PSPP en rupture avec son approche positive

Depuis son allocution virulente lors du Conseil national du Part québécois (PQ) eu égard aux écueils historiques faisant ombrage sur l’accession du Québec à son indépendance, Paul St-Pierre Plamondon (PSPP) a dû affronter son lot de réactions acerbes de la part des oppositions à Québec comme à Ottawa, lui reprochant notamment de tomber dans une stratégie de peur. Un style contrastant de toute évidence avec le positivisme dont il a toujours fait preuve dans ses propos sur la souveraineté du Québec.

Manifestement, nous avons assisté à une envolée oratoire axée sur des pans noirs de l’histoire du Québec. Une satire dénonçant les écueils historiques liés à l’histoire du Canada. Sans l’ombre d’un doute, le thème abordé par PSPP est vite devenu émotif. Peut-on lui en vouloir?

PSPP est parti de faits historiques avérés pour les placer dans le contexte actuel, à savoir en relation avec les motifs qui soutiennent la thèse de l’accession du Québec à son auto-détermination, à son statut de pays. Rien à voir avec l’argument de la peur exhibé par certains analystes de la presse.

Enfin, je suis d’avis que, nonobstant le style posé auquel PSPP nous a habitués depuis son élection à la tête du PQ, sa montée de ton des derniers jours est tout à fait justifiée étant donné le court circuit provoqué entre les faits historiques abordés et l’adhésion du Québec à son indépendance.

vigile.quebec tribune libre 19 avril 2024

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