Haro sur le serment d’allégeance au roi

12 octobre 2022

Voici le texte actuel du serment d’allégeance que tous les députés nouvellement élus doivent prononcer lors de la cérémonie d’assermentation à l’Assemblée nationale : « Je, (nom du député), jure que je serai fidèle et porterai vraie allégeance à Sa Majesté le roi Charles III ». Une tradition jugée vétuste par bon nombre de députés depuis des décennies mais qui n’a jamais, à ce jour, été violée par aucun élu lors de son entrée officielle en fonction.

Or, le chef élu du Parti québécois (PQ), Paul St-Pierre Plamondon (PSPP), s’est engagé, pendant la campagne électorale, à ne pas prêter serment au roi Charles III s’il était élu. Conséquemment, PSPP demande à l’Assemblée nationale de laisser siéger les trois élus péquistes même s’ils refuseront de prêter serment au roi d’Angleterre lors de leur assermentation prévue pour le 21 octobre. De plus, il a informé l’Assemblée nationale de son intention de prêter serment uniquement à l’endroit du peuple québécois, comme le feront aussi les deux autres députés du PQ.

Dans les faits, les députés doivent jurer fidélité et allégeance au monarque britannique d’une part, et s’engager à être loyaux vis-à-vis du peuple québécois d’autre part. Une aberration, selon le chef du PQ, qui estime que ces deux serments sont en «conflit d’intérêt». En effet, «On ne peut pas d’une part dire: je vais être loyal et mon travail va être en fonction de l’intérêt du peuple. Et en même temps dire: je vais être loyal et mon travail va être en fonction de l’intérêt de la couronne britannique », argue le chef du PQ.

Dans l’hypothèse où l’Assemblée nationale acquiesçait à la demande des députés péquistes, nous assisterions à un précédent historique qui délivrerait les nouveaux députés d’un serment axé sur l’asservissement envers la couronne britannique.

vigile.quebec tribune libre 12 octobre 2022 
Le Soleil (version numérique) 13 octobre 2022

Vers un deuxième référendum sur l’indépendance de l’Écosse?

12 octobre 2022

L'Écosse et l'Angleterre sont politiquement unies depuis 1707. Les Écossais possèdent leur propre parlement et gouvernement depuis 1999 et élaborent leurs propres politiques, notamment en matière de santé publique et d'éducation. Le gouvernement du Royaume-Uni, à Londres, contrôle pour sa part les questions touchant la défense nationale et la politique budgétaire.

Les électeurs écossais ont rejeté l'indépendance à 55% lors d'un référendum tenu en 2014, une décision présentée alors comme un choix qui ne se présente qu'une fois par génération. Or, la première ministre de l'Écosse, Nicola Sturgeon, argue que le retrait de la Grande-Bretagne de l'Union européenne alors que l’Écosse souhaite y demeurer, et les effets de la pandémie de la COVID-19 ont bouleversé la politique et l'économie, et qu'il était maintenant temps de reconsidérer la cause de l'indépendance.

Pour sa part, le plus haut tribunal de la Grande-Bretagne doit entendre des arguments dans les semaines à venir sur la question de savoir si l'administration semi-autonome de l'Écosse peut organiser un vote d’indépendance sans le consentement du gouvernement britannique.

De son côté, la première ministre écossaise a promis de produire des documents dans les semaines à venir qui détailleraient la base économique de l'indépendance. Ces justificatifs répondraient également à des questions d'ordre spécifique, notamment la monnaie utilisée à la suite de cette scission.

Enfin, les derniers sondages indiquent que l'Écosse est partagée de façon égale sur la question de l'indépendance. Une histoire à suivre…

vigile.quebec tribune libre 10 octobre 2022

Immigration : où est le rapport de force de Legault?

