Le bénévolat: un terreau fertile pour les aînés

1 novembre 2020

Depuis le début de la pandémie, les aînés de 70 ans et plus ont fait les manchettes en tant que personnes vulnérables à la contamination par le coronavirus. Très tôt, ils ont été confinés et privés de tout contact humain avec leurs proches.

Et pourtant, nonobstant la période de crise que nous vivons actuellement, à quoi les aînés occupent-ils leurs temps libres? Pourquoi ne sont-ils jamais mis en valeur dans les médias? En tant qu’aîné relativement sain de corps et d’esprit, il m’arrive souvent de me poser ces questions qui m’apparaissent essentielles si nous souhaitons que les aînés retrouvent leurs lettres de noblesse et prennent toute la place qui leur incombe dans l’amélioration de la qualité de vie de notre société.

Ainsi en est-il des milliers d’aînés qui sont actifs comme bénévoles dans une panoplie de sphères de la société, tels la présence auprès des personnes dans le besoin, le tutorat auprès de jeunes en difficulté d’apprentissage, l’accueil auprès des immigrants, l’aide aux devoirs scolaires, l’appui aux organismes de loisirs municipaux, les déplacements des personnes sans moyen de transport pour se rendre à leur rendez-vous médical, les visites dans un CHSLD auprès d’une personne âgée laissée seule sans personne à qui parler, la participation à un comité, à un conseil d’administration ou à des collectes de fonds, l’aide aux sinistrés lors de catastrophes naturelles, etc…

Ces nombreux aînés contribuent, à leur manière, au mieux-être de la société et pourtant leur apport inestimable passe malheureusement trop souvent sous le radar des médias. En somme, la parole est rarement donnée aux aînés pour s’exprimer sur leur façon de vivre depuis leur retraite, nous continuons plutôt de parler au nom des aînés, la communication avec eux demeure malheureusement lacunaire, voire absente.

Il m’a été donné d’œuvrer pendant une dizaine d’années comme bénévole auprès des personnes en soins palliatifs, et chaque journée passée auprès d’eux m’apportait un bonheur indescriptible et une paix intérieure créés par les seuls petits gestes que je faisais pour améliorer leur confort ou les aider à manger leur repas ou tout simplement leur parler de leur passé. Mais par-dessus tout, je n’oublierai jamais la reconnaissance que leur regard lumineux m’envoyait eu égard aux soins que je leur avais prodigués au cours de la journée.

La reconnaissance comme bougie d’allumage

Les aînés bénévoles ne demandent rien d’autre qu’un peu de reconnaissance pour leur implication sur une base continue au mieux-être de la société et, en guise de témoignages de cette reconnaissance, pourquoi ne pas les remercier pour leur implication assidue dans le journal local, ou mettre sur pied des journées de reconnaissance du bénévolat et, pourquoi pas, offrir des crédits d'impôt pour les activités bénévoles? En bref, la « petite tape dans le dos » pour leur signifier notre reconnaissance serait, à elle seule, une bougie d’allumage qui les encouragerait à poursuivre avec entrain leurs activités de bénévolat.

vigile.quebec tribune libre 28 octobre 2020

L’échec de la souveraineté comme un déchirement intime

1 novembre 2020

Parmi les 60 femmes « entêtées » dont l’auteur Gilles Proulx nous dresse le portait dans son livre intitulé « Ces audacieuses qui ont façonné le Québec », paru aux éditions du Journal en 2020, Pauline Julien (pages 96-99), notre « passionaria » nationale, nous est présentée comme une indépendantiste qui a vécu « l’échec de la souveraineté comme un déchirement intime ».

D’entrée de jeu, l’auteur fait ressortir toute la fougue de l’interprète lorsque, « en 1969, lors du Sommet de la francophonie qui se tient à Niamey, au Niger, [elle] perd patience pendant un discours lénifiant du ministre trudeauiste Gérard Pelletier qui parle du français au Canada sans jamais daigner mentionner le Québec, devant les journalistes, elle s’écrie : ‘Vive le Québec libre!’ ».

