L’affaire Rozon

Dans l’affaire Rozon, chacune des deux parties est venue expliquer à la Cour sa version des faits, laquelle inverse complètement les rôles de l’accusé et de la plaignante, M. Rozon se décrivant comme la victime dans cette affaire.

Or quelque chose me chicote les méninges dans le récit des événements évoqué par Gilbert Rozon pour sa défense. En effet, pour quel motif plausible la plaignante, 40 ans plus tard, aurait-elle ressorti cette vieille affaire du placard si elle s’était servie de M. Rozon pour assouvir ses passions comme l’accusé le prétend? En termes clairs, pourquoi la plaignante se serait-elle jetée volontairement dans la « gueule du loup » au lieu de tenir secret l’incident tel que raconté par Gilbert Rozon ? Nonobstant la présomption d’innocence, je suis d’avis que ces questions feront partie des réflexions de la juge Mélanie Hébert de la Cour du Québec avant de rendre son jugement.  

La preuve est désormais close. Qui ment? Qui dit la vérité? De retour le 6 novembre pour les plaidoiries finales… Une histoire à suivre!  

vigile.quebec tribune libre 17 octobre 2020

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