération, demeurer lettre morte. Il en va de la nécessité d’un climat de travail sain et sécuritaire auquel tous les employés ont légitimement droit dans le respect et la dignité.

La représentante de la reine au Canada aurait notamment crié après ses collaborateurs et les aurait humiliés publiquement, selon le réseau CBC qui se base sur les propos d’une dizaine de sources anonymes. Conséquence de ces éclats, quatre membres de l'équipe de communication du Bureau du secrétaire du gouverneur général (BSGG) auraient claqué la porte depuis le début de la pandémie de COVID-19, tandis qu'un cinquième suivrait le mouvement dans les prochains jours

De son côté, le Bureau du Conseil privé (BCP), le ministère qui a des liens étroits avec le bureau du premier ministre Justin Trudeau, se dit « préoccupé » par les allégations de climat toxique au bureau de la gouverneure générale Julie Payette et promet de donner suite au dossier. Enfin, Rideau Hall nie les allégations de harcèlement en bloc et soutient qu’aucune plainte formelle n’a été faite auprès du service des ressources humaines ou de l'ombudsman, un argument pour le moins négligeable compte tenu du climat de peur qui règne à Rideau Hall.

Conséquemment M. Trudeau, vivement une enquête indépendante sur le climat de travail malsain gravitant dans l’entourage de la représentante de la Reine au Canada pour faire toute la lumière sur ces allégations pour le moins compromettantes, voire inquiétantes. 

vigile.quebec tribune libre le 26 juillet 2020

Une histoire mouvementée

27 juillet 2020

Dès sa création, le Bloc québécois s’est donné comme mission de défendre les intérêts supérieurs du Québec à Ottawa en attendant que le Québec accède à son indépendance. Conséquemment, dans l’esprit de ses fondateurs, le Bloc était considéré comme un parti de « transition », une transition qui dure maintenant… depuis 30 ans!

Dans un premier temps, je vous invite à parcourir un itinéraire succinct de l’histoire du Bloc en 10 moments qui ont marqué son cheminement tantôt frénétique, tantôt houleux à travers certains événements marquants qui ont pavé le chemin du parti.

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1086370/bloc-quebecois-moments-marquants-politique-canada-ottawa-quebec

Dans un deuxième temps, Gilles Duceppe nous raconte les faits saillants qui ont jalonné l'histoire mouvementée du Bloc québécois sur la scène fédérale au cours des trente dernières années.

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1722265/parti-bloc-quebecois-ottawa-duceppe-anniversaire


vigile.quebec tribune libre le 26 juillet 2020

Julie Payette dans l’eau chaude

27 juillet 2020

Encore embourbé dans l’affaire UNIS, une autre tuile échoue sur le bureau du premier ministre Justin Trudeau. Cette fois-ci, selon ce qu'ont confié des sources à CBC News, la gouverneure générale du Canada Julie Payette a créé un environnement toxique et une culture de la peur à Rideau Hall en harcelant verbalement les employés, au point de les faire pleurer ou de carrément les faire démissionner.

Des témoignages bouleversants

« Ces sources peignent sensiblement le même portrait : Julie Payette crie, rabaisse et humilie publiquement les employés de Rideau Hall. Mme Payette est accusée de piquer des colères et de critiquer les employés en leur disant que leur travail n'est pas à la hauteur.

Une source raconte qu’en une seule journée, une dizaine de personnes ont été vues quitter son bureau les larmes aux yeux au terme d’un face-à-face. La gouverneure générale a aussi jeté de la paperasse et a lancé à un employé que son travail était un tas de merde, selon plusieurs sources.

Elle crie et humilie le personnel devant les autres. C'est de la violence verbale. Dans aucun endroit il n’est acceptable de traiter les gens de cette façon.

Une source au sein du gouvernement qualifie le bureau de « maison des horreurs ». »


Des voyages qui virent en enfer

« Une partie du travail de Julie Payette consiste à voyager partout dans le monde pour participer à des visites d'État. Des sources affirment que ces voyages, même ceux à l’intérieur du Canada, servent souvent de bougie d’allumage aux pires comportements.

De nombreuses sources comparent Julie Payette à un bambin grincheux traîné par ses parents dans des sorties et qui se demande pourquoi il doit y aller. Elles ajoutent que la gouverneure générale se plaint régulièrement d'être fatiguée, sous-alimentée et surchargée.

