Le tandem Andreescu / Bruneau

9 septembre 2019

Classée 152e mondiale le 1er janvier dernier, Bianca Andreescu amorce alors une irrésistible ascension qui l’a conduite aujourd’hui au 5e rang mondial avec sa victoire à Flushing Meadows sur Serena Williams.

J’ai observé avec beaucoup d’attention le déroulement du match sur le petit écran. Nonobstant la qualité et la variété des coups de l’athlète de 19 ans, j’ai été frappé par son extraordinaire pouvoir de concentration, notamment sur sa première balle de service qui s’est, à maintes reprises, converti en as contre une Serena Williams qui ne pouvait rien faire d’autre que de regarder passer la balle. 

Toutefois, par-delà son aplomb sans faille et ses vives réactions contre les coups de Serena, le caméraman nous a permis de scruter toute la communication non-verbale entre son entraineur, Sylvain Bruneau, et sa protégée, une communication qui créait l’illusion qu’il était à côté d’elle sur le terrain pour l’encourager… un regard qui lui disait : « Vas-y Bianca, t’es capable! »

Nul doute que le tandem Andreescu-Bruneau a contribué grandement à l’ascension vertigineuse de l’athlète de Mississauga grâce à une chimie indescriptible qui s’est développée entre les deux membres de l’équipe… Chapeau à vous deux pour votre détermination exemplaire!

quebechebdo 9 septembre 2019

C’est en forgeant qu’on devient forgeron

8 septembre 2019

J’ai connu un jour un directeur d’école qui, systématiquement, refusait d’engager un professeur légalement qualifié du fait qu’il n’avait pas d’expérience. Je lui avais alors rétorqué que, si les autres directeurs avaient la même attitude envers ce jeune professeur, ce dernier n’aurait jamais la chance d’obtenir un emploi qui lui aurait permis d’acquérir cette expérience que le directeur récalcitrant lui demandait pour l’engager…

Or, malgré le fait que le Parti vert atteint des chiffres jamais égalés auparavant dans les derniers sondages au Québec, le réseau TVA refuse d’inviter Elizabeth May à son Face è face électoral, alléguant que les invitations ont été faites aux «chefs des partis qui sont représentés au Québec».

Un critère paradoxal qui exclut Mme May d’un débat qui lui aurait peut-être permis de gagner des points auprès de l’électorat québécois et, qui sait, de faire élire un ou des députés au Québec. C’est en forgeant qu’on devient forgeron, dit le proverbe… Encore faut-il permettre au forgeron d’utiliser l’enclume!

quebechebdo 8 septembre 2019 

La présomption d’innocence

7 septembre 2019

Négligence criminelle ayant causé la mort, séquestration, avoir omis de fournir les choses essentielles à la vie et abandon d'enfant. Tels sont les chefs d’accusation qui pèsent contre le père de la fillette de Granby morte tragiquement au mois d’avril dernier.

Or, moyennant certaines conditions, notamment de demeurer à un endroit connu de l’appareil judiciaire, de respecter un couvre-feu, de se rapporter au corps policier une fois par semaine, d’une interdiction de consommer des boissons alcooliques ou des drogues, de ne pouvoir entrer en contact avec plusieurs personnes et témoins et de ne posséder aucune arme, l’accusé a pu retrouver sa liberté pendant la suite des procédures judiciaires en vertu de la primauté de la présomption d’innocence

Quoique conscient que la présomption d’innocence fait en sorte que tout accusé a droit à un procès juste et équitable, il me semble que, dans le cas présent, la lourdeur du fardeau des chefs d’accusation aurait pu jouer en faveur du maintien de la détention de l’accusé jusqu’à la tenue de son procès.

Une lueur au bout du tunnel, cette affaire aura tout au moins permis la création d'une commission spéciale chargée de se pencher sur l'ensemble du système de protection de la jeunesse au Québec…


quebechebdo 7 septembre 2019

BoJo dans la cage à homards

6 septembre 2019

Dans l'impasse depuis des mois, le Brexit, qui a coûté son poste de premier ministre à David Cameron, puis à sa successeure Theresa May plus tôt cet été, a été approuvé en juin 2016 avec près de 52 % des voix.

