Le changement de sexe confronté à l’urgence d’agir

Notre société évolue à vitesse grand V, notamment eu égard aux nouvelles technologies telle l’intelligence artificielle (IA) qui en est rendu à inquiéter les experts sur son éventuelle domination sur l’être humain. Dans cette foulée de grands rebondissements, est apparu depuis quelques années le changement de sexe, notamment chez les adolescents.

Au Québec, l’approche préconisée tourne autour du concept de l’«affirmation rapide», remise en question dans plusieurs pays. Dans l’hypothèse où le jeune manifeste son intention de vouloir «transitionner», le processus se met immédiatement en marche. La seule volonté exprimée par le jeune est considérée comme sans appel. Les parents qui osent interroger les intervenants sont considérés comme des «mauvais parents». Les spécialistes qui invoquent l’importance de prendre le temps sont mis à partie par des plaintes auprès de leurs ordres professionnels.

Or, le changement de sexe représente un choix existentiel qui ne peut être confronté à l’urgence d’agir. Aussi faut-il permettre au jeune d’envisager toutes les étapes auxquelles il aura à faire face y compris sa nouvelle vie sociale auprès de ses amis. Par ailleurs, s’il persiste dans son choix après avoir été informé à fond par des spécialistes, les parents devront l’accompagner, une attitude négative de leur part serait catastrophique.

vigile.quebec tribune libre 8 mars 2024

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