Le choix de PKP

Comme plusieurs d’entre vous, j’ai été à la fois surpris et déçu de la décision de Pierre Karl Péladeau de se retirer de la scène politique québécoise, celui-là même qui avait suscité tout un émoi lorsqu’il avait soulevé le poing lors de son entrée en politique en guise de volonté de « faire du Québec un pays ».

Moins d’un an après son élection à titre de chef du Parti québécois, la voix étranglée par l’émotion, c’est un PKP visiblement ébranlé qui nous annonce qu’il a fait le choix de consacrer davantage son temps à ses jeunes enfants dans l’espoir de « demeurer un exemple pour eux ». Un choix qui lui appartient et qui doit être respecté, peu importe les sentiments que nous éprouvons face à sa décision.

À mon sens, PKP s’est vite rendu compte que le monde accaparant de la politique lui laissait très peu de latitude pour être présent auprès de ses enfants, sa situation de couple en médiation avec Julie Snyder n’ayant rien pour lui faciliter la vie. Le temps consacré pour la « cause » qui lui tenait tellement à cœur lui manquait, et PKP n’a pas le tempérament pour faire les choses à moitié. Conséquemment, il fut placé devant un choix déchirant, et il a opté pour son rôle de père.

Par ailleurs, sur la scène politique, il laisse en plan un dossier qui lui tenait à cœur, à savoir la convergence des forces souverainistes qui passe par la reconnaissance d’un PQ ouvert à tous les militants pour l’indépendance du Québec, peu importe leur allégeance politique…Le défi est maintenant entre les mains de la relève !

quebechebdo 3 mai 2016
Le Devoir 4 mai 2016
 

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