Son engagement politique sera chamboulant. D’abord, elle sera emprisonnée pendant huit jours lors de la crise d’octobre de 1970 , sans mandat, en vertu de la Loi sur les mesures de guerre. Ensuite, malgré les quatre élections successives de son conjoint, Gérald Godin, elle sera confrontée durement et profondément aux défaites référendaires de 1980 et de 1995. 

Même si « L’âme à la tendresse » demeure sa chanson la plus connue, « Mommy » est sans contredit sa chanson la plus engagée politiquement.

« L’âme à la tendresse »

https://www.bing.com/videos/search?q=pauline+julien+l%27ame+a+la+tendresse&view=detail&mid=AEBD18DB7BB3D5AB7192AEBD18DB7BB3D5AB7192&FORM=VIRE

« Mommy », une chanson qui évoque un futur où le français est disparu du Québec… Prémonitoire?

https://www.bing.com/videos/search?q=pauline+julien+mommy+paroes+et+musique+video&&view=detail&mid=49BAC47AF59F9D8D13EB49BAC47AF59F9D8D13EB&&FORM=VDRVSR

vigile.quebec tribune libre 27 octobre 2020

Défendre la liberté d’expression mais…

1 novembre 2020

Le premier ministre Justin Trudeau s’est finalement distancé de la position du président français Manuel Macron eu égard aux caricatures de Mahomet en affirmant qu’il allait « toujours défendre la liberté d’expression » mais que « dans une société pluraliste, diverse et respectueuse comme la nôtre, nous devons être conscients de l’impact de nos mots, de nos gestes sur les autres, particulièrement ces communautés et populations qui vivent énormément de discrimination encore. »

Par ailleurs, dans un scénario fictif mais plausible, M. Trudeau trouverait-il inappropriée une caricature le représentant en train de faire une allocution devant une salle bondée venue l’entendre faire les louanges de We Charity, accompagné sur la scène par sa mère Margareth Trudeau et son épouse Sophie Grégoire?

Aux dires du premier ministre, la liberté d’expression doit s’exercer dans le « respect pour les autres » et avec le souci de « ne pas blesser de façon arbitraire ou inutile », l’intention du caricaturiste, sans malice soit-elle, n’étant pas nécessairement pertinente dans le débat.

Revenons-en à notre caricature de M. Trudeau en lien avec l’organisme We Charity. Dans un tel cas, Justin Trudeau invoquerait-il le fait que l’intention du caricaturiste « n’était pas nécessairement pertinente dans le débat et qu’elle « dépassait les limites du respect pour les autres »?

À toutes fins pratiques, monsieur Trudeau, la décision de l’enseignant français Samuel Paty de montrer des caricatures de Mahomet à ses élèves dans le cadre d’un cours sur la liberté d’expression était-elle condamnable en vertu de vos balises? Et si oui, quelle sanction M. Paty aurait-il dû recevoir?

quebechebdo 1 novembre 2020
vigile.quebec tribune libre 1 novembre 2020

Loi sur les mesures de guerre: des excuses, monsieur Trudeau!

31 octobre 2020

Le chef bloquiste Yves-François Blanchet a invité la Chambre des communes à sommer le gouvernement canadien de s’excuser d’avoir décrété cinquante ans plus tôt l’entrée en vigueur de la Loi sur les mesures de guerre, ce qui a permis à l’armée canadienne d’aider les autorités policières à arrêter 500 citoyens québécois, pour la plupart arbitrairement.

En réalité, la Loi sur les mesures de guerre lors de la crise d’octobre 1970 au Québec a été promulguée par le premier ministre du Canada Pierre Elliot Trudeau, Robert Bourassa et Jean Drapeau ayant demandé au fédéral l’aide de l’armée pour mater ce qu’ils appelaient une « insurrection appréhendée ». Conséquemment, il est erroné de dire, tel qu’exprimé par le conservateur québécois Gérard Deltell, que cette loi a été promulguée à la demande du gouvernement du Québec et qu’il revenait au Québec de présenter ces excuses.

