Le syndrome du TECFÉE

Si on se fie aux piètres performances des étudiants convoitant un poste d’enseignant, le test de certification en français écrit pour l’enseignement [TECFÉE] nous révèle des résultats catastrophiques relativement aux connaissances de base des futurs enseignants. À titre d’exemple, 73 % des erreurs ont trait aux accords du verbe avec son sujet, une règle élémentaire qui devrait être maîtrisée dès le primaire.

À titre d’information, le test comprend deux parties : un questionnaire sur le code linguistique, qui comprend 60 questions à choix multiples, et la rédaction d’un texte de 350 mots. Le seuil de réussite est fixé à 70 % et le nombre de reprises est illimité. Dans un tel contexte, il n’est pas surprenant qu’après 5, voire 10 essais, le candidat finit par passer le test!

Toutefois, au-delà de toutes ces considérations logistiques, on doit s’interroger sérieusement sur les approches pédagogiques développées ces dernières années au primaire et au secondaire. À mon sens, il m’apparaît clair que la réforme a raté la cible et qu’il est urgent que nous rétablissions le paradigme de la communication des connaissances entre l’enseignant et l’élève…la seule approche véritablement pédagogique et efficace. 

quebechebdo 2 mars 2015

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