12 octobre 2022

Voyons les choses en face : le 3 octobre, la CAQ de François Legault a réussi à former un gouvernement majoritaire de 90 députés, soit 72% des élus, alors qu’elle n’a récolté que 41% des suffrages exprimés, ce qui représente en réalité 27% de tous les électeurs qui se sont prévalus de leur droite de vote, à savoir 66,1%. Dans un tel contexte, en vertu de quel rapport de force, soit 27 % des électeurs québécois, François Legault peut-il revendiquer que « les Québécois veulent que le gouvernement du Québec ait plus de pouvoirs en immigration » et qu’« il n’y a personne qui va pouvoir résister à ça »?

Or, deux jours après le scrutin, le premier ministre Justin Trudeau a fermé la porte à la possibilité d’accorder plus de pouvoirs au Québec en matière d’immigration, la province ayant déjà, selon ses dires, « tous les outils pour choisir la très grande majorité des immigrants qui arrivent sur son territoire ». Par ailleurs, peut-on croire que les conseillers du premier ministre canadien n’ont pas procédé au petit calcul conduisant à une proportion réelle de 27% des électeurs en faveur de la CAQ? Vraiment pas de quoi établir un rapport de force qui pourrait susciter quelque négociation que ce soit!

À mon sens, François Legault prend ses rêves pour la réalité. Ses 89 députés d’allégeance « nationaliste » ne réussiront pas à faire bouger d’un iota le sacro-saint multiculturalisme de Trudeau fils, digne héritier de son père. Dans ce contexte, je me demande vraiment jusqu’où ira la patience de François Legault avant qu’il ne baisse pavillon devant les refus répétés du fédéral concernant ses demandes…à moins qu’il reprenne le flambeau qu’il a déjà porté dans une autre vie!

vigile.quebec tribune libre 10 octobre 2022

Projet de loi C-237: fin de non-recevoir sans équivoque

8 octobre 2022

Le partage des compétences au Canada est l'une des caractéristiques principales du fédéralisme canadien. Il désigne le fait que les pouvoirs législatifs sont attribués soit au Parlement fédéral soit aux parlements des provinces. Le partage des compétences a principalement été décidé lors de la création du Canada en 1867 par l'adoption de la Loi constitutionnelle de 1867. Il a subi quelques modifications mineures depuis, mais aucun changement fondamental.

Or, depuis cette époque, de nombreuses prises de bec entre le fédéral et les provinces ont donné lieu à des chicanes de clocher pour le moins retentissantes au cours desquelles le fédéral s’est montré inflexible sur les revendications des provinces. À titre d’exemples récents, soulignons notamment la mésentente sur les transferts en santé et le dossier de l’immigration.

C’est dans l’intention de pallier ces conflits entre les deux ordres de gouvernement que le Bloc québécois a présenté à la Chambre le projet de loi C-237 qui prévoyait qu'une province puisse se retirer de tout programme fédéral qui relève de sa juridiction advenant qu'elle ait un programme comparable, et que ce soit fait sans condition et avec pleine compensation.

Sans grande surprise, le projet de loi, présenté par le doyen de la Chambre des communes, Louis Plamondon, a reçu 32 voix pour et 293 voix contre, seuls les députés du Bloc ayant voté en faveur, les libéraux, conservateurs et néo-démocrates s’étant opposés. Ce résultat lapidaire démontre à quel point la tradition centralisatriste du gouvernement fédéral est solidement ancrée dans les us et coutumes du fédéralisme canadien.

Et dire que François Legault se réjouit d’avoir obtenu un mandat majoritaire fort qui lui permettrait, selon ses dires, d’accentuer son pouvoir de négocier avec Ottawa sur son intention d’obtenir les pleins pouvoirs en immigration. Selon moi, le nouveau premier ministre du Québec risque de se faire rabrouer cavalièrement par un cerbère inflexible des compétences fédérales en la personne de Justin Trudeau.

vigile.quebec tribune libre 7 octobre 2022

On aura tout vu!