En bref, je suis d’avis que le Just watch me lancé par Pierre Elliot Trudeau à un journaliste qui lui demandait comment il entrevoyait résoudre cette crise, dénote que le premier ministre canadien avait déjà en tête de ressortir des boules à mites cette vieille loi datant du 18 août 1914 dans l’intention de démanteler le mouvement souverainiste au Québec qui exécrait littéralement l’humeur de M. Trudeau. L’occasion était trop belle pour la laisser passer…

Dans ces circonstances, M. Trudeau fils, des milliers de Québécoises et de Québécois, notamment les proches des victimes, attendent des excuses, il en est de l’imputabilité du gouvernement fédéral dans toute cette saga aux allures d’un polar!

vigile.quebec tribune libre 30 ictobre 2020
quebechebdo 31 octobre 2020

Le 30 octobre 1995: Le choix

30 octobre 2020



Le soir du 31 octobre 1995, je suis rivé au petit écran comme 94 % des Québécoises et des Québécois qui se sont déplacés pour aller faire leur choix. Chez les souverainistes, les sondages sont bons. Jacques Parizeau et Lucien Bouchard sont optimistes. Ils ont tous deux pris connaissance des sondages de la veille, qui accordent possiblement 53% au camp du Oui. Tous les espoirs sont permis.

Oui, le 30 octobre 1995, le camp du Oui s’attend à gagner. Se pourrait-il qu’enfin, après une si interminable attente, le Québec devienne enfin lui-même, en rejoignant le club des nations souveraines? Une espèce de « maintenant ou jamais » flotte dans l’air du Québec. Les souverainistes le sentent et veulent frapper le grand coup. Le poids démographique et politique des francophones serait trop petit après coup pour faire la souveraineté compte tenu de l’accroissement des immigrants qui sont venus s’établir au Canada.

Les chiffres commencent à rentrer. Ceux des Iles de la Madeleine sont bons. À la télévision, on voit le camp du Oui exprimer un premier moment d’enthousiasme. Et la vague semble bien partie. Partout, les francophones votent comme on espérait qu’ils votent. Sauf à Québec. On commence à s’inquiéter du côté du camp du Oui. Finalement, la vague du Oui s’effondre à Montréal. Les anglophones et les allophones votent en bloc pour le Non et, si le résultat oscille pendant un bon moment entre le Oui et le Non, les souverainistes commencent à comprendre que l’exercice est peut-être raté.

Après de longues heures d’attente, le score final est annoncé: 49,4 % pour le Oui. 50,6% pour le Non soit à peu près 50 000 votes séparant les deux camps. Les chefs défilent à la tribune, Jacques Parizeau étant le dernier à s’exprimer. À ses yeux, la victoire du Non est une défaite amère dont les causes sont évidentes. Faisant fi de la rectitude politique, Jacques Parizeau dit les choses comme il les voit : « Le Oui a été battu par l’argent et des votes ethniques. »

Ce soir-là, je n’ai pas fermé l’œil de la nuit, Je n’arrivais pas à croire que le Oui l’ait échappé par une si faible différence… et, dans ma tête, raisonnait sans cesse les paroles de Monsieur!

quebechebdo 30 octobre 2020
vigile.quebec tribune libre 30 octobre 2020 "Le choix déchirant"

COVID-19: Les oppositions sont-elles muselées?

29 octobre 2020

Même si le bras de fer qui opposait une coalition formée de plus de 250 gymnases, centres de yoga, de danse, d’arts martiaux et de CrossFit au gouvernement s’est finalement terminé par un recul de la part de la coalition, des échos se sont rendus jusqu’à l’Assemblée nationale où l’opposition a bombardé le premier ministre de questions sur sa gestion de crise de la pandémie, notamment sur son manque de transparence et de cohérence.

