La hache dans le rayonnement du Québec
Décidément, le gouvernement Couillard ne semble pas imbu de la fibre québécoise qui lui a procuré au cours des années ses lettres de noblesse à l’étranger. À preuve, sa dernière coupure annuelle de 160 000 $ à l’Association internationale des études québécoises, dont l’objectif principal est d’offrir des bourses d’études et de recherche et à payer les frais de déplacement de chercheurs issus de toutes les disciplines et de créateurs québécois, surtout des auteurs, invités à représenter le Québec dans différents colloques internationaux.
Aux dires de Serge Jaumain, le président de l’AIEQ, le gouvernement du Québec « tue tout à fait le réseau en faisant cela. Il est clair que l’AIEQ, devant une telle décision, est condamnée à disparaître. » Pourtant, un grand nombre de Québécois, tels Dany Laferrière et Monique Proulx, ont profité de ses fonds pour représenter le Québec dans des colloques à l’étranger.
À force de sabrer des peccadilles dans des programmes culturels, ce gouvernement nous démontre une démarche à courte vue sur les « vraies affaires », une stratégie qui, à moyen terme, aura des conséquences négatives sur des retombées économiques importantes liées étroitement au rayonnement du Québec ici et à l’étranger
quebechebdo 24 décembre 2014
vigile.net tribune libre 24 décembre 2014
Henri Marineau

