Pierre Laporte, le nationaliste

16 octobre 2020

Lors de l’émission 24/60 présentée sur RDI le 12 octobre, l’animatrice Anne-Marie Dussault recevait le fils de Pierre Laporte, Jean Laporte, dans le cadre du 50ième anniversaire de la crise d’octobre de 1970 au Québec.

Parmi les révélations de Jean Laporte, l’une d’elles a particulièrement attiré mon attention, à savoir que les circonstances tragiques de la mort de Pierre Laporte ont complètement oblitéré le nationalisme dont a fait preuve son père tout au cours de sa carrière à titre de journaliste d’enquête au Devoir et de politicien au sein du Parti libéral du Québec (PLQ) en compagnie de René Lévesque, Claude Ryan et Georges-Émile Lapalme avec qui il était identifié à l’aile nationaliste du PLQ. Aux yeux de Jean Laporte, le nationalisme de son père est disparu sous l’emprise tentaculaire de la crise exercée par des médias friands de sensationnalisme.

Et pourtant, lors de la présentation de quelques passages de la carrière de Pierre Laporte lors de l’entrevue, à plusieurs occasions, on peut voir le politicien prendre la défense des travailleurs francophones qui devaient, entre autres, suivre en anglais les ordres donnés par des patrons anglophones.

Dans sa biographie intitulée Pierre Laporte, l’auteur Jean-Charles Panneton dresse une image saisissante en avançant que Pierre Laporte est décédé à deux reprises, une première fois aux mains de la cellule felquiste des frères Rose, et une seconde fois des suites de l’oubli dans lequel son destin tragique l’a plongé en oblitérant cruellement le souvenir d’un journaliste et d’un politicien pour qui la protection et la survie de la langue française étaient prioritaires.

vigile.quebec tribune libre 14 octobre 2020

Du sang neuf à la direction du PQ

13 octobre 2020

Les militants souverainistes ont fait leur choix… L’avocat de 43 ans, Paul St-Pierre Plamondon (PSPP), devient le dixième chef du Parti québécois (PQ) avec 56,02 % du suffrage au troisième tour devant son plus proche rival, Sylvain Gaudreault qui incarnait, dans cette course la continuité alors que PSPP proposait le changement.

Parmi les nombreux commentaires entendus ou lus dans les médias, j’en retiens deux qui me semblent déterminants pour le repositionnement stratégique du PQ sur l’échiquier politique québécois, à sa voir le tempérament du nouveau leader péquiste, et l’attrait qu’il a exercé auprès des jeunes tout au cours de sa campagne.

À mon avis, l’enthousiasme, le dynamisme de PSPP et sa volonté féroce de bien performer dans les deux prochaines années font de lui un politicien inspirant qui deviendra à cout sûr une bougie d’allumage qui se reflètera partout où il passera au Québec, y compris dans les régions.

Par ailleurs, certains analystes ont décrit Paul. St-Pierre Plamondon comme étant le candidat de la jeunesse au PQ, un atout inestimable non seulement pour le parti mais aussi pour l’avenir politique du Québec. Je suis convaincu que le nouveau chef du PQ saura trouver les arguments nécessaires à la mobilisation de ces jeunes qui incarnent la relève du Québec.

Bref, Paul St-Pierre Plamondon n’incarne peut-être pas le « sauveur » du navire amiral mais il a toute la fougue nécessaire pour en devenir le capitaine qui remettra le navire en direction de la voie de l’indépendance du Québec.

quebechebdo 13 octobre 2020
vigile.quebec tribune libre 13 octobre 2020

Les Québécois veulent savoir!

12 octobre 2020

Depuis le début de la crise du coronavirus, soit quelque 8 mois, jamais les Québécoises et les Québécois n’ont eu vent des discussions, sans aucun doute innombrables, entre le directeur national de santé publique, Horacio Arruda, et le premier ministre du Québec, François Legault.

À toutes fins pratiques, le Québec vit actuellement une des pires crises de son histoire et aucune communication écrite entre les deux hommes n’a filtré. Pour la transparence, tant clamée par M. Legault depuis le début de son mandat à titre de premier ministre, on repassera!

