Les élections scolaires au pilori

Le ministre de l’Éducation, François Blais, a tranché. Terminées les élections scolaires : « Pour moi, c’est terminé. En ce moment, on travaille sur des hypothèses de remplacement… » « Je laisse une petite porte entr’ouverte», mais seulement pour entendre « l’argumentation » des « défenseurs de ce mode électif ». Pour lui, la chose est jugée. « Je pense que la population a fait le tour du sujet. »

Et quand on lui parle de l’hypothèse de tenir les élections scolaires en même temps que les élections municipales de façon à stimuler la participation des électeurs [5 % de participation lors des dernières élections scolaires de novembre 2014], la réponse est tout aussi laconique : «  Non, je pense qu’on n’est plus là du tout ».

Toutefois, là où le ministre baigne en pleine contradiction, c’est lorsqu’il évoque le pouvoir démocratique d’un si faible taux de participation tout en proposant un mode de nomination de conseils d’administration désignés par le ministre.

Ce n’est surement avec de telles propositions saugrenues que le ministre va gagner en crédibilité. Je crois plutôt qu’il aurait avantage à ouvrir toute grande sa « petite porte » et à s’asseoir avec les représentants des diverses instances concernées pour tenter de trouver une solution qui réponde vraiment à ses objectifs…avant de condamner les élections scolaires au pilori!

quebechebdo 15 avril 2015

 

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