Performance de Legault au Face-à-Face

19 septembre 2022

Après quelques jours de recul, j’aimerais apporter ma petite contribution eu égard au Face-à-Face diffusé sur TVA, notamment sur la performance de François Legault qui, soit dit en passant, semblait trouver bien lourd l’exercice auquel il devait se prêter.

J’entends par là le visage bougon de « pitbull » qu’il affichait lorsqu’il écoutait les questions des autres chefs comme s’il avait l’intention de les attaquer continuellement. Je veux bien croire qu’il a subi un barrage de questions de la part de ses adversaires (ce qui est tout à fait normal en tant que premier ministre sortant) mais il aurait pu, en tout respect, se passer du ton acrimonieux, voire méprisant, envers les chefs de partis.

Quant au fond des questions, il est plutôt demeuré vague et même parfois contradictoire, notamment sur les études sur le troisième lien entre Québec et Lévis, à tel point que le lendemain du débat, il crachait le morceau en point de presse en avouant qu’il n’y avait pas encore d’étude sur le troisième lien alors que, quelques jours auparavant, il avait argué que, compte tenu des nombreux travailleurs qui sont en télétravail maintenant, les experts devaient adapter leurs études en fonction de cette nouvelle réalité.

En termes clairs, François Legault devra retrouver son calme, son sourire et sa cohésion à défaut de quoi il risque d’en subir les conséquences lors du prochain sondage, une deuxième baisse consécutive substantielle de la CAQ dans l’opinion des Québécois pouvant changer complètement la donne eu égard à la répartition des résultats dans l’ensemble des partis.

vigile.quebec tribune libre 18 septembre 2022

Lucien Bouchard est-il souverainiste?

19 septembre 2022

Dans un article publié dans Le Quotidien du 2 avril 2013 sous le titre « Lucien Bouchard n'a jamais été souverainiste », l’auteur reprend les paroles tirées des Mémoires de l’ex-ministre péquiste Jean Garon qui « estime que Lucien Bouchard n'a jamais été souverainiste » mais plutôt « un nationaliste profondément conservateur, ancré dans le passé religieux du Québec, et jamais un souverainiste social-démocrate. »

En juin 2022, lors du dévoilement de la statue du premier ministre Jacques Parizeau derrière l'Assemblée nationale. Lucien Bouchard, en mêlée de presse, a reconnu que « l'ancien parti qu'il a dirigé, le Parti québécois, était dans une posture difficile à quelques mois des élections. Le PQ est à la traîne, selon ce que suggèrent les sondages.C'est clair que ça ne va pas bien au PQ » en ajoutant que « les partis sont des véhicules qui peuvent être remplacés, qui durent le temps que ça rend service. » Enfin, aux yeux de Lucien Bouchard, la souveraineté demeure pour lui une nécessité qui doit peut-être pour le moment être revue pour la transformer en d'autres projets, selon ses propres mots. Plutôt démobilisant comme argumentaire, n’est-ce pas ?

En ce qui me concerne, sa stratégie sur les « conditions gagnantes » lorsqu’il était premier ministre du Québec, une stratégie héritée en droite ligne de l’« étapisme » de Claude Morin qui nous a conduits à la question alambiquée du référendum de 1980, m’a toujours fait triturer les méninges à tel point que je me suis souvent demandé si, dans la tête de Lucien Bouchard, les conditions gagnantes ne s’érigeaient pas comme un mur (ce qui faisait son affaire) devant la faisabilité de la souveraineté du Québec

De toute évidence, Lucien Bouchard n’accorde pas la priorité à la souveraineté qui « doit peut-être pour le moment être revue pour la transformer en d'autres projets, selon ses propres mots. » Mais à quels projets fait allusion l’ex-chef du PQ ? Je serais très curieux de l’entendre à ce sujet au lieu de lancer un ballon d’essai.


vigile.quebec tribune libre 18 septembre 2022

Et le gagnant est…

17 septembre 2022

Comme il fallait s’y attendre, le Face-à-Face diffusé sur les ondes de TVA a donné lieu à des attaques groupées contre le premier ministre sortant François Legault. Or, selon la tradition, il est de mise de déterminer un gagnant à la sortie du débat des chefs.