Du côté des deux intervenants, on nous répond qu’il n’existe aucun compte rendu écrit des discussions entre eux. Pourquoi, par exemple, cette volte-face soudaine sur le port du masque qui est passé d’un statut de facultatif à obligatoire? Au moment où les éclosions proliféraient dans les Centres hospitaliers pour soins de longue durée, pourquoi a-t-on laissé libre cours aux déplacements de personnel entre les CHSLD? Etc…

Récemment, l’ex-chef intérimaire du PQ, Pascal Bérubé, a proposé la création d’une enquête publique sur la gestion de crise. Sans présumer que messieurs Legault et Arruda n’ont pas fait ce qu’il fallait faire, les Québécois veulent savoir pourquoi telle décision a été prise eu égard à telle situation… C’est une simple question de transparence élémentaire!

quebechebdo 12 octobre 2020
vigile.net tribune libre 12 octobre 2020

Les méandres d’un gouvernement provisoire… qui n’a jamais existé

12 octobre 2020

On ne compte plus les innombrables écrits qui ont été publiés sur la crise d’octobre 1970 au Québec, notamment sur l’instauration de la Loi sur les mesures de guerre par le premier ministre du Canada, Pierre Elliot Trudeau, alléguant qu’il fallait mettre un frein à une insurrection appréhendée visant à former un gouvernement provisoire. À cet effet, le billet de Denis Lessard, publié dans La Presse du 5 octobre 2020 sous le titre Le gouvernement provisoire, légende urbaine de 1970, est fort éclairant.

Rencontres en catimini et téléphones secrets de hauts dirigeants tissent graduellement une toile autour de toute québécoise et de tout québécois ayant de près ou de loin des liens avec les groupes de séparatistes au Québec. Une chasse à l’homme sans merci s’engage à un rythme d’enfer. L’armée a littéralement envahi les rues d’un Montréal carrément assiégé.

« La menace d’un coup d’État au Québec a forcé Ottawa à réagir », titrait le Star, le plus important tirage au pays, en une. Dans le texte de nouvelle, non signé, attribué au bureau des correspondants à Ottawa, [le réputé journaliste Peter C. Newman, alors rédacteur en chef du Toronto Star], avait écrit que « le facteur qui a finalement amené le gouvernement Trudeau à appliquer la Loi sur les mesures de guerre fut la conviction qu’il avait acquise de l’existence d’un plan pour remplacer le gouvernement ». Le gouvernement Trudeau « avait cru qu’un groupe de Québécois influents avait entrepris de supplanter l’administration provinciale légitimement élue ».

Des noms de personnages publics font surface. Parmi les meneurs présumés, on trouve René Lévesque, Jacques Parizeau, Marcel Pepin et Claude Ryan. Pierre Elliot Trudeau ne perd pas une minute. « Je suis [maintenant] en mesure de le confirmer. Une conspiration est en cours, dirigée, entre autres, par Lévesque, Parizeau et Ryan. Il faut mettre un terme à ce mouvement vers un pouvoir parallèle ».

Parmi les personnages politiques influents qui gravitaient dans le giron de Pierre Elliot Trudeau se trouve Marc Lalonde, un personnage énigmatique qui maîtrisait l’art de noyer le poisson aussi bien que celui de créer la confusion. Marc Lalonde restera toujours vague sur son rôle dans cet épisode de la crise d’octobre. « Qu’on ait inspiré l’article de Newman, ça m’étonnerait. Mais qu’on ait dit quelque chose d’équivalent, c’est possible, car cela correspondait à ce qu’on observait », dit Marc Lalonde, cité par Pierre Godin dans son incontournable biographie de René Lévesque.

