Convergence des forces souverainistes

S’il est un sujet qui a fait couler beaucoup d’encre au cours des dernières années sur la scène politique provinciale, c’est bien la convergence des forces souverainistes. À cet effet, une lettre co-signée par Pierre Karl Péladeau et la députée Véronique Hivon, responsable du dossier de la convergence, fait état que le Parti québécois est ouvert à l’idée de faire une large place aux forces progressistes, avec lesquelles il souhaite établir une « feuille de route commune » et bâtir « un véritable projet de société ».

Malgré certains doutes qui m’habitent encore sur la réussite d’un tel projet, le PQ marque un point essentiel en déclarant dans cette missive que « l’appel aux brebis égarées » est terminé, qu’il reconnaît qu’il « n’a pas le monopole de la souveraineté… [et que] la diversité au sein du mouvement indépendantiste ne constitue pas une faiblesse mais une véritable force. » Une prise de position fondamentale compte tenu de la chasse-gardée que le PQ entretient sur le « monopole de la souveraineté » depuis des décennies.

La coalition OUI-Québec (Organisations unies pour l'indépendance), qui regroupe les partis souverainistes et des acteurs de la société civile, est surement un pas dans la bonne direction. Une rencontre est prévue dans les prochains jours. Les attentes sont élevées. Les guéguerres de clochers doivent rapidement prendre le chemin du placard. L’heure est aux idées dénuées de toute partisanerie, à défaut de quoi la convergence des forces souverainistes se retournera, encore une fois, en vœu pieux…

quebechebdo 24 avril 2016
vigile.net tribune libre 26 avril 2016
Le Journal de Québec 27 avril 2016
 

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