Genie, en perte d’identité

D’entrée de jeu, je dois vous confier que je suis un fan d’Eugenie Bouchard depuis qu’elle s’est hissée chez les professionnels, particulièrement en raison de ses origines québécoises.

Toutefois, même si j’avais certains doutes sur son attachement à sa société d’origine, je suis contraint d’admettre, dans la foulée de Mathieu Bock-Côté, que « … même si elle s’appelle Bouchard, elle¬¬ ne sait pas trop quoi faire de ses origines québécoises. Elle l’a déjà confessé en conférence de presse en 2014: elle est fière de ne pas avoir l’accent québécois. »

Dommage qu’Eugenie, attirée par la culture américaine, n’ait pas conservé son image d’athlète fière d’être québécoise, sa terre natale qui l’a vu franchir un à un les échelons de sa carrière prolifique. C’est Henry David Thoreau qui disait : « Si je ne suis pas moi, qui le sera? »  Une question à laquelle devrait répondre Eugenie Bouchard avant d’être engouffrée complètement dans le cyclone de l’assimilation!

quebechebdo 29 juillet 2016
 

Laisser un commentaire

Vous devez être connecté pour laisser un commentaire.
Accéder à la page de connection.
Créer un compte sur henrimarineau.com.