« En fouillant, on voit la source de cette rumeur. Claude Ryan s’en expliquera lui-même dans un livre sur la crise d’Octobre par la suite. L’idée d’un gouvernement provisoire, susceptible de remplacer celui de Robert Bourassa, avait été évoquée dans une réunion de l’équipe éditoriale du Devoir, une pure hypothèse de journalistes, réfléchissant tout haut. Mais Ryan a eu l’imprudence d’évoquer cette hypothèse avec Lucien Saulnier, président du comité exécutif de Montréal. Le bras droit du maire Drapeau transmettra rapidement ces informations à son patron, ainsi qu’à Pierre Trudeau, Robert Bourassa et Marc Lalonde. Ryan expliquera à l’époque : « Jamais il n’a été question de gouvernement provisoire. […] C’est Trudeau qui a mêlé les cartes pour justifier son extrémisme. » `

Et voilà, le chat était sorti du sac. Trudeau père a profité de cette insurrection appréhendée pour tenter d’étouffer dans l’œuf le mouvement indépendantiste au Québec, une stratégie qu’endosse Trudeau fils cinquante ans plus tard… Conséquemment, ne vous attendez pas à ce que Justin Trudeau ne présente quelque excuse aux centaines de Québécois et Québécoises arrêtés et incarcérés arbitrairement durant cette crise qui a marqué à jamais l’imaginaire collectif des Québécois.

vigile.quebec tribune libre 8 octobre 2020

Le Québec de plus en plus dans le rouge

12 octobre 2020

Depuis près de huit mois, nous sommes quotidiennement inondés sur les divers médias de chiffres sur l’évolution de la pandémie liée à la COVID-19, portant sur l’augmentation du nombre de décès, de cas diagnostiqués, du nombre d’hospitalisations jusqu’au nombre de patients aux soins intensifs.

À ce jour, le Québec détient le pire bilan au Canada avec 5 900 décès comparativement à 9530 pour l’ensemble du Canada, soit 62 % de tous les décès au pays. Quoique nous sachions que la très grande majorité des décès liés à la COVID-19 lors de la première vague proviennent des résidences pour personnes âgées et des Centres hospitaliers pour soins de longue durée (CHSLD), la deuxième vague frappe toutes les couches d’âge de la société et entraine dans son sillon, par le fait même, une contamination communautaire dont le nombre de foyers d’éclosion s’accroît à vitesse grand V à raison de quelque 1 000 nouveaux cas détectés par jour.

Conséquemment, le nombre de régions dans la zone rouge augmente si bien qu’on ne peut que constater que le Québec bascule de plus en plus dans le rouge et ce, malgré les appels répétés du premier ministre et du ministre de la Santé à la population à demeurer confinée à la maison.

Face à un scénario aussi alarmant, à mon avis, il y a tout lieu de se demander pourquoi le Québec présente un bilan provisoire aussi décevant considérant toute la panoplie de mesures de sécurité sanitaire mises de l’avant par le gouvernement conjointement avec la santé publique depuis le début de la pandémie… La question reste entière, les réponses devront de facto venir un jour!

vigile.quebec tribune libre 7 octobre 2020

La capitale nationale vue par le nouveau chef du PQ

11 octobre 2020

À écouter le nouveau chef du Parti québécois (PQ), Paul St-Pierre Plamondon (PSPP), parler de la position privilégiée de la Ville de Québec sur l’échiquier politique d’un éventuel gouvernement péquiste, on ne peut que se réjouir des ambitions que PSPP entretient pour elle.

D’abord aux yeux du dixième chef du PQ, la Ville de Québec est appelée à devenir une plaque tournante des organisations internationales de la diplomatie et de la francophonie en tant que capitale du pays, une situation qui lui conférera un extraordinaire rayonnement économique.

Ensuite, selon PSPP, il est inconcevable que le projet de tramway à Québec brille par son absence dans le projet de loi 66 concernant l’accélération de certains projets d’infrastructure, notamment en raison de l’importance, pour Québec, de bénéficier d’une infrastructure de transport collectif en lien avec la protection de l’environnement.

