Jusqu’où ira le nombre de doses requises?
Depuis le début de la pandémie, quoique je ne fusse pas très convaincu de la pertinence de certaines mesures sanitaires, notamment la double vaccination, je me suis plié « docilement » à l’ensemble de ces mesures.
Récemment, le titre d’un article de CBC-Radio-Canada intitulé « Des personnes âgées ou vulnérables vaccinées risquent encore de mourir de la COVID-19 » m’a littéralement sidéré. En conclusion de l’article, on peut y lire : « Si vous ne pouvez pas avoir une troisième dose, alors vous devez agir comme si vous n’aviez pas été vacciné, parce que vous n’êtes peut-être plus protégé ». Ahurissant!
En termes clairs, si je ne reçois pas de troisième dose, je dois me comporter comme au début de la pandémie, à savoir reconfiné. C’est le jour de la marmotte qui reprend son cours. Pardieu, jusqu’où ira le nombre de doses requises pour être un jour définitivement immunisé contre la COVID-19 et tous les variants qui émergent et émergeront probablement…? En réalité, je me sens pris dans un étau qui se referme petit à petit au fur et à mesure que les variants font subitement leur apparition!
Selon Rodney Russell, professeur d’immunologie et spécialiste de maladies infectieuses à l’Université Memorial de Terre-Neuve-et-Labrador,« les plus récentes données ont démontré que le vaccin perd de son efficacité après six mois et même avant. Et puisque les personnes âgées sont les premières à avoir reçu leur vaccin, elles sont les premières à voir une baisse de leur immunité »
Maintenant que j’ai mis le pied dans l’engrenage, il m’est difficile, voire impossible de reculer. À 74 ans, considéré comme une personne « vulnérable », je devrai me résigner à recevoir la fameuse troisième dose.
À quand la quatrième dose? Six mois plus tard?
vigile.quebec tribue libre 19octobre 2021
Henri Marineau