D’un côté, la cheffe de l’opposition officielle Dominique Anglade allègue que la tentative avortée de « désobéissance civile » de la part des propriétaires de gyms découle d’un manque de transparence du gouvernement, de l’autre, la cheffe parlementaire de Québec solidaire Manon Massé invoque le manque de cohérence eu égard à l’éclosion dans l’usine d’Olymel de Vallée-Jonction qui ébranle la santé mentale des travailleurs qui ne peuvent récupérer devant des salles de spectacles fermées.

Face à ces critiques, et François Legault et la ministre de la Sécurité publique Geneviève Guilbault se sont montrés fermes dans leur position en refusant toute possibilité de remise en question sur quelque mesure que ce soit, ce qui a fait dire à Dominique Anglade et au chef parlementaire du PQ Pascal Bérubé qu’ils avaient l’impression d’être muselés par le gouvernement.

À mon avis, le simple fait de dire que le nombre de cas quotidiens de contaminations au coronavirus au Québec est encore trop élevé pour atténuer les règles régissant les mesures sanitaires n’est pas suffisant pour convaincre les oppositions parlementaires de même que les propriétaires des entreprise concernées par des fermetures.

Enfin, je suis d’avis qu’une position d’ouverture du gouvernement aux questions de transparence et de cohérence de la part des oppositions contribuerait à faire avancer le débat et surtout à permettre à la démocratie de jouer son rôle de respect envers chacun des parlementaires en leur permettant le droit légitime de poser des questions.

quebechebdo 29 octobre 2020
vigile.quebec tribune libre 29 octobre 2020

Décès de Jacques Godin

28 octobre 2020

Celui qui a incarné magistralement Nellie, personnage au cœur d’enfant dans un corps de titan, colosse innocent aux mains maladroites, dans le téléfilm Des souris et des hommes adapté de l’œuvre de John Steinbeck, le comédien Jacques Godin, est parti à l’âge de 90 ans, laissant derrière lui une performance exceptionnelle qui aura marqué l’imaginaire collectif des cinéphiles.

Jacques Godin était un comédien qui, comme Nellie, possédait une forte charpente habitée par une douce tendresse, un amalgame qui lui permettait de transporter les spectateurs dans les méandres de toute la gamme des émotions, allant du rire aux larmes, de l’amour à la haine.

Que ce soit au théâtre, au cinéma ou au petit écran, Jacques Godin était doué d’un talent rarissime grâce auquel le spectateur faisait corps avec son personnage et vibrait intensément aux situations qu’il vivait, là où la fiction devient la réalité.  

Adieu Nellie, espérons que là-haut tu pourras réaliser ton rêve de t'occuper des lapins et de la future maison que tu auras avec George, ton fidèle ami…

quebechebdo 28 octobre 2020
vigile.quebec tribune libre 29 octobre 2020
Le Soleil 31 octobre 2020 "Lennie est parti"

Le gouvernement doit justifier ses mesures sanitaires

27 octobre 2020

Le bras-de-fer qui oppose actuellement une coalition formée de plus de 250 gymnases, centres de yoga, de danse, d’arts martiaux et de CrossFit au gouvernement incarne, selon moi, le résultat de mesures sanitaires coercitives pour lesquelles les propriétaires ne voient pas la nécessité eu égard à l’entreprise qu’ils gèrent.

À cet effet, plus la période d’arrêt des activités de ces centres se prolongera, plus il deviendra essentiel que le gouvernement justifie auprès des propriétaires et des utilisateurs les motifs inhérents à la prolongation de l’application des mesures sanitaires mises en place.

À mon avis, le simple fait de dire que le nombre de cas quotidiens de contaminations au coronavirus au Québec est encore trop élevé pour atténuer les règles régissant les mesures sanitaires n’est pas suffisant pour convaincre ces propriétaires qui, de leur côté, sont convaincus que leurs centres répondent aux normes de sécurité sanitaires exigées par le gouvernement.