Enfin, Paul St-Pierre Plamondon a été élu à la direction du PQ avec 56 % des voix au troisième tour du scrutin, notamment grâce à la mobilisation des jeunes qu’il a éveillés à la cause souverainiste. De plus, en votant pour un candidat n’ayant aucune expérience parlementaire, les militants péquistes ont opté pour le changement au lieu de la continuité… Conséquemment, je suis d’avis que la capitale nationale ne peut que sortir gagnante de l’appui d’un chef de parti dont le leitmotiv se traduit, notamment, par un vif désir de « sortir des sentiers battus ».

quebechebdo 11 octobre 2020
vigile.quebec tribune libre 13 octobre 2020

Ian Lafrenière aux Affaires autochtones

10 octobre 2020

La nomination d’un ex-policier au Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), Ian Lafrenière, au poste de ministre responsable des Affaires autochtones n’a pas tardé à susciter des réactions de mécontentement du côté de ceux qu'il sera dorénavant appelé à représenter à l'Assemblée nationale, à savoir certains dirigeants des communautés autochtones.

À cet effet, selon Nakuset, la directrice du Foyer pour femmes autochtones de Montréal, le premier ministre François Legault vient encore une fois de démontrer qu'il s'intéresse peu au sort des Autochtones dans sa province. « Si le gouvernement s'en souciait vraiment, il aurait nommé quelqu’un qui a déjà par le passé pris la défense des communautés autochtones. Mais ce n'est pas le cas de M. Lafrenière ».

Même son de cloche du côté de la Ligue des droits et libertés. Ce choix surprend sa présidente, Alexandra Pierre. « La commission Viens a été mise sur pied suite à des situations répétées d’abus de pouvoir, de menaces à l’intégrité physique de femmes autochtones, c’est donc quand même un message cynique de confier le secrétariat aux Affaires autochtones à un ex-policier » tout en rappelant du même souffle le mandat de M. Lafrenière au SPVM « où il a systématiquement refusé de reconnaître et d’agir sur le profilage racial et sur le racisme systémique ».

Par ailleurs, il m’apparaît opportun de noter que M. Lafrenière a occupé le poste de chef de la Division des communications à la SPVM, une organisation qui s’est fait souvent reprocher de faire preuve de discrimination envers les personnes racisées. À titre d’exemple, en 2019, un rapport mené par trois chercheurs indépendants a notamment conclu que les femmes autochtones étaient surreprésentées dans les interventions menées par les agents du SPVM. En effet, selon ce rapport, elles sont 11 fois plus à risque d’être interpellées par les forces policières que les femmes blanches.

En termes clairs, pour employer un euphémisme, Ian Lafrenière part avec une prise contre lui…

quebechebdo 10 octobre 2020
vigile.net tribune libre 12 octobre 2020

François Legault à court d’idées

9 octobre 2020

C’est frappant, les derniers points de presse de François Legault nous montrent un premier ministre irritable, voire très inquiet, à bout d’idées eu égard à une propagation de la COVID-19, édition deuxième vague, qui ne cesse de se développer dans la communauté, atteignant des personnes de tout âge confondu victimes de foyers d’éclosion qui éclatent dans toutes les sphères de la société québécoise.

À ce rythme-là, d’ici quelques semaines le territoire entier sera peinturé en rouge. François Legault évoque même la possibilité d’une rupture du système de santé devant le nombre croissant d’hospitalisations et de patients en soins intensifs.

Depuis des semaines, le premier ministre répète et répète les mêmes consignes, le port du masque, la distanciation sociale de deux mètres et le confinement à la maison sauf pour des cas exceptionnels. Rien n’y fait, la tendance suit irrémédiablement le rythme de quelque mille nouveaux cas par jour.

Devant ce scénario digne du Jour le marmotte, M. Legault sort, tel un dernier espoir, la carte de la solidarité des Québécois, notamment les jeunes, en alléguant qu’ils incarnent la bougie d’allumage qui va permettre d’espérer voir enfin la courbe s’aplatir progressivement.

Jusqu’à maintenant, le premier ministre répète qu’il n’envisage pas, pour l’instant, de remettre le Québec sur pause comme au mois de mars, une stratégie qui serait, à mon sens, catastrophique autant pour les élèves s’il fallait refermer les écoles que pour l’économie en général.

