Marcel Dubé, le grand absent
Moins de deux semaines après son décès, il m’apparaît aberrant, voire scandaleux, que le souvenir du dramaturge Marcel Dubé n’ait pas fait partie du numéro qui nous rappelait le départ des grands disparus de l’année lors du dernier gala Artis. Oubli ou inconscience ? L’un ou l’autre est impardonnable.
Un impair qui montre à quel point les organisateurs du gala ont omis maladroitement de s’élever des planches de la scène pour accéder à un des génies de la dramaturgie québécoise qui a contribué à donner vie de façon magistrale à des personnages empreints d’une profonde humanité et qui ont contribué à faire la renommée de plusieurs artistes de la scène québécoise.
Marcel Dubé, un grand absent qui est passé sous le radar des grands disparus de l’année, tel un personnage secondaire du monde de la dramaturgie québécoise, lui qui, durant sa carrière d'écriture qui a duré 40 ans, a pourtant créé plus de 300 oeuvres pour le théâtre, la télé et la radio, toutes applaudies par la critique et le public.
Un monument des écrivains québécois rangé dans le placard sans scrupule…Une bavure tout simplement révoltante et renversante !
quebechebdo 27 avril 2016
cyberpresse.ca 1er mai 2016
Henri Marineau

