Marcel Dubé, la sensibilité à fleur de peau

S’il est une pièce de théâtre qui a marqué mon adolescence, c’est bien Le temps des lilas du dramaturge Marcel Dubé, créée en 1958 par le Théâtre du Nouveau-Monde et portée à l’écran en 1962 dans Le Monde de Marcel Dubé avec l’inoubliable Huguette Oligny dans le rôle de Blanche. J’avais à peine 15 ans à cette époque et je me rappelle avoir été transporté par l’extrême sensibilité qui se dégageait de la tendresse et de l’affection entre Blanche et Virgile, interprété par Jean-Pierre Masson.

Quelques années plus tard, j’ai eu l’extrême privilège d’interpréter le rôle de Tarzan dans la pièce Zone au Festival d’art dramatique du Québec, une pièce qui met en scène une gang de jeunes contrebandiers de cigarettes, et qui transporte les personnages dans un monde parallèle où les émotions palpables émergent des personnages grâce au talent phénoménal de Dubé dans le choix des mots.

Et la liste de chefs d’œuvre de Marcel Dubé pourrait se prolonger encore…Toutefois, une constante demeure, à savoir cette sensibilité à fleur de peau que Dubé dégageait et qu’il réussissait à transposer chez ses personnages avec une justesse communicative…Marcel Dubé est passé derrière le rideau mais ses œuvres demeureront encore longtemps dans le paysage du théâtre québécois !

quebechebdo 8 avril 2016 

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