À quand le français intensif?

Un climat de grogne s’installe chez les enseignants du primaire devant l’intention du gouvernement Charest d’imposer l’enseignement intensif de l’anglais dans toutes les classes de 6ième année francophones du Québec d’ici l’année scolaire 2015-2016.

Une mesure d’autant plus anti-pédagogique qu’elle touche tous les élèves, y compris ceux qui éprouvent déjà des difficultés d’apprentissage et qui se verront par le fait même amputés de la moitié de leurs périodes de cours dans le autres matières, dont le français.

Encore une initiative parachutée des bureaux du ministère de l’Éducation sans que les enseignants n’aient été consultés sur le sujet. Une directive ministérielle qui place les enseignants dans le rôle ingrat de simples exécutants !

Une attitude encore une fois méprisante de Jean Charest qui, dans la lignée des écoles passerelles, ouvre plus grandes les écluses, favorisant de ce fait le déversement d’une utilisation abusive de l’anglais au détriment de notre langue maternelle.

Et tout ce branle-bas à une époque où les critiques fusent de partout concernant la piètre connaissance de la langue maternelle par notre jeunesse québécoise. À mon sens, la vraie solution à ces problèmes de méconnaissance de notre langue se retrouve dans la réponse à cette question : « À quand le français intensif ? »

vigile.net tribune libre 9 décembre 2011
quebechebdo 9 décembre 2011 (version abrégée)

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