La valse des entraîneurs

Depuis sa dernière Coupe Stanley en 1993, le Canadien de Montréal a procédé à dix changements d’entraîneurs comparativement à une moyenne de sept dans la LNH.

Selon des experts en gestion d'entreprise de l'Université Harvard et de l'Université de Toronto, l'instabilité derrière le banc du Tricolore s'explique en partie par les attentes trop élevées dans les gradins du Centre Bell et l'absence d'une autre équipe sportive de la même envergure.

En effet, contrairement aux autres grandes villes de la LNH comme Toronto, Boston, Philadelphie et New York, Montréal n'a qu'une seule équipe parmi les quatre circuits majeurs de sport professionnel. En ce sens, les partisans du Tricolore ont des attentes très élevées envers leur seule équipe professionnelle.

Pourtant, la passion pour le hockey est certainement aussi forte à Toronto qu'à Montréal, en dépit de la présence des Blue Jays de Toronto au baseball. Mais depuis son arrivée en 2008, le directeur général des Maple Leafs, Brian Burke, a gardé le même entraîneur en place, soit Ron Wilson. Pendant la même période, le Canadien a fait appel à quatre entraîneurs, à savoir Guy Carbonneau, Bob Gainey, Jacques Martin et Randy Cunneyworth. Autre exemple de stabilité : Alain Vigneault – ironiquement un ancien entraîneur du Tricolore – dirige les Canucks de Vancouver depuis 2006.

À Montréal, quand les partisans sont déçus et que leur équipe ne parvient pas à remplir les attentes de façon répétitive, il semble que la façon la plus facile d’apaiser leur déception soit de congédier l'entraîneur. Jusqu’à maintenant, on ne peut pas dire que la stratégie a porté fruit!

quebechebdo 21 décembre 2012

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