Féminicides: agir auprès des hommes violents

Âgée de 28 ans, Rebekah Harry a succombé à ses blessures et est devenue la septième femme à mourir sous les coups de son conjoint en moins de six semaines au Québec. Un fléau catastrophique qui ne cesse de prendre de l’ampleur.

La question : quels sont les facteurs qui sont susceptibles de contribuer à cette escalade des féminicides? À mon avis, j’en perçois tout au moins trois. D’entrée de jeu, on ne peut passer sous silence le manque de ressources matérielles et humaines pour venir en aide aux femmes battues par leur conjoint, une situation dramatique dénoncée par les responsables des maisons pour femmes battues depuis des lunes.

Ensuite, les confinements imposés par la pandémie ont surement contribué aux manifestations de violence conjugale, les deux conjoints étant souvent cantonnés dans des lieux exigus qui ne peuvent que favoriser les scènes de ménage qui risquent parfois à pousser le conjoint à commettre l’irréparable.

Enfin, et non le moindre facteur, les ressources pour venir en aide aux hommes pris avec un problème de violence sont nettement insuffisantes. Et pourtant, les hommes violents constituent le démarreur conduisant aux catastrophes auxquelles nous sommes de plus en plus témoins, Conséquemment, un coup de barre radical doit être donné en amont si notre société aspire à diminuer un tant soit peu ces scènes atroces dans une société dite civilisée. .

vigile.net tribune libre 24 mars 2021

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