Les dessous du Grand Prix

Sans affirmer avec certitude que les fugues de quatre adolescentes, dont certaines habitant le Centre jeunesse de Laval, ont un lien direct avec les festivités du Grand Prix de Montréal, force est de constater que la « coïncidence » porte tout au moins à réflexion, compte tenu qu’il est déjà reconnu que l’événement fait grimper l'offre et la demande sur le plan de la prostitution juvénile.

Pour Éliane Legault-Roy, la porte-parole de la Concertation des luttes contre l'exploitation sexuelle (CLES), « en marge du Grand Prix, il y a toujours du recrutement qui se fait dans les centres jeunesse, dans les écoles, dans les cégeps et les universités, là où il y a des jeunes filles. Il y a une augmentation de la demande pour des actes sexuels ».

D’autre part, il est reconnu que les dessous à caractère sexuel font partie des us et coutumes du Grand Prix. Une « tradition » à laquelle personne ne peut s’objecter pour autant que les participants sont « majeurs et vaccinés ».

Toutefois, lorsque des mineures sont impliquées dans un tel réseau de prostitution clandestin, des mesures de sécurité policière devraient être resserrées pour tenter de prévenir de tels incidents impliquant des mineures, sans oublier la nécessaire collaboration avec la Direction de la protection de la jeunesse…C’est une simple question de responsabilité sociale à lutter contre le fléau alarmant de la prostitution juvénile!

quebechebdo 13 juin 2016 

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