Institut national d’excellence en éducation

L’idée de la création d’un Institut national d’excellence en éducation (INEE) n’est pas aussitôt lancée qu’elle est déjà contestée par un groupe de 70 chercheurs qui jugent cette nouvelle structure inutile et centralisatrice alors que le ministre de l’Éducation Sébastien Proulx avance qu’il faut décentraliser l’éducation au niveau des écoles.

À mes yeux, la vraie question réside dans l’apport potentiel d’un tel Institut en relation avec la réussite des élèves, car, il faut en être conscient, les efforts de tous les intervenants en éducation, y compris les chercheurs, doivent converger vers l’objectif de la réussite scolaire

Dans cette foulée, il m’apparaît essentiel que cet Institut, s’il voyait le jour, sache s’entourer d’intervenants possédant l’expertise de la gestion quotidienne de l’école, à savoir d’abord les enseignants qui demeurent les premiers responsables du cheminement des élèves.

Si, comme le prétend la professeure Monique Brodeur, l’instigatrice du projet, « la recherche en éducation est tellement «foisonnante» au Québec qu'on s'y perd » et qu’il faudrait « mettre de l’ordre » dans tout ce qui se publie sur le sujet, il ne faudrait surtout pas que cet Institut devienne une autre superstructure ministérielle dont les fruits du travail demeureront sur les tablettes du ministère…Et, pour ce faire, le milieu scolaire doit être prioritairement partie prenante dans cette aventure.

quebechebdo 23 mai 2016
 

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