La « mauvaise blague » de Legault

1 mai 2022

À force de trôner sondage après sondage comme le roi de la scène politique au Québec, le premier ministre François Legault agit parfois comme s’il était dans son salon avec des amis, ce qui l’autorise à lancer de mauvaises blagues à ses amis d’en face. Or, cette fois-ci, c’est le député libéral de Mont-Royal, Pierre Arcand, qu’il a choisi comme dindon de la farce.

L’histoire se déroule au moment où Pierre Arcand s’apprête à poser une question au Salon bleu. Au même moment, François Legault, hors micro, lance: «Il est pas mort, lui?», Une blague pour le moins «déplacée» qui démontre à quel point la CAQ prend de plus en plus ses aises à l’Assemblée nationale.

Et pourtant, la réalité est que la CAQ a remporté 37,4% des voix contre 57,9 % pour les trois autres partis. Or, François Legault a développé une tendance à oublier que les députés des partis d’opposition sont plus nombreux que l’ensemble de ses députés et, qu’en ce sens, il devrait faire preuve de civilité envers eux, d’autant plus que Pierre Arcand fait partie de la vieille garde et qu’il a consacré une bonne partie de sa vie à la politique active.

En terminant, je vous laisse sur cette pensée de la journaliste, écrivaine et femme politique française, Françoise Giroud: «Souvent, ceux qui sont au pouvoir se croient invulnérables». Le pouvoir quasi absolu de François Legault aurait-il contribué à développer chez lui un sentiment d’invulnérabilité? Le cas échéant, il aurait tout avantage à retrouver l’humilité dont il vante les mérites régulièrement, et à s’adresser à ses adversaires avec tout le respect qu’ils méritent…

vigile.quebec tribune libre 30 avril 2022

L’école « en souffrance »

1 mai 2022

C’est le titre de l’ouvrage de la sociologue Marie-France Maranda, publié aux Presses de l’Université Laval. Après un an passé dans une école secondaire en milieu défavorisé, Mme Maranda attribue la détresse des enseignants à une multitude de facteurs: l’intégration d’un trop grand nombre d’élèves en difficultés, le manque de temps, les situations d’urgence, la complexité des tâches, la lourdeur de la bureaucratie, la précarité de l’emploi.

Ce portrait négatif est-il attribuable au fait qu’il provient d’une école en milieu défavorisé? Mme Maranda réplique que la deuxième partie de la recherche, présentement en cours, tend à démontrer des résultats comparables d’une école à l’autre, peu importe le milieu.

Dans ces circonstances, il ne faut pas s’étonner que 20% des nouveaux enseignants abandonnent la profession au cours des cinq premières années! À mon sens, il est urgent que l’école soit remise entre les mains des principaux intervenants en éducation, soit l’équipe-école et les parents!

Pour ce qui est des ressources humaines et matérielles inhérentes aux problèmes engendrés par les élèves éprouvant des besoins particuliers, il appartient au gouvernement de dégager les fonds nécessaires…selon moi, le rôle prioritaire qu’il devrait jouer et ce, pour le plus grand bien des enseignants et le meilleur épanouissement de notre jeunesse sur les bancs d’école!

vigile.quebec tribune libre 30 avril 2022

 

SOS violence conjugale lance un SOS

29 avril 2022

Aussi paradoxal que cela puisse paraître, SOS violence conjugale, dont la mission est d’offrir des services d’accueil, d’information et de soutien aux victimes, à la population et à toutes les personnes touchées par la violence conjugale, serait aux prises avec un climat de travail «malsain et toxique». Allégations de violence psychologique, perte de confiance en la direction, démissions en série, ministres interpellés et syndicat mis en demeure, rien ne va plus chez SOS violence conjugale..

Imaginez l’aberration d’un organisme appelé à intervenir dans des cas de violence conjugale alors que les intervenants subissent un traitement similaire dans leur lieu de travail à celui qu’ils son appelés à soutenir dans la vie conjugale des plaignantes. C’est la quadrature du cercle.

