Régine Laurent, un phare dans la nuit

Permettez-moi de faire un petit retour dans le temps en nous reportant en octobre 2019 au moment où s’ouvraient les audiences de la Commission spéciale sur les droits des enfants et la protection de la jeunesse.

« Comme société, on a failli à notre principale responsabilité, celle de protéger nos enfants les plus vulnérables ; être ici aujourd’hui est un constat d’échec, mais il faut le faire, parce qu’une petite fille a été retrouvée dans un état précaire au domicile familial à Granby, le 29 avril dernier, puis est décédée, donnant ainsi un électrochoc à tout le Québec », a déclaré, la gorge nouée, Régine Laurent, la présidente de la Commission avant le début des audiences.

Entretemps, il m’est arrivé d’écouter Mme Laurent lors de certaines entrevues qu’elle a accordées sur divers médias, et j’ai été touché par l’empathie avec laquelle elle exprimait son désarroi envers tous ces enfants maltraités, un peu comme s’ils étaient ses propres enfants.

Les défis de la Commission sont énormes, voire titanesques. Toutefois, je suis convaincu qu’aucun effort ne sera épargné de la part de la présidente pour explorer à fond tous les moyens possibles pour tenter d’enrayer au maximum la maltraitance des enfants, ces êtres vulnérables pour qui Régine Laurent incarne un pilier bien ancré dans ses aspirations et ses convictions eu égard à leur protection.

Le soleil 22 janvier 2020

Laisser un commentaire

Vous devez être connecté pour laisser un commentaire.
Accéder à la page de connection.
Créer un compte sur henrimarineau.com.