Steven Guilbeault et le défi des changements climatiques

C’était un secret de polichinelle. Steven Guilbeault, en s’engageant en politique fédérale, visait le ministère de l’Environnement. Or il aura dû faire son purgatoire au Patrimoine avant que ses vœux ne se réalisent finalement, au grand plaisir des organismes environnementaux.

« S’il m’avait consulté, je lui aurais dit d’attendre, de finir son mandat», avait répliqué Steven Guilbeault à la suite de la démission subite de l’ex-ministre français de la Transition écologique, Nicolas Hulot. Maintenant qu’il a les « deux mains sur le volant », le nouveau ministre canadien de l’Environnement et du Changement climatique arrivera-t-il à contourner les méandres de la realpolitik qui ont fini par « avoir la peau » de l’ex-ministre français?

Steven Guilbault jouit d’une réputation internationale en matière d’environnement. À preuve, ses nombreuses distinctions, notamment sa désignation à titre de l’un des 50 acteurs mondiaux du développement durable par le journal français Le Monde et l’un des 35 influenceurs pour les 35 ans de la  Fondation Marie-Vincent.

Quoique la nomination de M. Guilbeault soit généralement bien accueillie au Canada, il en va tout autrement dans l’ouest, particulièrement de la part de Jason Kenney étant donné son rapport étroit à l’industrie pétrolière.

Du temps de son militantisme en faveur de l’environnement, Steven Guilbault était perçu comme un radical. Maintenant dans le siège de ministre, saura-t-il relever le défi de rallier toutes les provinces et territoires autour de projets nationaux visant la réduction des gaz à effet de serre? L’avenir le dira…

vigile.quebec tribune libre 2 novembre 2021

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