« Je sens souvent qu’on me répond comme si j’étais une idiote. Ça, ça arrive régulièrement. Je trouve vraiment qu’on n’est pas valorisées. » « C’est la folie complète. Pendant qu’il y a une pénurie de main-d’œuvre partout et que tout le monde aide à améliorer les conditions de travail, la direction fait un recul de 30 ans en arrière et pense qu’on a encore le droit d’exploiter le monde », témoignent deux intervenantes qui ont choisi de garder l’anonymat de peur de représailles de la part de la direction.

De son côté, la directrice générale Jocelyne Jolin soutient que les allégations troublantes liées au climat de travail au sein de SOS violence conjugale sont non fondées mais refuse toutefois de préciser de quelle manière elle est parvenue à cette conclusion. Par courriel, Mme Jolin confirme avoir pris connaissance des doléances exprimées par les employées de SOS violence conjugale dans la lettre envoyée à deux ministres du gouvernement du Québec. Mais le dossier serait clos, selon elle.

Le syndicat de SOS violence conjugale a dénoncé l’ambiance de travail dans une lettre adressée à la ministre responsable de la Condition féminine, Isabelle Charest, ainsi qu’au ministre de la Justice, Simon Jolin-Barrette. Dans un contexte où les féminicides sont en croissance, il est temps que les ministres concernés répondent à l’appel à l’aide des intervenantes de SOS violence conjugale. Ce doit être une priorité!

vigile.quebec tribune libre 27 avril 202

Les baby-boomers en voie d’extinction

29 avril 2022

Selon les travaux de Statistique Canada sur les données du dernier recensement, l’un des groupes démographiques les plus importants et influents, les baby-boomers (56 à 75 ans), qui représentaient 41,7% de la population canadienne en 1966, ne représentent aujourd'hui que 24,9 % de la population canadienne.

Le poids démographique des baby-boomers a reculé de 3,1% entre 2016 et 2021.C’est la première fois depuis 56 ans que le poids démographique des baby-boomers passe sous le cap des 25%, principalement en raison de la mortalité plus élevée liée à leur groupe d’âge. Au Québec, les 65 ans et plus représentent 20,6 % de la population, soit plus de 1 personne sur 5.

Ces transformations générationnelles auront certes un impact sur la société, notamment chez les baby-boomers vieillissants qui redéfiniront le concept de la retraite et de la fin de vie par rapport aux autres générations. Le fait qu’ils aient eu moins d’enfants que leurs parents, qu’ils restent plus longtemps sur le marché du travail et qu’ils vivront probablement plus vieux que leurs parents aura certainement un impact sur les soins de santé et les services sociaux dont ils auront de plus en plus besoin au cours des prochaines années.

Toutefois, par-dessus tout, le désir d’autonomie des baby-boomers aura immanquablement un impact majeur sur le développement des soins à domicile qui continuent d’être les parents pauvres de notre système de santé. Conséquemment, le ministre Christian Dubé devra pallier les lacunes eu égard aux soins à domicile dans son projet de refondation du système de santé québécois.

vigile.quebec tribune libre 27 avril 2022
Le Soleil 30 avril 2022

Des funérailles nationales pour Guy Lafleur

25 avril 2022

C’est maintenant confirmé, Guy Lafleur aura droit à des funérailles nationales, lesquelles sont offertes aux différentes personnalités ayant joué un rôle majeur dans la société en ayant marqué leur domaine d'activité. Seulement deux autres joueurs du CH ont eu droit à ces honneurs, soit Maurice Richard en 2000 et Jean Béliveau en 2014.

Au-delà de sa carrière prolifique en tant que joueur de hockey exceptionnel, Guy Lafleur, l’homme, rayonnait auprès de ses fans par sa générosité et sa disponibilité lorsqu’ils lui demandaient un autographe, massés autour de lui tel un essaim d’abeilles. Guy Lafleur appartenait à ses fans et rien ne pouvait briser ce lien de confiance et d’amitié qu’il leur vouait.

