Le COC serre la vis

Ébranlé solidement par des cas de harcèlement sexuel de son ex-président Marcel Aubut, le Comité olympique canadien (COC) s’apprête à redorer son image durement entachée par les révélations entourant la saga Marcel Aubut. S’inspirant des recommandations contenues dans le rapport d’enquête commandé auprès de l’avocate Christine Thomlinson, le COC a adopté une nouvelle politique en matière d’éthique, de discrimination, de harcèlement et de dénonciation. Une démarche qui s’avérait nécessaire, particulièrement depuis le départ de Jean-Luc Brassard comme chef de mission de la délégation canadienne pour les Jeux olympiques de Rio, lequel a remis en cause la haute direction du COC.

De plus, derrière cette toile de fond plutôt sombre, se cachent, depuis plusieurs années, toute une série d’athlètes qui ont dû être éliminés des JO à lui suite de tests positifs de dopage, un portrait peu reluisant qui contribue grandement à ternir l’image des Jeux olympiques. Si on ajoute à ce portrait de famille terni par le temps la rencontre du maire de Québec avec les autorités du CIO dans le but d’explorer la possibilité pour Québec d’obtenir la candidature des JO de 2026 et les dépenses faramineuses qui en découleraient, on a tous les ingrédients pour créer un climat de suspicion autour d’un tel événement.

Toutefois, il faut reconnaître que le virage entrepris par le COC laisse entrevoir un meilleur avenir pour le mouvement olympique canadien…Reste à savoir s’il contribuera à lui redonner ses lettres de noblesse d’antan !

quebechebdo 18 avril 2016
Le Devoir 19 avril 2016
 

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