D’entrée de jeu, la cacophonie à laquelle on a eu droit tout au cours du débat a laissé peu de place aux véritables échanges d’idées si bien qu’il devient difficile de déterminer un candidat qui est vraiment sorti des rangs.

Toutefois, il en est un qui a pu, à travers le charabia, se distinguer par son calme et son ton plus civilisé de telle sorte qu’il a pu « livrer la marchandise ». Je veux parler ici du chef du Parti québécois, Paul St-Pierre Plamondon (PSPP) dont la clarté du message contrastait avec le climat cacophonique engendré par les autres participants qui, pour la plupart, ne pouvaient terminer leur argumentaire, interrompus par le modérateur qui n’avait d’autre choix que de les interrompre.

Par moments, « les couteaux volaient bas » mais toujours PSPP est demeuré respectueux de ses adversaires et resté fidèle à sa plateforme électorale. Pour toutes ces raisons, je le proclame gagnant de ce Face-à-Face aux allures d’un champ de bataille complètement désordonné.

vigile.quebec tribune libre 16 septembre 2022

Le vrai visage de Pierre Poilievre?

15 septembre 2022

Aussitôt élu à la tête du Parti conservateur du Canada (PCC), le nouveau chef, Pierre Poilievre, sort l’artillerie lourde contre le député de la circonscription de Richmond-Arthabaska, Alain Rayes, l’ex-lieutenant conservateur au Québec, en envoyant un message texte aux électeurs du comté exigeant la démission du député qui, dit-il, « a décidé de ne pas combattre l'inflation de Trudeau avec l'équipe unie de Pierre Poilievre » en quittant le PCC pour siéger comme député indépendant.

Or, paradoxalement, en exigeant la démission d’Alain Rayes, Pierre Poilievre ouvre la porte à une élection partielle et aux dépenses substantielles qu’elle occasionne, lui qui s’est fait le grand défenseur des dépenses publiques tout au long de la course à la chefferie.

À mon sens, le message qu’envoie le nouveau chef à ses troupes est clair : vous marchez au pas ou vous quittez la parade. En bref, c’est l’omerta. Pour un chef qui s’est engagé à créer l’unité dans le Partii conservateur déjà divisé entre la droite libertarienne et la gauche conservatrice, il m’apparaît clair que ce n’est pas à force d’intimidation et de peur qu’il y parviendra.

Cette sortie fracassante augure-t-elle du vrai visage de Pierre Poilievre? Quoi qu’il en soit, je suis persuadé que Justin Trudeau doit emmagasiner des munitions qu’il se fera un plaisir de lui lancer dès le début de la session parlementaire.

vigile.quebec tribune libre 15 septembre 2022

Charles III et l’avenir de la monarchie

14 septembre 2022

De toute évidence, le nouveau monarque, Charles III, n’a pas le charisme de sa défunte mère, Élisabeth II, qui a régné d’une main de fer dans un gant de velours pendant sept décennies. Dans ces circonstances, il n’est donc pas surprenant que le mouvement s’opposant à la monarchie en Grande-Bretagne compte profiter de l’arrivée de Charles III sur le trône pour raviver son combat contre l’institution, la proximité du nouveau roi avec les fortunes pétrolières de l’Arabie saoudite et son train de vie mené à bord de jets privés y contribuant davantage.

De surcroît, l’hiver difficile à venir avec l’inflation galopante au Royaume-Uni rendra le faste de la monarchie dur à avaler aux yeux de plusieurs Britanniques. Enfin, s’ajoutent à cela l’inflexibilité de la monarchie eu égard au départ précipité du prince Harry et de son épouse Meghan et les déboires du prince Andrew qui a dû verser des millions de dollars à une femme l’accusant de viol.

