Cachez le dessous de ces seins!

L'UQAM est en pleine tornade médiatique depuis qu'une finissante, Hélène Boudreau, a publié des portraits osés d'elle-même affichant le logo de l’université. Une décision prise, selon les dires de la bachelière, à la défense de la détabouisation des femmes qui travaillent dans le « sex work » et qui « peuvent avoir de multiples facettes ».


En contrepartie, la direction de l’UQAM poursuit actuellement l’étudiante pour 125 000$, l'établissement reprochant à la jeune étudiante que la photo d'elle exhibant le dessous de ses seins avec le logo de l’université nuise à la réputation de l’établissement.


En réalité, nous assistons à un duel entre la défense d’une cause et l’image d’une institution universitaire. En termes clairs, la cause défendue par Hélène Boudreau porte-elle vraiment préjudice à la réputation de l’UQAM, tel qu’allégué par l’Université? La démarche d’Hélène Boudreau associant l’université aux filles de rue n’atteint-elle pas son objectif, à savoir que les deux situations peuvent très bien être conciliables?


Je suis d’avis que l’intention de la bachelière n’était nullement de nuire de quelque manière à la réputation de l’UQAM. Bien au contraire, le milieu universitaire fait partie intégrante de sa démarche visant la réinsertion du statut des travailleuses de rue dans les milieux académiques de haut niveau.

vigile.quebec tribune libre l7 avril 2021

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