Lebel comme un coq en pâte au milieu des sinistrés

Selon l'article 33 de la Loi sur la sécurité ferroviaire, le ministre fédéral des Transports peut obliger une entreprise à «mettre fin, totalement ou dans la mesure prévue dans l'avis, à l'utilisation d'installations ou de matériel ferroviaires d'un type déterminé, ou à toute pratique concernant leur entretien ou leur exploitation, qui, selon lui, risquent de compromettre de façon imminente la sécurité ferroviaire».

Qui plus est, dans la dernière version de la Loi, entrée en vigueur le 1er mai 2013, il est même spécifié que l'ordre du ministre a préséance sur les décisions du conseil des ministres et sur les demandes déposées par les entreprises visées par les injonctions ministérielles.

Or, depuis la catastrophe de Lac-Mégantic, le ministre des Transports Denis Lebel se comporte comme un coq en pâte au milieu des sinistrés en utilisant les faux fuyants habituels enrobés de la vacuité d’une langue de bois mielleuse :

«Notre gouvernement a déjà pris des mesures pour augmenter la sécurité ferroviaire au Canada et nous continuerons d'en faire plus. Nous allons laisser les autorités responsables compléter leurs enquêtes, nous continuerons de consulter nos experts et nous n'hésiterons pas à agir suite à leurs recommandations», peut-on lire dans le courriel expédié par l’attachée de presse du ministre.

Et patati…et patata…Prenez tout votre temps, monsieur le ministre, les sinistrés ont tout leur temps!

quebechebdo 12 juillet 2013
vigile.net tribune libre 13 juillet 2013

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