Il ne reste, à mon avis, qu’un espoir, à savoir que tous les Québécois répondent à l’appel de solidarité de leur premier ministre, à défaut de quoi le rouge risque de tourner au noir!

quebechebdo 9 octobre 2020

Derek Chauvin libéré sous caution

8 octobre 2020

Le 25 mai, une vidéo en direct montrant l’ex-policier Derek Chauvin, devant les yeux de millions de téléspectateur autour du monde, a appuyé son genou pendant plus de huit minutes sur le cou de George Floyd alors qu’il était allongé sur le ventre, les mains menottées dans le dos, implorant à plusieurs reprises l’agent de desserrer son étreinte, clamant qu’il ne pouvait pas respirer, n’a pas convaincu le juge de détenir en prison l’ancien policier Derek Chauvin, inculpé pour le meurtre de l’Afro-Américain George Floyd, Chauvin ayant été remis en liberté contre le versement d’une caution d’un million de dollars en attendant d’être jugé l’année prochaine dans cette affaire.

Aux yeux de Ben Crump, l’avocat de la famille de George Floyd, en versant une caution d’un million de dollars, Derek Chauvin « a acheté sa liberté après avoir pris la vie de George Floyd pour 20 dollars », l’afro-américain ayant été accusé d’avoir utilisé un faux billet dans un magasin… Tel était le « crime » de George Floyd!

Le 11 septembre, Derek Chauvin a comparu devant un juge avec ses trois coaccusés, qui, eux, ont été remis en liberté sous caution depuis plusieurs semaines. Lors de cette comparution, l’accusation a indiqué qu’elle comptait demander des peines exceptionnellement longues pour les ex-policiers, en raison de la « cruauté particulière » de leur acte et du statut « vulnérable » de la victime au moment des faits.

Quant aux quatre ex-policiers, ils ont pour leur part demandé l’abandon des poursuites qui pèsent contre eux, plaidant avoir fait un usage raisonnable de la force face à un homme qui se débattait. George Floyd est « probablement mort d’une surdose au fentanyl », a assuré l’avocat de Derek Chauvin.

Au moment où l’on vit au Québec un épisode tragique de racisme systémique contre une femme autochtone, Joyce Echaquan, le triste épisode de Minneapolis nous remet devant une accablante réalité, à savoir que le combat des minorités visibles face aux suprémacistes blancs a encore bien des chemins à parcourir avant d’arriver à destination…

vigile.quebec tribune libre 7 octobre 2020
quebechebdo 8 octobre 2020
Le Soleil (version internet) 8 octobre 2020 "Affaire George Floyd: Derek Chauvin libéré sous caution"

Trump a-t-il vraiment contracté le coronavirus?

6 octobre 2020

Depuis le début de son mandat à titre de président des États-Unis en 2016, Donald Trump a multiplié les occasions de qualifier de fake news les informations qui le plaçaient dans des situations inconfortables, voire compromettantes.

Aujourd’hui, les derniers sondages le placent à 10 points derrière le candidat démocrate Joe Biden et le premier débat entre les deux concurrents n’a surement pas contribué à réduire cet écart. Or comme « par hasard », à peine quelques jours après ce débat, le président déclarait sur un tweet que sa femme Mélania et lui avaient été testés positifs au coronavirus.

Conséquemment, la question se pose : Donald Trump aurait-il pu simuler un faux test positif au coronavirus pour renverser la tendance de l’électorat américain en créant un climat de sympathie à son égard en plus de faire la preuve qu’on peut vaincre facilement ce virus comme il l’a toujours affirmé ? Le diagnostic « positif » ne serait-il que fake news, un scénario monté de toutes pièces ?

Les exemples qui démontrent que Donald Trump a menti eu égard à telle information qui circulait dans les médias sont incalculables depuis son investiture. Alors dans ces circonstances, pourquoi devrions-nous le croire aujourd’hui lorsqu’il affirme avoir été testé positif à la COVID-19 ? 

Enfin, en tant que narcissique reconnu, n’est-il pas crédible de penser que Donald Trump ait simulé ce scénario pour attirer l’attention de l’électorat américain sur sa propre personne ? Une histoire à suivre !

vigile.quebec tribune libre 5 octobre 2020
quebechebdo 6 octobre 2020