En ce qui a trait aux Québécois, nul besoin d’être prophète pour connaître leur opinion sur la monarchie, tous les sondages démontrant une hostilité manifeste contre cette institution qu’ils jugent désuète et inutile. Il en est ainsi de la suprématie du roi en tant que chef de l’État canadien au gouverneur général et aux lieutenants-gouverneurs provinciaux en tant que représentants du roi dans leur juridiction respective.

À mon sens, la monarchie a atteint une étape cruciale. Est-elle appelée à survivre sous le règne de Charles III ou à disparaître à petit feu? Les frasques du jeune prince Charles vont-elles constituer des obstacles à la crédibilité du nouveau roi et, par ricochet, de celle d’une monarchie déjà fragilisée? Seul le temps pourra répondre à ces interrogations…

vigile.quebec tribune libre 13 septembre 2022

L’amalgame immigration et cohésion sociale

14 septembre 2022

Le moins qu’on puisse dire, c’est que le chef de la CAQ semble s’être enfirouapé dans un amalgame qui a l’heur d’attirer les critiques des chefs de l’opposition en réunissant les concepts d’immigration et de cohésion sociale. À tel point que depuis trois jours, François Legault a dû modifier son argumentaire à plusieurs reprises sans pour autant se sortir des griffes des chefs des autres partis, hormis Paul St-Pierre Plamondon qui a plutôt lancé un appel au calme.

En réalité, l’argument de François Legault consiste à vouloir préserver la cohésion sociale assurée par la langue française qui risque d’être menacée par une politique d’immigration qui laisse beaucoup d’espace à l’anglicisation, une situation qui origine des pouvoirs du fédéral en immigration. D’où l’insistance de François Legault auprès de Justin Trudeau pour rapatrier tous les pouvoirs en immigration.

Du côté de Dominique Anglade, François Legault fait de la « petite politique »’ en utilisant la   « peur » auprès des Québécois. Le chef du Parti conservateur du Québec, de son côté, argue que M. Legault n’a pas de leçon à donner sur la cohésion sociale, lui qu’il juge comme le premier ministre qui a le plus divisé les Québécois par l’implantation des mesures sanitaires obligatoires durant la pandémie.

Quoi qu’il en soit, l’immigration s’est invitée par la porte d’en arrière dans la campagne électorale et risque de faire son entrée par la grande porte lors du débat des chefs qui se feront un malin plaisir à fourbir leurs armes contre le chef de la CAQ.

vigile.quebec tribune libre 13 septembre 2022

L’enseignement, le plus beau métier du monde

12 septembre 2022

À une époque où l’enseignement semble avoir perdu la cote auprès des finissants de cégeps, causant de la sorte une pénurie d’enseignants dans le système scolaire québécois, il m’apparaîtrait pertinent de recentrer notre discours sur les effets valorisants de l’enseignement qui peut devenir le plus beau métier du monde pour qui se sent appelé à exercer cette profession avec amour.

Le privilège de travailler sur du matériel humain

Avec l’avènement de plus en plus croissant des emplois appelés à utiliser les technologies modernes, le contact humain est pratiquement absent des emplois qui mettent en priorité ces technologies. Dans ces circonstances, l’enseignement dont le rôle premier est de communiquer des connaissances à des apprenants est appelé à jouer un rôle primordial au sein de la société de demain.

Ainsi l’élève devient la matière première sur laquelle l’intervention de l’enseignant joue le rôle de pierre angulaire de toute forme d’apprentissage. Existe-il un métier aussi valorisant que celui qui transcende les conventions mécaniques pour se concentrer sur la complexité d’un être humain? À mon sens, la réponse est non. De par son métier, l’enseignant a la chance extraordinaire de travailler sur du matériel humain et, à ce titre, de contribuer à sa croissance personnelle. Quel magnifique défi, n’est-ce pas?

Établir la communication avec les élèves

La communication, à savoir le fil conducteur essentiel qui permettra à l’élève de participer à son apprentissage, devient, dans ces circonstances, l’atout primordial dont dispose l’enseignant. Et, pour y parvenir, l’enseignant se doit de créer un climat propice à cette communication sans laquelle toute acquisition de connaissance devient impossible.