Lorsqu’il sautait sur la patinoire, le démon blond soulevait les milliers de spectateurs qui, au son de «Guy, Guy, Guy» lui donnaient des ailles. Rien ne pouvait l’arrêter. Ses yeux étaient rivés sur le fond du filet jusqu’à ce que la lumière rouge s’allume et que la foule se lève et applaudisse à tout rompre leur héros.

Le visage souriant de Guy Lafleur est imprimé à jamais dans l’imaginaire québécois, Le démon blond fait partie des légendes du Québec avec le Rocket et le Gros Bill. Trois générations de joueurs de hockey qui ont marqué à jamais la scène sportive des dernières décennies au Québec et partout au Canada.

Conséquemment, je suis d’avis que Guy Lafleur a «joué un rôle majeur dans la société» et qu’à cet effet, il mérite amplement que le gouvernement lui offre des funérailles nationales pour le rayonnement qu’il a suscité auprès de la population tout au cours de sa carrière.


quebechebdo tribune libre 24 avril 2022

« J’aurai tout donné »

24 avril 2022

Lors d’une entrevue accordée au journaliste Réjean Tremblay en 2020 par Guy Lafleur, le journaliste, à la fin de la rencontre, demande au démon blond: «Dis-moi Guy, qu’est-ce que tu aimerais que les gens retiennent de toi?» Il y eut un long silence pendant lequel Guy Lafleur laissa échapper quelques larmes, et, d’un ton sérieux, Lafleur regarda son interlocuteur droit dans les yeux et lui répondit: «J’aurai tout donné».

Eh bien ,c’était beaucoup ça, Guy Lafleur, donner à ses coéquipiers du CH par l’ardeur qu’il mettait pour parvenir à la victoire, donner à ses innombrables fans partout dans les arénas de la LNH en se montrant toujours disponible pour signer des autographes, donner aux journalistes à qui il ne refusait jamais une entrevue après un match, donner à des organismes de bienfaisance, telles la recherche sur les maladies mentales et sur le cancer, donner beaucoup de temps au développement de la cause du hockey féminin, etc…

Depuis le tournoi international pee-wee de Québec où il démontrait déjà des talents hors de l’ordinaire, Guy Lafleur a attiré les foules partout où il a évolué tout au long de sa carrière Il est vite devenu un héros par sa rapidité à se déplacer sur la patinoire avec la rondelle et son lancer puissant et précis qui désarmait les gardiens et qui créait une véritable euphorie dans les estrades.

Dans la glorieuse histoire du Tricolore, Guy Lafleur a sa place aux côtés de Maurice Richard et Jean Béliveau, trois étoiles du hockey qui ont marqué leur génération respective par leur talent exceptionnel, mais aussi et surtout par leur désir de vaincre implacable.

Aujourd’hui, le Québec perd un grand homme dont les dimensions humaines outrepassent grandement le joueur de hockey. En réalité, les Québécois perdent un ami qu’ils ont chéri tout au cours de sa phénoménale carrière On ne peut que le remercier infiniment d’«avoir tout donné»… Merci à toi, Guy, mission accomplie!


vigile.quebec tribune libre 24 avril 202

Véronique Hivon ou la politique transpartisane

24 avril 2022

La marraine de la Loi sur l’aide médicale à mourir, la députée péquiste de Joliette, Véronique Hivon, tire sa révérence après quatre mandats. «Après une longue et profonde réflexion, j’ai pris la difficile décision de ne pas solliciter un cinquième mandat l’automne prochain. Je fais ce choix à un moment où ma flamme et ma combativité sont toujours bien présentes, mais où elles sont accompagnées d’un besoin devenu irrépressible de trouver un espace de liberté et de normalité», a-t-elle déclaré devant des militants réunis à Joliette.

J’estime que Véronique Hivon était une politicienne hors norme, pour qui le pouvoir n’était pas nécessaire pour obtenir des gains en politique. La députée de Joliette pratiquait une politique transpartisane qui la situait au-delà des lignes de parti, et qui lui permettait de réaliser des projets dans des sphères délicates en équipe avec des collègues de tous partis confondus.