De son côté, le troisième premier ministre désigné depuis le référendum, Boris Johnson, vient de subir deux fins de non-recevoir de la part des députés de la Chambre des communes [du jamais vu], eu égard, d’une part, à l’officialisation du Brexit au 31 octobre 2019, et d’autre part, à la tenue d'élections anticipées le 15 octobre.

De ce côté-ci de l’Atlantique, j’ai beaucoup de difficultés à comprendre les raisons pour lesquelles un vote de 52 % en faveur du Brexit, tenu démocratiquement auprès des Britanniques, ne fasse pas foi de placet pour la mise en branle du processus de sécession du Royaume-Uni de l’Union européenne.

Pourquoi, plus de trois ans après la tenue du référendum, la Chambre des communes agit comme si la démocratie était reléguée dans le placard au profit de tergiversations procédurales sans fin retardant indument les débats, voire les paralysant littéralement?

quebechebdo 6 septembre 2019
vigile.net tribune libre 9 septembre 2019

Pourquoi un Commissaire à la langue française?

5 septembre 2019

La nomination de Simon Jolin-Barrette, l’homme de confiance du premier ministre François Legault, à titre de ministre responsable de la Langue française, augure, à mes yeux, d’une intention claire du gouvernement de resserrer les mesures relatives à l’application de la loi 101.

Or, conformément à une de ses promesses électorales, François Legault a l’intention de créer un poste de Commissaire à la langue française, un nouveau « chien de garde » relevant de l’Assemblée nationale lequel serait chargé, entre autres, de recevoir les plaintes du public et de formuler des recommandations au gouvernement sur les mesures à prendre pour préserver le statut du français comme langue commune au Québec.

À cet effet, je suis d’avis que la création d’un tel poste ne vient qu’ajouter inutilement à la lourdeur de l’appareil administratif gouvernemental compte tenu que le ministre responsable du dossier linguistique a toute la légitimité pour voir à l’application de la loi, notamment l’épineux dossier de l’affichage ou la francisation des immigrants, et pour rouvrir la loi 101 pour en élargir la portée.

En conséquence, je demeure convaincu que le tempérament fonceur de Simon Jolin-Barrette peut très bien se passer d’un « chien de garde » pour s’acquitter efficacement de la défense et de la promotion de la langue française au Québec.

quebechebdo 5 septembre 2017

 

« Une vie sans peur et sans regret »

4 septembre 2019

C’est bien connu, on ne peut rester indifférent à Denise Bombardier. En lisant son dernier livre autobiographique intitulé Une vie sans peur et sans regret, publié aux Éditions Plon en 2018, j’ai été amené à comprendre à quel point les agissements de son père et de sa mère ont contribué à influencer la femme qu’elle est devenue aujourd’hui.

Toutefois, on ne peut passer sous silence sa force de caractère et son aplomb lors de ses rencontres avec les grands de ce monde qui ont souvent tenté de la « mettre en boîte » toujours sans succès.

« Porteurs d’eau nés pour un petit pain ».

 « Le référendum de 1980 ne consistait pas à déclarer la souveraineté du Québec, il s’agissait d’un compromis politique. Répondre Non à la question référendaire révélait donc clairement l’ambivalence et la profonde insécurité des Québécois nord-américains, vivant dans un pays de paix et de liberté. On peut penser que la peur des risques encourus par une séparation d’avec le Canada apparut à beaucoup comme insurmontable. Sans doute avions-nous trop à perdre, sans doute la crainte de voir s’évanouir notre confort collectif retint-elle maints électeurs. La tentation devint grande de préférer vivre dans l’indifférence face à nos échecs et nos humiliations historiques. La devise du Québec n’est-elle pas « je me souviens », ce qui en dit long sur la fragilité de notre mémoire et l’oubli de notre passé de « porteurs d’eau nés pour un petit pain ». p. 321-322