7 octobre 2022

Dans mon livre, l’école, même à la maternelle, ouvre ses portes le matin d’abord et avant tout pour communiquer des connaissances à des élèves, et les Centres de la petite enfance (CPE) pour éduquer les tout-petits à la socialisation. Or, depuis plusieurs années, on assiste de plus en plus à un déplacement des valeurs de la maison à l’école et aux CPE, notamment des saines habitudes de vie telles le fait d’apporter un soin particulier aux fournitures scolaires ou le fait de prêter son jouet à son petit frère, si bien que les enseignants et les éducatrices doivent empiéter sur leurs horaires pour pallier ce qui devrait être les responsabilités des parents.

Et, comme si ce n’était pas suffisant, le ministère de la Santé, via les CIUSSS, a avisé les directions d’écoles que, dès 2022-2023, le brossage supervisé des dents se fera pendant deux minutes, en classe pour les petits de la maternelle et au service de garde pour les autres enfants, selon un processus détaillé qui va du lavage des mains avant et après le brossage au fait que les brosses à dents n’entrent pas en contact les unes avec les autres en passant par le fait que les jeunes soient au maximum deux au même lavabo.

Dans un contexte de pénurie de personnel en éducation, liée principalement à la lourdeur des tâches des enseignants et des éducatrices, notamment au manque de ressources spécialisées, je suis profondément outré par la démission de certains parents eu égard à l’apprentissage des saines habitudes de vie à la maison. Si le ministère de la Santé désire pallier cette carence, qu’il s’adresse directement aux parents via des campagnes publicitaires et/ou des communications écrites auprès d’eux.

En résumé, séparons les pommes des oranges. Que les parents jouent leur rôle à la maison, tel le fait d’initier leurs enfants au brossage de dents. Ainsi, les enseignants et les éducatrices pourront bénéficier de l’espace de temps suffisant pour vaquer à ce pour quoi ils sont rémunérés, à savoir enseigner et socialiser les tout-petits.

quebechebdo tribune libre 7 octobre 2022
vigile.quebec tribune libre 7 octobre 2022

François Legault, le premier ministre téflon

5 octobre 2022

La plupart des analystes politiques s’entendent pour affirmer que François Legault a mené une campagne plutôt décevante. À cet effet, tout au cours de la campagne, il a donné l’impression qu’il n’avait pas le coeur à répondre aux questions des journalistes lors des points de presse qu’il a accordés. En bref, il semblait trouver le temps long et avoir hâte que la campagne se termine.

Et, comme si ce n’était pas assez, François Legault a multiplié les gaffes, notamment eu égard à l’immigration, d’une part en associant maladroitement l’immigration à la « violence », et d’autre part, en qualifiant d’« incendiaire » l’hypothèse selon laquelle le seuil d’immigration pourrait être élevé au-dessus de 50 000 annuellement. Et, de surcroît, son ministre de l’immigration, Jean Boulet, est venu ajouter de l’huile sur le feu en déclarant que les immigrants ne s’intégraient pas à la culture québécoise.

Eh bien, qu’à cela ne tienne, sondages après sondages, les Québécois continuaient de favoriser largement le chef de la Coalition avenir Québec (CAQ) comme celui, parmi les quatre autres chefs, qu’ils percevaient comme le meilleur premier ministre.

Mais comment peut s’explique ce phénomène à l’effet que rien ne semble ternir la popularité de François Legault quoi qu’il advienne? À mon avis, la raison principale réside dans le fait que François Legault est un politicien franc, qui fait preuve de simplicité et qui n’hésite pas à se rétracter s’il a commis une bévue. Somme toute, un politicien qui demeure à l’écoute des Québécois. En résumé, un premier ministre téflon sur qui les erreurs de parcours semblent n’avoir aucune emprise.

quebechebdo tribune libre 5 octobre 2022
vigile.quebec tribune libre 5 octobre 2022

L’éducation, le parent pauvre de la campagne électorale

4 octobre 2022

Lors de la campagne électorale de 2018,, le chef de la CAQ, François Legault, avait promis de faire de l’éducation sa première priorité s’il était élu lors du scrutin. Or, quatre ans plus tard, plusieurs écoles sont dans des conditions matérielles pitoyables, les enseignants sont de plus en plus à bout de souffle faute d’un manque de ressources spécialisées, et certains élèves voient circuler trois ou quatre suppléants au cours d’une même journée de classe, une situation attribuée à la pénurie de main-d’oeuvre. En bref, le portait est catastrophique.