Les vols de retour de ces voyages se transforment fréquemment en séance publique d’humiliation, expliquent des sources. Julie Payette rassemble tout le monde près d’elle dans l’avion et tente de déterminer ce qui a mal tourné. Ce débreffage est l’occasion, poursuivent les sources, d’exposer les défauts de tout un chacun devant leurs pairs. Elle rabaisse et attaque les employés pour ce qu'elle considère être du mauvais travail, selon les sources.
Le plus difficile lors de ces debriefings, racontent nos sources, est que le personnel est captif. La seule issue est une salle de bain située à l'arrière de l'avion. Comme les employés ne veulent pas jeter de l’huile sur le feu, ils restent tranquillement assis là et laissent Julie Payette crier ou fulminer. Ces séances de débreffage peuvent durer des heures, assurent de nombreuses sources.

Après l’atterrissage, il n’est pas rare de voir des employés en train de pleurer dans leur voiture sur le chemin du retour, selon des sources. Ils sont souvent épuisés et ont passé le trajet à se plier en quatre pour satisfaire aux demandes de leur patronne, en plus d’être blessés de se faire dire que leur travail n'est pas assez bon. »

Le contrôle excessif de la gouverneure générale

Ce que certaines sources appellent des explosions, des crises de colère ou des éclats d'émotion peuvent surgir de nulle part à tout moment. Ces comportements abusifs émanent souvent du fait que Mme Payette est contrariée par la qualité du travail de quelqu'un et qu'elle a le sentiment de devoir tout faire elle-même, car tout le monde est incompétent. »


Des réunions aux allures d’interrogatoires

« Pour ce qui est des réunions de travail, nos sources racontent comme certains employés retiennent leur souffle avant le début de chaque séance. Car une réunion avec Julie Payette peut vite se transformer en interrogatoire, selon les mêmes sources. Elle est entre autres connue pour cuisiner les employés sur des dossiers sans rapport avec le sujet de la réunion.

De nombreuses sources racontent par exemple comment Julie Payette humilie publiquement ses employés en les interrogeant sur l'espace. L’ex-astronaute peut leur demander de nommer toutes les planètes du système solaire, d’indiquer quelle planète est bleue ou encore quelle est la distance entre le soleil et la lune. Lorsque les employés se trompent, elle leur fait comprendre qu’ils devraient connaître la réponse. 


En dernière instance

La seule personne qui pourrait intervenir et parler à Julie Payette de ces « allégations » de harcèlement envers ses employés est le premier ministre, le seul responsable de tous les actes du gouverneur général et de tout ce qui se passe à Rideau Hall. En bref, s'il y a des inquiétudes sur le fonctionnement du bureau, c’est au premier ministre d’en informer la gouverneure générale et à leurs bureaux respectifs de trouver une façon de remédier à la situation.

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1721357/julie-payette-gouverneure-gerenale-ottawa


Commentaire personnel

Peut-être que, dans un élan de lucidité, la Chambre des communes pourrait profiter de cette situation pour le moins chaotique, pour envoyer ad patres ce poste caduc de représentant de la Reine au Canada…

vigile.quebec tribune libre le 21 juillet 2020

L’immigration au coeur du débat

27 juillet 2020

Rarement a-t-on vu une Anne-Marie Dussault aussi déstabilisée au cours d’une entrevue que celle accordée à Marine Le Pen le 24 mars 2016 sur les ondes de RDI dans le cadre de l’émission 24/60.

D’entrée de jeu, Anne-Marie Dussault attaque Marine Le Pen eu égard à la polémique soulevée par sa position anti-immigrationniste de la part de la frange communautariste canadienne et québécoise, brandissant l’étendard de la « terre d’accueil »… Il n’en fallait pas davantage pour que l’animatrice pique au vif son invitée en l’accusant de ne pas se mêler de ses affaires.

Une flammèche qui n’a pas tardé à mettre le feu aux poudres… 

Bon visionnement (durée : 32 :19) vigile.quebec tribune libre le 22 juillet 2020

https://www.bing.com/videos/search?q=entrevue+anne-marie+dussault+et+marine+le+pen&docid=608024157692233351&mid=7375CE5FAE09E6A303887375CE5FA

vigile.quebec tribune libre le 22 juillet 2020

Les dénonciations dans les médias sociaux

27 juillet 2020

Au début de cette flambée de dénonciations dans les médias sociaux eu égard au harcèlement sexuel, je dois vous avouer que mon opinion était partagée entre la reconnaissance de la pertinence de ce canal de communication préféré à la voie du processus judiciaire et la perplexité. Or, après avoir lu et entendu divers commentaires sur les raisons motivant ce type de dénonciations, je dois admettre que mon opinion a changé, notamment en ce qui a trait à l’ampleur du mouvement déclenché par un tel phénomène.

