Sondage dans Nicolet-B̩cancour РAussant r̩colterait 28% des suffrages

Un commentaire, laissé à la suite de mon article paru dans Le Devoir du 21 août dans la rubrique « Opinion/Lettre » et intitulé « Le grand absent » en version abrégée [cf tribune libre de vigile.net le 20 août pour version intégrale], se lisait comme suit :

« L’ON ne décolle pas parce que les Québécois ne veulent pas encore se séparer du Canada. Peut-être iraient-t-ils, majoritairement, vers un genre souveraineté-partenariat ou autre chose comme une véritable confédération d’États souverains mais pas la simple séparation. Si tel était le cas "le besoin de séparation", l’ON attirerait plus de votes avec M. Aussant, charismatique politicien avec un manque de raffinement sur l’option constitutionnelle qui le fait coller au fond avec l’ON. Il est même en danger d’arriver 4e dans son propre comté, selon les derniers sondages. »

Toutefois, sous ce commentaire en apparaissait un autre qui contredisait les propos du commentaire précédent et référait à un site qui affirmait qu’un sondage interne, publié par TVA et effectué par la firme Cible-Recherche dévoilé le 21 août, plaçait Jean-Martin Aussant, le chef d’Option nationale, aux portes de la victoire dans la circonscription de Nicolet-Bécancour. En fait, la différence entre lui et son plus proche rival de la CAQ se situait à l’intérieur de la marge d’erreur.

Après répartition des indécis, voici les résultats que révélait ce sondage :

Parti politique (candidat)                Intentions de vote
 
Coalition Avenir Québec (Donald Martel)      30.6%
Option nationale (Jean-Martin Aussant)       27.7%
Parti Québécois (Gilles Mayrand)                 25.4%
Parti Libéral du Québec (Marc Descoteaux)  16.3%

La marge d’erreur de ce sondage est de 4%, ce qui signifie que la lutte est extrêmement serrée puisque l’écart entre la CAQ et Option nationale, qui est de moins de 3%, se situe à l’intérieur de la marge d’erreur.

Pas si mal pour un parti qui a été exclu des écrans de plus de 1,6 million de téléspectateurs lors du débat des chefs et qui n’a que huit mois d’existence !

Dans un autre ordre d’idée, en guise de pointe d’humour sur les débats des chefs qui se déroulent ces derniers jours, je vous propose cette analogie avec la tradition de la galette des rois…je me demande qui, parmi les trois chefs des « principaux » partis, héritera de la fève et sera couronné le roi ou la reine le 4 septembre !

vigile.net tribune libre 22 août 2012

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