Remonter le courant

J’éprouve toujours beaucoup de plaisir et d’intérêt à lire les réflexions transcrites en haut de la page d’accueil du site de Vigile. Dernièrement, celle signée par W.C. Fields, a particulièrement attiré mon attention :

« Souviens-toi qu’un poisson mort peut flotter en suivant le courant, mais seul un poisson vivant peut nager en le remontant. »

Je ne sais pas si ce sont les chauds rayons de soleil de l’été qui me donnent des hallucinations, mais j’ai l’impression que les textes des dernières semaines parus sur cette tribune présentent des arguments positifs et constructifs autour de notre combat vers l’indépendance, bref, que les poissons morts sont de moins en mois nombreux à flotter en suivant le courant, alors que les poissons vivants le sont beaucoup plus à nager en le remontant !

En des termes plus concrets, il me semble que les récents articles sont davantage axés sur la recherche de solutions pour rapprocher nos visions qui, bien sûr sont souvent différentes quant aux moyens pour y parvenir, mais qui se rejoignent quant au but recherché.

En ce sens, il m’apparaît que notre cause profite de lacs poissonneux et vigoureux qui permettront à la synergie des idées de remonter le courant et d’éviter les écueils des confrontations stériles qui, trop souvent, contribuent à créer un climat malsain qui incite à se contenter de suivre le courant, compte tenu du choc provoqué par ces heurts destructeurs !

En fait, si j’associe cette pensée de Fields à l’effervescence qui gravite autour des débats qui nous animent sur cette tribune et à la qualité des argumentaires qui s’en dégagent, particulièrement au cours des dernières semaines, je crois que nous vivons un été fertile en idées constructives qui nous permettront de remonter le courant grâce à une plus grande convergence de nos efforts !

En terminant, je vous laisse sur cette pensée de Balzac qui, à mon sens, rejoint bien le contenu du message de W. C. Fields :

« L’homme meurt une première fois le jour où il perd son enthousiasme »…et je ne crois pas que l’auteur m’en voudrait si je substituais « l’homme » par « un peuple » !

vigile.net tribune libre 7 août 2011

 

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