Défendre la langue française

« Grâce à ma mère, tout au long de ma vie, je me suis efforcée de défendre la langue française, dont j’ai toujours fait l’éloge et que j’ai respectée comme une personne aimée. Le français m’habite, me nourrit, m’éblouit et me procure des joies depuis le jour où je me suis retrouvée, à trois ans et demi, dans les cours de diction de Mme Audet. J’ai appris les mots, j’ai saisi leur musicalité et j’ai découvert au gré du temps leurs nuances. Tous les auteurs français appartiennent à ma famille élargie. Je partage, par le livre et les phrases, une intimité avec eux ». p.325

Relation tendue avec Simon Durivage

« Très vite. Une guerre larvée a commencé. Simon Durivage s’étant vite fait copain avec le metteur en ondes, il bagarrait d’emblée pour être celui qui lancerait le « Bonsoir » de l’émission. Je le vis dépenser une énergie considérable à fomenter ce genre de niaiserie au lieu de lire les dossiers que lui préparaient ses recherchistes ultra-compétents… Lors de la réunion du matin, réunissant une dizaine de membres de l’équipe, il posait souvent la même question : « Qu’est-ce que le club des varices de la rue Panet veut voir ce soir? » … Le vocabulaire de Simon Durivage, qui savait courtiser les patrons, assurer son vedettariat, n’avait rien de châtié et frôlait la vulgarité en permanence ». p. 335-336

Gaston Miron, poète national

« J’ai croisé un matin, à Saint-Germain-des-Prés, Gaston Miron qui me retint plus de deux heures en m’éblouissant de ses envolées poétiques et politiques sur notre peuple. Gaston, au Québec, revendiquait le titre de poète national que personne ne lui contestait. Dans le café Danton, où il tenait salon, il interpellait les clients qui, une fois revenus de leur surprise, tombaient sous son charme. Certains quittaient même les lieux, parfois, en lançant un « Vive le Québec libre » bien senti, permettant à Gaston, en transe, de me dire : « Je viens de convertir un autre Français à notre cause. » Si Miron à Montréal était sublime; à Paris, il devenait littéralement sublissime ». p. 348   

La liberté d’expression

« À la fin des années quatre-vingt, j’ai régulièrement été sollicitée pour donner des conférences… Colloques, tables rondes, émissions, j’acceptais ces invitations qui élargissaient mes horizons et m’aidaient à confronter ma vision de la politique avec celles de personnes issues de cultures diverses et aux convictions parfois opposées. Je pouvais alors constater à quel point la liberté d’expression, la vraie, était plus rare que je ne l’imaginais et la langue de bois commune à tous ceux qui choisissaient de ne pas sortir des sentiers battus… Les libres-penseurs, au sens le plus noble du terme, c’est-à-dire ceux qui se refusent à laisser leurs intérêts personnels prendre le pas sur leurs croyances et leur conscience, constituent des exceptions. » p. 370

Nul n’est prophète en son pays

« Cet automne-là (’95), j’eus le plaisir et l’honneur de recevoir le prix Gémeaux… En mars précédent, le Métrostar… Voici les seuls prix de journalisme reçus dans ma carrière au Québec. À quoi cela tient-il? Au fait que ma personnalité soit jugée clivante? Peut-être, mais ai-je jamais « mal » fait mon métier? Cette frilosité, voire distance à mon égard provient-elle du fait que, dans le petit monde médiatico-artistique du Québec, se trouvent nombre d’envieux et de jaloux qui carburent au ressentiment? L’on m’objectera qu’il s’agir d’un trait de la nature humaine, certes, mais au Québec, une société historiquement repliée sur elle-même, où frustrés et vengeurs ont libre court encore à ce jour, on se méfie de la réussite personnelle, du succès, de la reconnaissance sociale. Je ne doute pas qu’en l’écrivant aussi clairement je risque de m’attirer ses foudres. » p. 417