Or, la campagne électorale de 2022 est terminée et le thème de l’éducation est passé presque inaperçu au cours des 36 jours de campagne. Bien sûr, en éducation comme dans bien d’autres sphères de la société, la pandémie qui, soit dit en passant, a le « dos large », est visée comme la cause de la pénurie de main-d’oeuvre, le chef de la CAQ invoquant toujours la même ritournelle, à savoir que ça prend 4 ans pour former un enseignant. Mais pourtant, 4 ans, c’est la période de temps pendant laquelle la CAQ était au pouvoir…comment se fait-il alors que les experts du MEQ n’ont pas vu venir cette pénurie pendant toute cette période?

Et le personnel spécialisé, orthophonistes, psychopédagogues et travailleurs sociaux qui faisaient aussi partie de vos promesses en 2018, où sont-ils, M. Legault en 2022? Les élèves en difficultés d’apprentissage continuent d’occuper l’attention de l’enseignant qui doit délaisser les autres élèves alors que l’élève en question pourrait être rencontré par un spécialiste, et permettre à l’enseignant de poursuivre son cours normalement.

Enfin, pourquoi ne pas profiter de l’expertise des conseillers pédagogiques pour leur confier le mandat d’aller rencontrer les cégépiens pour faire le promotion de la profession d’enseignant? Ça fait des décennies qu’on le clame partout, l’enseignement n’est pas assez valorisé dans notre société. Il est plus que temps que la profession d’enseignant retrouve ses lettres de noblesse d’antan?

vigile.quebec tribune libre 4 octobre 2022
Le Soleil (version numérique) 4 octobre 2022

Pourquoi est-ce prioritaire de modifier le mode de scrutin?

4 octobre 2022

Le peuple a parlé dans une proportion de 66,1 %. La CAQ formera un gouvernement majoritaire occupant 90 sièges sur 125, soit 72 % des élus alors qu’elle ne récolte que 41 % des suffrages exprimés. À titre comparatif, le PQ n’a fait élire que 3 députés malgré qu’il ait obtenu 14,6 % des suffrages, et le PLQ obtient 21 députés avec 14,4% des votes exprimés.

En guise de rappel, il m’apparaît pertinent de rappeler certains faits. C’était en mai 2018. Les partis d’opposition, incluant la CAQ, signent une entente appuyant une réforme du mode de scrutin. L’intention est d’avoir un système plus représentatif. La réforme signifierait que le scrutin passerait du mode actuel, majoritaire uninominal à un tour, à un modèle proportionnel mixte compensatoire qui ferait passer le nombre de circonscriptions de 125 à 78. Enfin, 50 sièges compensatoires seraient ajoutés, attribués par régions, et aux partis ayant dépassé, aux élections générales, le seuil minimal de 5 % des suffrages. Or, du côté de François Legault, en fin de campagne, il a de nouveau rejeté la possibilité d’une réforme du mode de scrutin, alléguant que la question n’intéresse que les intellectuels.

Comme on peut le constater facilement au début de ce texte, le mode de scrutin actuel véhicule des aberrations flagrantes, ce qui m’amène à la conclusion qu’il est désuet, et qu’il doit être réformé pour le plus grand bien d’une saine démocratie représentative du nombre de voix exprimés par les électeurs.

En terminant, François Legault, comme il a pris l’habitude de le clamer régulièrement sur tous les toits depuis quatre ans, pourra-t-il sincèrement faire valoir « qu’il a l’appui des Québécois » lorsqu’il présentera un projet de loi alors qu’il n’a récolté que 41 % des suffrages exprimés?…

quebechebdo tribune libre 4 octobre 2022
vigile.quebec tribune libre 5 octobre 2022

François Legault a-t-il sacrifié son idéal à son ambition?

