L’effet boomerang

Les dernières déclarations de Philippe Couillard relativement au « radicalisme » de l’opposition péquiste en matière d’indépendance du Québec lui sont revenues de plein front devant son provincialisme décomplexé.

À titre d’exemple frappant, ses velléités d’amener le Québec à signer la Constitution de 1982, alléguant croire « fermement au progrès du Québec au sein d’un Canada uni, dans une fédération et pas dans un État unitaire ». Sans oublier toutes les mesures d’austérité qu’il est en train d’imposer aux Québécois au mépris du système québécois chèrement acquis lors de la Révolution tranquille.

En réalité, Philippe Couillard n’a pas de leçon à donner à qui que ce soit sur le radicalisme. En agissant avec autant de désinvolture devant les aspirations des Québécois à maintenir en place le modèle québécois, il est tout à fait normal qu’il subisse l’effet boomerang de son provincialisme radical outrancier!

quebechebdo 17 février 2015

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