D’emblée, il faut bien l’admettre, force est de constater que les plaignantes émettent de sérieuses réserves sur l’efficacité du système judiciaire, qui, à leurs yeux, remet souvent en question l’importance, voire la véracité de leurs doléances. Ce n’est donc pas surprenant si les médias sociaux répondent à leur besoin d’exprimer toutes les émotions qu’elles ont été appelées à vivre et, pour certaines, qu’elles vivent encore après plusieurs années.

Je crois qu’au-delà de ces récits d’épisodes marquants de la vie de ces femmes, il s’avère essentiel d’y percevoir toute la douleur qui habite les victimes de harcèlement sexuel, mais aussi toute l’étendue de ce phénomène ravageur qui fait rage dans notre société dite « civilisée ».

Enfin, nonobstant les efforts entrepris par le système judiciaire depuis quelques années, il m’apparaît urgent que les divers intervenants fassent davantage preuve d’écoute envers ces femmes qui choisissent cette voie, à défaut de quoi le phénomène continuera de se propager…

vigile.quebec tribune libre 22 juillet 2020
Le Devoir 27 juillet 2020

La mémoire de Bill Morneau

24 juillet 2020

Chaque jour qui passe nous permet d’en apprendre davantage sur l’affaire UNIS, le dernier incident en liste touche le ministre des Finances Bill Morneau qui a accepté que l’organisme de charité WE CHARITY dépense plus de 40 000$ en frais de voyages humanitaires pour sa famille en 2017.

Et, comme par un fruit du hasard, le ministre des Finances, pourtant habitué à jongler avec des sommes astronomiques, notamment avec un déficit prévu de quelque 345 milliards $, affirme avoir découvert, « en révisant ses dossiers personnels » ces derniers jours, qu’il n’avait pas encore remboursé les dépenses encourues par l’organisme pour sa famille, à savoir la somme de 41 366 $ qu’il s’est empressé de rembourser quelques heures avant sa comparution devant le comité des finances, arguant, penaud, qu’il avait toujours eu l’intention de payer le plein coût de ces voyages et que c’était sa responsabilité de s’assurer que cela soit fait.

J’ose espérer que le ministre des Finances du gouvernement du Canada ne fait pas preuve trop souvent de blancs de mémoire de la sorte dans l’élaboration du budget du gouvernement car les Canadiens pourraient bien se réveiller un jour avec un déficit davantage faramineux!  

Le Devoir 24 juillet 2020
Le Soleil 25 juillet 2020 "Le blanc de mémoire de Bill Morneau"

Pour le retour de Maripier Morin

21 juillet 2020

La saga opposant Maripier Morin à Safia Nolin origine d’une sortie dans un bar à la suite d’un spectacle un samedi du mois de mai 2018. « On était entre amies, on faisait la fête, on lâchait notre fou. Le lendemain, Safia m'a envoyé une photo accompagnée d'un "lol" d'une marque que je lui aurais faite sur la cuisse. Ce n'est que quelques jours plus tard, lorsqu'elle m'a envoyé une nouvelle photo de la marque, que j'ai alors réalisé que j'avais eu un comportement répréhensible. Je m'en suis immédiatement excusée », écrivit alors Maripier sur Instagram.

Plus de deux ans plus tard, Safia Nolin ressort les événements de mai 2018 et accuse Maripier de harcèlement sexuel. Pourquoi avoir attendu deux ans pour transformer une « folie passagère » probablement causée par un léger excès de boisson en un geste de harcèlement sexuel? Nul ne le sait.

Toutefois, ce qui est connu, c’est que Maripier Morin a tout perdu ce qui gravitait autour de sa carrière. Absolument tout. Jeune, belle, intelligente, douée d’un talent artistique indéniable et d’animatrice charismatique, Maripier Morin se retrouve carrément sur le pavé pour ce que je qualifierais d’une « erreur de parcours. »

Par contre, mince consolation, une pétition ayant récolté jusqu’à maintenant plus de 28 000 signatures circule en ce moment, réclamant le retour de Maripier, pétition qui, je l’espère, contribuera à lui injecter toute l’énergie dont elle est capable pour rebondir devant le petit écran pour la plus grande joie de ses nombreux fans.

vigile.quebec tribune libre 20 juillet 2020

La troisième chute

20 juillet 2020

Après avoir été blâmé à deux occasions par le commissaire aux conflits d’intérêts et à l’éthique depuis qu’il est en fonction à titre de premier ministre du Canada, à savoir son voyage sur l’île privée de l’Aga Khan et son ingérence dans le dossier SNC-Lavalin, Justin Trudeau se retrouve pour une troisième fois dans le pétrin.