Aux yeux de Véronique Hivon, il est «possible» de «faire bouger et évoluer» la politique. «Moi, l’opposition, j’y ai trouvé mon compte», a dit celle qui y aura passé 12 de ses 14 années en politique active. «J’ai aimé chaque minute de cette vie politique trépidante parce que oui, quand on s’investit et qu’on reste fidèle à nous-mêmes, on est capables de changer les choses de l’intérieur», a-t-elle insisté. «La politique, ça fonctionne, c’est un moteur extraordinaire de changement.»

Tout au long de sa carrière en politique active, Véronique Hivon a gardé le cap sur la transparence dans ses rapports avec l’ensemble des députés tout en maintenant un respect constant envers eux nonobstant leurs différences de points de vue. Elle a constamment fait preuve d’une détermination exemplaire dans la défense des dossiers qui lui ont été confiés.

Enfin, le Parti québécois perd non seulement une députée dévouée mais aussi une partisane inconditionnelle de la cause de l’indépendance du Québec pour laquelle elle a toujours répondu présente.

Le Soleil (version internet) 23 avril 2022
vigile.quebec tribune libre 24 avril 2022

Disqualifiés en raison de leur nationalité

22 avril 2022

C’est maintenant officiel, Wimbledon exclut les Russes et les Bélarusses du tournoi majeur sur gazon en raison de la guerre en Ukraine. Les athlètes Daniil Medvedev, no 2 mondial, Andrey Rublev (8e), Aryna Sabalenka (4e et demi-finaliste l'an dernier), Anastasia Pavlyuchenkova (15e) et Viktoria Azarenka (ex-no 1 aujourd'hui 18e) ne pourront donc pas défendre leurs chances à Londres. «Dans les circonstances d'une agression militaire injustifiée et sans précédent, il serait inacceptable que le régime russe tire le moindre bénéfice de la participation de joueurs russes ou bélarusses», argue les organisateurs du tournoi dans un communiqué.

En bref, tous ces joueurs de tennis se retrouvent ostracisés pour une guerre dont ils ne sont aucunement responsables. De son côté, l'Association of Tennis Professionals(ATP) estime «que la décision prise unilatéralement par Wimbledon d'exclure les joueurs russes et bélarusses des tournois sur gazon cette saison est injuste et peut causer un précédent dommageable au tennis. La discrimination basée sur la nationalité constitue une violation de nos accords avec Wimbledon aux termes desquels la participation d'un joueur n'est basée que sur son classement».

Enfin, The Times laissait entendre, avant l'annonce officielle, qu'après quasiment deux mois de pourparlers, les organisateurs de Wimbledon allaient interdire la participation des joueurs russes et bélarusses plutôt que d'adhérer à une solution de compromis proposée par le gouvernement britannique, ces négociations visant à ce que ces joueurs signent une déclaration par laquelle ils ne feraient pas de commentaires favorables au président russe Vladimir Poutine, une mesure que les organisateurs ont refusée, alléguant qu’elle pourrait avoir un impact négatif sur les familles des joueurs.

Conséquemment, force est de constater que le sport et la politique ne font décidément pas bon ménage, et qu’il est primordial de ne considérer que le critère «classement» pour permettre à un joueur de participer à un tournoi.

vigile.quebec tribune libre 22 avril 2022

Troisième lien et étalement urbain

21 avril 2022

De toute évidence, le maire de Québec, Bruno Marchand, n’en démord pas, tant et aussi longtemps que le ministre des Transports, François Bonnardel, ne lui présentera pas de solutions aux problèmes d’étalement urbain suscité par la dernière mouture du troisième lien, il ne donnera pas son appui au projet.