À titre d’exemple, je verrais mal un enseignant commencer son cours immédiatement après le son de la cloche alors que les élèves ont encore en tête leurs échanges de la pause entre les cours. Le silence doit être rétabli dans la classe et, pour ce faire, l’enseignant doit laisser le temps nécessaire aux élèves de retrouver le calme s’il espère rejoindre leur attention avant d’aborder son contenu de cours quitte à échanger quelques minutes avec eux sur une expérience personnelle qu’ils ont vécue récemment.

Être attentif aux problèmes que peuvent vivre les élèves

Certains élèves vivent des situations problématiques à la maison, d’autres ont vu leur relation amoureuse prendre fin ces derniers jours, d’autres encore ont perdu un grand-père qu’ils affectionnaient particulièrement. Dans ces circonstances, il serait pertinent que l’enseignant, avant le début du cours, s’informe auprès du jeune vivant une situation difficile , une attitude qui, sans l’ombre d’un doute, contribuera à renforcer le lien avec son professeur et, par ricochet, à éveiller davantage son attention en classe et à améliorer possiblement ses résultats.

Les élèves ne sont pas des robots qui n’ont qu’à gober des connaissances, une utopie qu’il faut rayer de l’approche pédagogique. Au contraire, ils sont des êtres humains à part entière qui ont besoin d’une attention particulière à certains moments de leur vie, d’où la vigilance constante à développer de la part de l’enseignant.

À tous ceux qui aspirent embrasser la profession d’enseignant

Derrière leur apparence souvent rebelle, les jeunes voilent un besoin d’amour. À vous qui envisagez peut-être devenir enseignants, je vous laisse sur cette rencontre que j’ai vécue avec un adolescent gravement atteint d’un cancer :

-Ça ne va pas?
Il me fixe profondément…
-Tu as mal?
Il devient triste.
-Je puis faire quelque chose?
Il me fait signe d’approcher.
-Dans trois mois, je ne serai plus!…En attendant, aime-moi!

vigile.quebec tribune libre 12 septembre 2022
Le Journal de Québec (version numérique) 18 septembre 2022

Quelle mouche a piqué François Legault?

11 septembre 2022

Quelle mouche a donc piqué le premier ministre du Québec, François Legault, pour qu’il prenne la décision pour le moins inopportune de mettre le drapeau du Québec en berne sur les toits de tous les édifices gouvernementaux publics et parapublics à l’occasion de la mort de la reine Élisabeth II? Quels sont les motifs pertinents qui justifient un tel épanchement monarchique?

Nonobstant la personnalité charismatique de la reine qu’elle a su exploiter pendant un règne de sept décennies, faut-il rappeler que la Nouvelle-France a basculé sous l’égide britannique lors de la Proclamation royale de 1763 dont l’un des objectifs était d'assimiler les Canadiens-Français et que, depuis lors, le rapatriement de la Constitution de 1982 a été signée sans la participation du Québec. Et c’est sans oublier que la grande majorité des Québécois, d’après tous les sondages confondus, est contre la monarchie qu’ils jugent désuète et rétrograde.

Dans ces circonstances, M. Legault, n’eût-il pas été plus judicieux de votre part de vous limiter à offrir vos condoléances à la famille royale au lieu d’impliquer les Québécois dans une démonstration d’aplaventrisme dégradant?


vigile.quebec tribune libre 10 septembre 2022

Le prix orange à Paul St-Pierre Plamondon

8 septembre 2022

Si j’avais un prix orange à décerner, au premier tiers de la campagne, à un des cinq chefs de partis pour la qualité de sa campagne électorale jusqu’à maintenant, c’est sans aucune hésitation que je l’octroierais au chef du Parti québécois (PQ), Paul St-Pierre Plamondon (PSPP).