Les « accommodements raisonnables »

Il est facile aux représentants d’une minorité quelconque de déstabiliser un Québécois. Soucieux de ne pas faire de vague, de ne pas blesser, de ne pas être mal perçu, celui-ci cherchera d’abord, et parfois avant tout, à réduire, voire supprimer les éléments conflictuels. N’avons-nous pas inventé une expression qui reflète ce comportement collectif? Devant les requêtes concernant les droits de la personne, par exemple, ne parlons-nous pas de pratiquer de « accommodements raisonnables »? « Accommodements raisonnables » au nom desquels une femme peut se promener en burqa et voter. On le voit, je n’apprécie pas la rectitude politique qui flotte actuellement au-dessus du Québec. » p. 436

Épilogue (extrait)

« Ma vie s’est déroulée et inscrite dans une époque passionnante. J’ai vécu, en toute conscience, les bouillonnements d’un Québec qui a redéfini, à sa manière -turbulente- sa liberté comme ses rêves, Je suis de la génération qui, de Canadiens français, s’est rebaptisée Québécois, réduisant sa géographie pour mieux cerner son identité nouvelle. J’ai chanté ces débuts d’un temps nouveau dans l’allégresse, l’espoir, l’audace et la griserie collective.

Or, le rêve de l’affranchissement commun s’est fracassé à deux reprises, laissant dans les cœurs des blessures incicatrisables. Et, triste réalité, les Québécois ne sont plus tricotés serrés. Notre avenir en français demeure incertain. » p. 455

vigile.net tribune libre 3 septembre 2019

Pierre Nadeau, le reporter international

4 septembre 2019

Les témoignages élogieux fusent de toutes les sphères de la société québécoise, en particulier de ses ex-confrères et consoeurs, depuis l’annonce du décès du journaliste Pierre Nadeau.

Parmi ces témoignages, plusieurs font ressortir l’héritage qu’aura légué Pierre Nadeau au monde journalistique. En ce qui me concerne, la qualité de ses reportages internationaux aura été la plus grande contribution de Pierre Nadeau. Parmi ces faits d’armes, soulignons son reportage où il obtient une entrevue avec deux felquistes dans un camp d'entraînement palestinien quelques mois seulement avant la crise d’Octobre au Québec.

De 1973 à 1975, il anime le très populaire magazine Le 60, qui traite de questions internationales et qui l’amène à couvrir, entre autres, la guerre du Vietnam, la guerre du Liban, les jours précédant la chute du président chilien Salvador Allende, la crise à Chypre, la guerre israélo-arabe, les massacres au Burundi et la réalité des Palestiniens en Cisjordanie. Ses deux entrevues avec « Bébé Doc », le président haïtien Jean-Claude Duvalier, ont aussi grandement marqué sa carrière.

En entrevue avec Bernard Derome, il raconte à quel point les images de la famine de 1973 en Éthiopie l'ont ébranlé. «Il y a un plan que je n'oublierai jamais. [...] Il durait peut-être deux minutes. [...] À droite et à gauche, c’était des gens, des femmes et des enfants, qui étaient vraiment en train de mourir de faim. [...] Le regard de ces gens-là était comme une interrogation qui s'adressait directement à la caméra.»

Dans les années ’70, l’information internationale, le parent pauvre de l’information, était pratiquement absente du petit écran au Québec. Pierre Nadeau lui a donné vie, voire ses lettres de noblesse… Pour ce tour de force remarquable qui a ouvert les portes de l’international aux Québécois, merci à vous M. Nadeau!

quebechebdo 4 septembre 2019
Le Devoir 5 septembre 2019


 

Il est minuit moins cinq, M. Legault

1 septembre 2019

Les GAFAM (Google, Amazon, Facebook, Apple et Microsoft) accaparent chaque jour une portion toujours plus grande des revenus publicitaires autrefois réservés aux médias, et ce, sans verser un sou à aucun producteur de contenu, dont certains, comme les six quotidiens du Groupe Capitales Médias, sont acculés à la faillite.

