La Russie à Rio

Le sort en est jeté, la Russie obtient son ticket pour Rio. Six jours après la publication du rapport McLaren, qui a démontré noir sur blanc l’existence d’un « système de dopage d’État » de 2011 à août 2015 en Russie, notamment pendant les JO d’hiver de Sotchi en 2014, la Russie a finalement été autorisée par le Comité international olympique (CIO) à participer aux Jeux de Rio. Il appartiendra aux fédérations internationales de statuer au cas par cas sur la participation des athlètes russes.

Dans ces circonstances, deux questions se posent : le CIO a-t-il voulu faire preuve de justice et ne pas pénaliser les athlètes « propres » ou de lâcheté en refilant la balle aux fédérations internationales ? À mon sens, la décision relève autant de la sagesse de Salomon que de la perfidie de Pilate, à savoir que le CIO, par cette décision, joue sur les deux tableaux.

Toutefois, au-delà de toute cette histoire, la crédibilité des Jeux olympiques ne s’en porte que plus entachée par les scandales de dopage qui, année après année, continue de s’empiler dans le placard secret du CIO. À ce sujet, je suis d’avis qu’un resserrement majeur des règles anti-dopage doit s’opérer à brève échéance si les JO désirent retrouver leurs lettres de noblesse, pour le plus grand bien des athlètes « propres » qui méritent amplement leur place sur le podium.

quebechebdo 25 juillet 2016
Le Devoir 27 juillet 2016
 

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