2 octobre 2022

Un passage de la chronique de Michel David parue dans le Devoir du 1er octobre sous le titre « La mauvaise conscience de François Legault », a suscité particulièrement mon attention :

«  Il est difficile de savoir dans quelle mesure il a réussi à se convaincre qu’il a mieux servi le Québec en tournant le dos à l’indépendance, mais il aurait sûrement aimé se débarrasser du PQ, dont la simple présence ne peut que lui rappeler, comme à d’autres, qu’il a sacrifié son idéal à son ambition. Il devra malheureusement continuer à vivre avec sa mauvaise conscience. »

En réalité, le nationalisme de François Legault n’est-il pas une version en demi-teinte de la souveraineté? Les avancées qu’il tente d’obtenir avec son vis-à-vis fédéral, notamment sur l’immigration,ne sont-elles pas des utopies qu’il tente de transformer en gain moyennant un gouvernement fortement majoritaire? Et les transferts en santé sans condition qu’il réclame d’Ottawa ne font-ils pas partie d’un scénario semblable?

Dans les faits, il est à se demander si lui-même croit sincèrement aux largesses soudaines du fédéral ou s’il ne joue pas le jeu pour faire la démonstration que le fédéralisme de coopération n’est qu’une baliverne. Au fond, François Legault planifie-t-il une seconde vie sur la scène politique souverainiste? Des questions qui, pour l’instant, demeurent certes sans réponses.

François Legault est un ex-homme d’affaires aguerri pour qui la planification n’a pas de secret. Par ailleurs, une de ses plus grandes ambitions est de faire du Québec un état économiquement prospère. Se pourrait-il qu’un jour, à la suite des échecs à répétition eu égard à ses demandes à Ottawa, il décide de plier bagage et de retourner au bercail de l’option souverainiste…pour réaliser un vieux rêve? Une histoire à suivre…


quebechebdo tribune libre 2 octobre 2022
vigile.quebec tribune libre 4 octobre 2022

Une campagne électorale marquée par un changement de paradigme

1 octobre 2022

Pendant plusieurs décennies, la scène politique québécoise s’est jouée entre les défenseurs du fédéralisme d’une part et les promoteurs de la souveraineté du Québec d’autre part. Or, depuis l’arrivée de François Legault au pouvoir en 2018, un déplacement de l’échiquier politique s’est effectué vers le centre incarné par un nationalisme intégré dans le fédéralisme canadien.

Ce n’est donc pas surprenant si la dernière campagne électorale a sonné le glas du conflit entre fédéralistes et souverainistes, et a nettement mis en relief un changement de paradigme où le centre est incarné par la Coalition avenir Québec (CAQ), la droite, par le Parti libéral du Québec (PLQ) et le Parti conservateur du Québec (PCQ), et la gauche par Québec solidaire (QS) et le Parti québécois (PQ).

En réalité, on est passé d’une scène politique en noir et blanc à un échiquier politique multicolore, ce qui rend, à mon sens le débat beaucoup plus révélateur, chacun des partis devant établir comme priorité de présenter son programme électoral aux électeurs dans l’intention d’obtenir leur suffrage le soir du scrutin.

De ce fait, les électeurs sont beaucoup mieux informés des engagements des partis et des moyens qu’ils proposent pour les réaliser, ce qui, à mon sens, se distingue des éternels prises de bec entre fédéralistes et souverainistes qui se clôturaient le plus souvent en foires d’empoigne stériles.

La fin de la campagne est à nos portes et bien malin celui qui pourrait prédire quel parti formera l’opposition officielle, les quatre partis, hormis la CAQ, étant nez à nez selon les derniers sondages. Ce nouveau spectre politique aura contribué à offrir, non seulement une campagne électorale intéressante mais aussi à tenir les électeurs en haleine jusqu’à la fin. En bref, attendons-nous à une soirée électorale fertile en rebondissements!

quebechebdo tribune libre 1er octobre 2022
vigile.quebec tribune libre 2 octobre 2022
Le Devoir "Un changement de paradigme" 3 octobre 2022