Or, malgré les appels pressants des divers intervenants à la commission sur l’avenir des médias d’information eu égard à la création d’une taxe pour les géants du Web, le premier ministre du Québec François Legault demeure stoïque, écartant la possibilité de taxer les géants du Web à court terme, affirmant vouloir attendre de voir comment le gouvernement fédéral se comportera dans ce dossier.

Toutefois, Justin Trudeau s’est déjà prononcé en déclarant qu’il préfère attendre le rapport de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) prévu pour 2020. En termes clairs, François Legault attend la réponse du gouvernement fédéral et Justin Trudeau attend le rapport de l’OCDE…

Et, pendant ce temps-là, le torchon brule chez le Groupe Capitales Médias. Pour employer l’expression percutante de la mairesse de Saguenay Josée Néron : « Mettez vos culottes et agissez! ». Le gouvernement du Québec a toute la latitude voulue pour taxer dès maintenant les voraces géants du Web qui s’en donnent actuellement à cœur joie avec la bénédiction des deux paliers de gouvernements.

quebechebdo 1 septembre 2019

Avortement, l’épine au pied des conservateurs

29 août 2019

N’eût-été de la sortie d’une déclaration d’Andrew Scheer datant de quelques années dans laquelle il se montrait clairement du côté des pro-vie eu égard à l’avortement, les conservateurs n’en seraient pas aujourd’hui à se contorsionner pour se défaire de cette épine au pied. Qu’à cela ne tienne, l’opposition n’allait pas manquer une si belle occasion d’utiliser ce « cadeau du ciel » à des fins partisanes.

À cet effet, lors d’un débat télévisé sur le plateau de l’émission 24/60 sur le réseau RDI le 27 août, le lieutenant politique d’Andrew Scheer pour le Québec, Alain Reyes, n’a jamais répondu à la question d’Anne-Marie Dussault concernant la possibilité qu’un député conservateur d'arrière-ban puisse décider de présenter un projet de loi ou une motion qui touche le droit à l'avortement.

Par ailleurs, en mai dernier, une motion du Bloc québécois stipulant que le corps de la femme n'appartient qu'à elle seule et reconnaît son libre choix en matière d'avortement pour quelque raison que ce soit avait été applaudie par les députés des autres partis qui s'étaient tous levés…à l'exception des conservateurs.

Le moins qu’on puisse dire, c’est que l’avortement risque de faire l’objet d’une « patate chaude » entre les mains des candidats conservateurs au cours de la campagne électorale, considérant les convictions pro-vie affichées d’Andrew Scheer et la participation confirmée de certains de ses députés à des manifestations antérieures contre l’avortement. À suivre…

quebechebdo 29 août 2019

Appui de PKP au Bloc

27 août 2019

Lors d’un rassemblement de précampagne tenu à Montréal, le chef du Bloc québécois Yves-François Blanchet s’est dit confiant de faire élire un «plancher» de 20 candidats au scrutin du 21 octobre.

Or, outre la présence de l’ex-chef du Bloc Gilles Duceppe, le patron de Québecor et ex-chef du Parti québécois Pierre Karl Péladeau en a profité pour tirer à boulets rouges sur la vente prochaine de Transat à Air Canada, deux jours après que les actionnaires eurent donné leur feu vert. M. Péladeau dit avoir accepté l’invitation du chef du Bloc pour prononcer un discours cette fois-ci, mais ne ferme pas la porte à s’impliquer pour le parti lors de la campagne électorale.

À cet effet, je suis d’avis qu’Yves-François Blanchet devra garder l’œil ouvert eu égard aux apparitions de PKP, un personnage «hors norme» qui a parfois tendance à déborder dans une forme de sensationnalisme qui peut écorcher maladroitement quelque personnage politique, et créer ainsi un malaise dans la stratégie du parti qu’il défend… Pour tout dire, bienvenue, M. Péladeau, mais pesez vos paroles s’il vous plaît!


Le Soleil le 28 août 2019