De surcroît, je crois que le gouvernement se doit de se montrer sensible à un des arguments de ces propriétaires, à savoir le bien-être physique et psychologique que procurent à leur clientèle ces séances d’entrainement, et par ricochet, les effets négatifs d’en être privée.

Enfin, je suis d’avis que le dialogue entre les parties est encore le meilleur moyen d’en venir à une entente… pour autant que les deux parties se plient à cet exercice de bonne foi et s’entendent sur un modus vivendi acceptable pour tous.

quebechebdo 27 octobre 2020
vigile.quebec tribune libre 1 novembre 2020

Anglicisation de Montréal

26 octobre 2020

Plus de 40 ans après l’adoption de la Charte de la langue française, selon certaines projections fiables, sur l’île de Montréal, dans quelques années, le nombre de places dans les cégeps anglophones devrait dépasser le nombre de places dans les cégeps francophones et pire encore, dans vingt ans, le postsecondaire, universités incluses, toujours à Montréal, sera majoritairement anglophone.

C’est notamment en finançant à haut prix les institutions d’enseignement supérieur anglophones, particulièrement à Montréal où le déclin du français périclite dramatiquement, que les gouvernements antérieurs, libéraux comme péquistes, ont facilité l’effacement graduel du français.

À titre d’exemples récents, on a appris que le gouvernement caquiste de François Legault soutiendra l’agrandissement du collège Dawson comme projet prioritaire pour un montant de 50 millions $, dans le cadre du projet de loi 66. Et comme si ce n’était pas suffisant, le Premier ministre autorise le don du site de l’ancien hôpital du Royal Victoria à l’Université McGill, qui souhaite depuis longtemps y construire un nouveau complexe scientifique, un cadeau qui dépasse le demi-milliard $. Disons que, pour ce qui est du nationalisme dont se targue François Legault depuis le début de son mandat, on repassera!

Conséquemment, on est en droit de souhaiter ardemment que la réforme de la Loi 101 annoncée en grandes pompes par le ministre responsable de la langue française Simon Jolin-Barrette aura pour effet de stopper cette anglicisation dramatique de Montréal qui risque de se propager davantage si rien n’est fait pour la freiner de toute urgence.

vigile.quebec tribune libre le 21 octobre 2020

Et si Jagmeet Singh avait raison…

26 octobre 2020

Pour une deuxième fois en quelques semaines, le chef néo-démocrate, Jagmeet Singh, empêche la tenue d’élections générales anticipées au Canada en prenant la décision de voter contre la motion conservatrice réclamant la création d’un comité parlementaire spécial sur l’affaire UNIS, alléguant que son parti refusait de servir aux libéraux le prétexte qui leur permettrait de déclencher des élections.

De son côté, le premier ministre Justin Trudeau nie catégoriquement que son parti avait quelque intention de déclencher des élections en pleine deuxième vague de la COVID-19, tout en accusant les Conservateurs de présenter « une motion « assez toxique qui démontre qu’ils n’ont aucune confiance dans ce gouvernement. »

Or, de l’avis de Jagmeet Singh, les libéraux de Justin Trudeau, forts de l’appui de la population sur leur gestion de crise liée au coronavirus, voudraient bien profiter de cette conjoncture qui leur est favorable pour se défaire, grâce à un éventuel gouvernement majoritaire, de ce carcan qui les oblige continuellement à bénéficier de l'appui d'un nombre suffisant de députés de l’opposition pour se maintenir au pouvoir.

À mes yeux, l’interprétation pour le moins improbable que tire Justin Trudeau de convertir la motion des Conservateurs en un vote de méfiaance envers son gouvernement laisse sous-entendre que le premier ministre planifiait la tenue d’élections anticipées compte tenu de l’alignement des astres favorable à son endroit.

vigile.quebec tribune libre 21 octobre 2020