« Aidez-moi avant que je fasse une niaiserie! »
Encore une fois, il aura fallu attendre une autre tragédie comme celle de Warwick, pour que les médias remettent le spot sur le désarroi de certains hommes aux prises avec des intentions suicidaires qui risquent d’amener leurs enfants avec eux à la suite d’une rupture amoureuse suivie de procédures judiciaires autour de la garde des enfants.
Alors s’ensuivent des appels à l’aide qu’André Beaulieu, le directeur général du centre de ressources pour hommes Auton’hommie, entend environ 700 fois par année dont 60% sont liés à une rupture amoureuse.
Difficile d’éprouver de la sympathie pour un père qui entraîne avec lui ses deux enfants dans la mort et pourtant, ose dire M. Beaulieu, « il le faudrait »…une sympathie qui devrait se traduire en amont des problèmes conjugaux, à savoir par la création de véritables services d’aide aux hommes en détresse psychologique, actuellement insuffisants et inadéquats, poursuit le dg de l’organisme de Limoilou.
M. Beaulieu est formel, les ressources manquent à l’appel de ces hommes désemparés…Il est plus que temps que les gouvernants établissent la communication avec ces hommes pour qu’ils puissent être aidés avant de « faire une niaiserie » comme Jocelyn Marcoux, le père de Lindsey et Karen!
quebechebdo 12 juillet 2012
Le Devoir 13 juillet 2012 "Le drame de Warwick"
Henri Marineau

