Un PQ ni chair ni poisson

Même si trois militants péquistes sur quatre appuient la décision de leur chef, Jean-François Lisée, d’écarter la tenue d’un référendum sur la souveraineté d’un éventuel premier mandat, le PQ stagne à 29 % sur les intentions de vote, derrière le PLQ à 32 %.

Un constat qui indique clairement, à mon sens, que le report du référendum constitue une « bonne nouvelle » pour la base militante du PQ d’une part, mais qui n’a aucune répercussion sur ses intentions de vote d’autre part. De quoi s’interroger sur l’impact inexistant de ce report sur la popularité du PQ.

En termes clairs, force est de constater que le recul « stratégique » de Jean-François Lisée sur la tenue d’un référendum sur l’indépendance du Québec, quoique rejoignant l’aval de 75 % des militants, incarne la manifestation d’un « désaveu implicite » de l’option souverainiste du PQ qui a relégué son option fondamentale dans le placard et est devenu carrément un parti ni chair ni poisson, dépouillé de son identité fondamentale, à savoir le « vaisseau amiral » de la souveraineté du Québec. 

quebechebdo 24 janvier 2017
Le Devoir 26 janvier 2017 "Un Parti québécois ni chair ni poisson"
 

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