La loi 96 sous l’oeil discret de Mark Carney

Au lendemain de sa bourde sur la tuerie de Polytechnique, Mark Carney a lancé qu’il «regrette» cette bévue et assure qu’« il aime le Québec, la langue, la culture, l’histoire…». Cette gaffe, en plus de son refus de participer au Face-à-Face de TVA, a soulevé des questions concernant l’importance de la place laissée au Québec et à ses particularités dans le cadre de sa campagne électorale.

Sur un autre plan, contrairement aux intentions des chefs du Parti conservateur et du Nouveau parti démocratique de respecter les compétences du Québec telles qu’exprimées dans la loi 96 qui vient renforcer la loi 101 sur la langue française, le chef du Parti libéral du Canada argue qu’il a dit clairement « qu’on allait soutenir la contestation à la Cour suprême ».

À cet effet la réponse du ministre québécois de la Justice et responsable des Relations canadiennes, Simon Jolin-Barrette, a été catégorique. «Encore une fois, fidèle à son habitude, le gouvernement libéral s’attaque à notre langue, à nos valeurs, à notre identité. La loi 101 est fondamentale pour le Québec. Elle en est même un acte fondateur. Nous nous tiendrons debout pour défendre les Québécois. Jusqu’au bout», a-t-il écrit dans X.

Comment Mark Carney peut-il à la fois « aimer la langue française » et brandir en même temps la menace d’une participation à une éventuelle contestation de la loi qui la sous-tend à la Cour suprême? M. Carney, il serait séant de faire suivre vos bottines de vos babines…

vigile.quebec tribune libre 30 mars 2025

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