«Si le ministre nous dit qu'il y a de l'étalement urbain et que c'est pas grave, que c'est une bonne chose, et que des municipalités de Bellechasse veulent se développer de cette façon-là [...] c'est sûr qu'on ne pourra pas s'entendre», argue Bruno Marchand. À ses yeux, le problème réside dans le fait que des gens vont s'éloigner des grands centres et faire des dizaines de kilomètres par jour en auto pour travailler dans les centres-villes, des déplacements en voiture qui bien sûr contribueront davantage aux changements climatiques. En ce qui a trait au transport en commun, qui semble la voie de prédilection du maire concernant le troisième lien, «on est rendus avec des voies réservées à temps partiel», conteste le maire de Québec.

De son côté, le maire de Lévis, Gilles Lehouillier., se trouve à des années-lumière de son vis-à-vis de la rive nord. «Est-ce que l’étalement urbain, ça signifie que les communautés ne peuvent plus se développer ? C’est un non-sens. Sinon, fermons les régions. Laissons Québec et Montréal, puis c’est fini. Faisons des parcs nationaux dans les régions», a-t-il répliqué aux arguments de M. Marchand.

En ce qui me concerne, je suis plutôt d’avis qu’un troisième lien entre Québec et Lévis devrait surtout desservir le transport en commun qui pourrait, par exemple, prendre la forme d’un tramway ou d’un métro. De cette façon, le troisième lien permettrait d’éviter l’étalement urbain et ses conséquences néfastes sur la pollution.

quebechebdo tribune libre 21 avril 2022
vigile.quebec tribune libre 22 avril 2022

L’école privée, une tradition à conserver

20 avril 2022

L’une des conclusions d’un sondage réalisé en février par la firme CROP auprès de 1000 parents d’enfants âgés de 20 ans ou moins, à la demande du mouvement École ensemble, qui milite pour un système d’éducation plus égalitaire, révèle que la grande majorité des parents québécois, soit 85% des parents interrogés, sont favorables à l’implantation du modèle finlandais en éducation, dans lequel les écoles privées subventionnées à 100 % accueillent les élèves de leur quartier, sans sélection ni frais de scolarité.

L’école privée «publique»

Conséquemment, nonobstant le fait que les écoles privées aient toutefois conservé leur statut autonome et indépendant, l’école privée, subventionnée en partie par l’État au Québec, une partie des frais de scolarité assumée par les parents, deviendrait une école privée «publique» contrainte de sélectionner sa clientèle dans le quartier où elle se situe.

Partant de l’objectif fort louable de viser un système d’éducation plus égalitaire, j’émets des réserves eu égard à l’obligation pour les écoles dites «privées» de limiter les inscriptions des élèves au quartier où l’école est située, l’autonomie de leur statut étant de ce fait réduit significativement.

Dans la foulée du modèle finlandais, force est de constater que les écoles privées ne conservent que le nom, leur modèle étant en réalité un copier-collé de l’école publique qui renie la raison même de leur existence. En réalité, l’école privée devient une école de quartier au même titre que l’école publique.

Le libre choix

Le libre choix demeure un principe sociétal fondamental dans une démocratie. Aussi m’apparaît-il essentiel de laisser ce choix aux parents qui désirent inscrire leur enfant dans une école privée. Par ailleurs, à ceux qui arguent que les parents plus démunis ne peuvent bénéficier de ce choix, je répondrai que la plupart des écoles privée disposent d’une fondation qui peut répondre à ces parents en leur offrant des bourses d’études.

Une saine compétition

Depuis plusieurs années, les écoles publiques se sont inspirées des écoles privées dans plusieurs sphères organisationnelles, tels les programmes spéciaux en sports-études ou en arts-études. De plus, la structure de responsable de cycle dont le but est de suivre l’évolution des élèves sur les plans académique et comportemental au privé fait maintenant partie des modèles privilégiés de plusieurs école publiques.

En bref…

L’école privée a contribué et contribue encore à maintenir un standard d’excellence dans le système d’éducation au Québec. Aussi suis-je d’avis qu’elle doit poursuivre sa mission tout en s’assurant d’offrir ses services à tous les jeunes nonobstant la précarité de la situation financière de leurs parents..

vigile.quebec tribune libre 20 avril 2022