Mais jetons d’abord un coup d’oeil sur les quelques situations saugrenues dans lesquelles se sont retrouvés les chefs de la CAQ, du PLQ, de QS et du PCQ. Pour ce qui est d’abord de François Legault, force est de constater qu’il continue d’exceller dans l’art de se comporter comme son pire ennemi. D’abord en relançant la rivalité Montréal-Québec en demandant aux Montréalais de cesser de « regarder les Québécois de haut » dans le dossier du troisième lien, et récemment en laissant supposer que les immigrants contribuent à nuire au tempérament pacifique des Québécois.

Du côté de Dominique Anglade, elle peine encore à rassembler les 125 candidats libéraux pour le scrutin du 3 octobre, ce qui dénote sans l’ombre d’un doute des failles liées à son leadership. Par ailleurs, selon les sondages, les libéraux sont en train de voir disparaître leur traditionnel appui des francophones de l’île de Montréal au profit de la CAQ.

Quant à Gabriel Nadeau-Dubois, il propose de rehausser le seuil d’immigration annuel au Québec à 80 000 nouveaux arrivants sans donner quelque piste que ce soit sur les moyens qu’il avance pour assurer leur intégration sociale et linguistique. Et que dire de sa nouvelle trouvaille de taxer les plus riches qui est tellement mal ficelée que tout le monde se perd dans le dédale des chiffres.

De son côté, Éric Duhaime, dont la base du parti est essentiellement composée des complotistes issus des mesures sanitaires imposées durant la pandémie, et dont le leitmotiv est axé autour de l’acceptabilité sociale, il lance comme proposition l’abrogation de la loi 96, Loi sur la langue officielle et commune du Québec, le français, alors que cette loi fait pratiquement l’unanimité auprès des Québécois. Comme acceptabilité sociale, difficile de demander mieux!

Reste enfin Paul St-Pierre Plamondon qui a débuté sa campagne à livre ouvert en déposant sur la table la raison d’être du PQ, à savoir l’indépendance du Québec, ce qui ne s’était pas vu depuis bien des campagnes de la part des ex-chefs péquistes. Le jeune chef mène une campagne propre, sans fioriture et dénuée de toutes connotations populistes. PSPP démontre une droiture exemplaire, et ses engagements n’ont rien à voir avec les promesses électoralistes illusoires que certains partis nous servent ad nauseam. C’est peut-être ça mener une campagne électorale… autrement!

vigile.quebec tribune libre 8 septembre 2022

Le retour de la rivalité Québec-Montréal?

7 septembre 2022

À entendre le premier ministre du Québec, François Legault, reprocher aux Montréalais de « regarder de haut les gens de Québec » eu égard au dossier du troisième lien, on a carrément l’impression de faire un retour en arrière du temps de la rivalité Canadiens-Nordiques.

Étant moi-même un Québécois « pure laine », je ne vois aucune objection sensée à ce que les Montréalais donnent leur opinion sur un projet qui touche les Québécois, y compris le troisième lien qui, soit dit en passant, est un sujet d’intérêt national, tous les Québécois, de quelque région que ce soit, étant appelés un jour à utiliser ce tunnel si, bien sûr, il voit le jour…

En voulant museler la population montréalaise sur la pertinence ou non du tunnel Québec-Lévis, notre premier ministre, un lecteur assidu des grands auteurs, selon ses propres paroles, devraient relire certains passages sur la démocratie, en particulier sur la liberté d’expression.

La région élargie de Montréal, M. Legault, frôle la moitié de la population du Québec. Vous ne croyez pas qu’à ce titre tout au moins, elle est tout à fait légitimée de donner son opinion sur quelque projet proposé par toutes municipalités confondues? La rivalité Québec-Montréal est un vieux pattern qu’il vaut mieux laisser dans le placard au lieu de le raviver par vos paroles provocatrices qui n’ont pas leur place dans une campagne électorale. Revenez au 21ième siècle, M. Legault, pour le plus grand bien de votre crédibilité!

quebechebdo tribune libre 7 septembre 2022
Le Soleil (version internet) 7 septembre 2022
vigile.quebec tribune libre 15 septembre 2022