Cette fois-ci, on apprend que la mère et le frère de Justin Trudeau, Margareth et Alexandre, ont perçu près de 300 000 $ en cachets reliés à des conférences qu’ils ont données en faveur de l’organisme caritatif We Charity qui a été choisi, sans appel d’offres, par le gouvernement libéral pour administrer un programme de bourses de 900 millions de dollars.

Une troisième chute qui nous laisse perplexes sur l’acuité de jugement indispensable à un politicien pour gérer les destinées d’un peuple en tant que premier ministre d’un pays. Quel sera le prochain faux pas de Justin Trudeau? Dans quel bourbier risque-t-il de placer les Canadiens dans l’hypothèse où il devait commettre quelque impair majeur au chapitre des relations internationales?

À court terme, je ne crois pas que ces « incidents de parcours » ne remettent en question son poste de premier ministre. Toutefois, je suis d’avis qu’ils risquent de ressurgir au cours de la prochaine campagne électorale et lors du jour du scrutin… et, à ce moment-là, ce sera à l’électorat canadien de faire connaître son verdict dans l’urne.


quebechebdo 20 juillet 2020
vigile.quebec tribune libre 20 juillet 2020

Et la présomption d’innocence?

17 juillet 2020

Devant l’avalanche de bris de contrats par les compagnies de disques envers des artistes qui ont été condamnés sur la place publique dans les médias sociaux par des dénonciateurs anonymes pour de présumés actes de violences sexuelles, on est en droit de se demander où est passé notre état de droit, notamment la présomption d’innocence…

Conséquemment, est-il justifié que les médias sociaux se transforment en tribunaux? Pour y répondre, je prendrai exemple sur les réactions du premier ministre François Legault et de la ministre de la Condition féminine Isabelle Charest eu égard à cette vague de dénonciations.

Alors que François Legault estime « normal », en 2020, de voir ces dénonciations se multiplier sur différentes plateformes tout en arguant qu’« une des façons pour communiquer rapidement et avoir de l’impact, ce sont les médias sociaux », Isabelle Charest incite les présumées victimes à se tourner vers les bonnes ressources pour pouvoir cheminer et avoir une certaine réparation, alléguant que les médias sociaux ne constituent pas la meilleure voie pour dénoncer des cas de violences sexuelles.

Nonobstant le fait que les dénonciations sont peut-être fondées, comment peut-on qualifier des compagnies de disques et autres maisons de production qui ont brusquement laissé tomber des artistes avec lesquels elles travaillaient depuis des années simplement parce que leur nom est apparu sur une liste anonyme ? Sans aucune preuve, sur la base d’une simple allégation ? C’est ce que je qualifierais de dangereuses substitutions d’une tribune sans balise et sans pouvoir en tribunal de justice, une démarche qui peut conduire de facto à un déferlement sans limite!

vigile.quebec tribune libre 15 juillet 2020

Les bars sur la sellette

17 juillet 2020

L’épisode du Mile Public House dans le Quartier Dix30 à Brossard le 30 juin dernier où une foule de jeunes agglutinés s’étaient rassemblés sans égard à la distanciation physique a eu l’heur de susciter des interrogations de la part du gouvernement Legault et de la santé publique sur la pertinence du déconfinement des bars. Suite à cette situation, Québec a resserré les règles pour les débits de boisson en exigeant que les bars ferment à une heure, qu’ils cessent de servir de la boisson à minuit., qu’il y ait au maximum 50% de la capacité et que le deux-mètres soient respectés.  

Or, François Legault étudie maintenant la possibilité de fermer à nouveau tous les bars du Québec, en raison de la hausse des nouveaux cas d’infection à la COVID-19. Du côté d’Horacio Arruda, cinq scénarios s’offrent à Québec. Soit de n’apporter aucun changement, de renforcer les mesures en place, de fermer des établissements ciblés, de fermer les établissements de régions données ou de tout simplement fermer l’ensemble des bars de la province.

À mon sens, un reconfinement de tous les bars de la province m’apparaîtrait une mesure coercitive démesurée dans un contexte où plusieurs tenanciers de bars se sont pliés au resserrement des règles imposées par le gouvernement. En conséquence, je suis d’avis que Québec renforce les mesures en place en envoyant des inspecteurs dans les bars de façon régulière pour un certain temps, et qu’il procède à la fermeture des bars tenus par des tenanciers récalcitrants…. C’est une simple question de justice sociale envers les « bons soldats » qui obéissent aux « ordres »!

quebechebdo 17 juillet 2020
Le Devoir 20 juillet 2020