Le français de MacKay

Visiblement, le candidat à la direction du Parti conservateur du Canada (PCC), Peter MacKay, a du pain sur la planche avant de pouvoir s’exprimer convenablement dans la langue de Molière. En effet, lors de son discours annonçant sa candidature à la chefferie du PCC, il a réussi à commettre de multiples erreurs linguistiques et ce, malgré la présence de deux télésouffleurs devant lui.

Et pourtant, ce n’est pas d’hier que le député de Pictou-Antigonish-Guysborough en Nouvelle-Écosse aspire à devenir chef du parti. Conséquemment, on aurait dû s’attendre à ce qu’il se familiarise avec les deux langues officielles au Canada… ce qu’il a renoncé manifestement à faire.

Toutefois, comme Peter MacKay part favori de la course à la direction du parti, ses appuis se montrent tolérants, tel le lieutenant du parti au Québec, Alain Rayes, qui a affirmé que le prochain chef n’a pas à être « bilingue, parfaitement ». L’important, a-t-il dit, c’est que les candidats se montrent sensibles aux enjeux du Québec.

À mon sens, ce serait sous-estimer l’importance que les Québécois accordent à leur langue… à moins que les analystes ne surestiment l’importance du Québec pour le Parti conservateur!

quebechebdo 31 janvier 2020
Le Soleil 4 février 2020

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