Carney en pleine contradiction
Au cours de sa rencontre avec le président Trump, le premier ministre du Canada, Mark Carney, s’est érigé en ardent défenseur de la souveraineté du Canada en insistant sur la prémisse à l’effet que le Canada n’était pas à vendre, répliquant ainsi aux velléités répétées ad nauseam d’annexion du Canada en tant que 51e État américain de la part du grand Orange.
Or le même Mark Carney, ex-gouverneur de la banque centrale d’Angleterre où il a vécu quelques années, a décidé d’inviter le roi Charles III, roi du Canada selon la Constitution canadienne, pour faire la lecture du prochain discours du Trône au Sénat.
Autrement dit, aux yeux de Mark Carney, il n’y a aucune contradiction à prôner d’un côté la souveraineté du Canada et de l’autre sa dépendance en invitant le monarque et Chef d’État, le roi du Royaume-Uni dans lequel fait partie le Canada, pour procéder à l’ouverture officielle de la session parlementaire à Ottawa. Cherchez l’erreur…
vigile.quebec tribune libre 8 mai 2025
Henri Marineau

