L’éléphant dans la pièce

27 septembre 2020

Sans entrer dans tous les programmes que le premier ministre Justin Trudeau a l’intention ou de poursuivre ou de créer pour « soutenir les Canadiens » en période de pandémie, je m’arrêterai particulièrement sur les nouvelles normes nationales pour les résidences de soins de longue durée.

Si nous nous plaçons dans le contexte où pas plus tard que la semaine dernière quatre premiers ministres provinciaux, dont celui du Québec, ont fait front commun pour demander une augmentation des transferts en santé du fédéral aux provinces, justifiée, entre autres, par un accroissement des dépenses inhérentes à la pandémie, Justin Trudeau, non seulement n’y fait aucune allusion dans le discours du trône, mais encore propose l’instauration d’un système national de soins de santé pour les personne âgées.

En termes clairs, un camouflet aux premiers ministres provinciaux mettant en doute les compétences de certaines provinces, notamment le Québec, pour gérer la crise du coronavirus eu égard aux personnes âgées. Monsieur Trudeau, par le biais de nouvelles normes nationales pour les résidences de soins de longue durée, est en train de jeter le blâme sur certaines provinces pour le nombre élevé de décès de personnes âgées en établissant de nouvelles règles « mieux appropriées », et qui plus est, dans un champ de compétences exclusif des provinces. Il n’en fallait pas davantage pour faire sursauter François Legault et Yves-François Blanchet, ce dernier donnant une semaine au gouvernement Trudeau pour revenir sur sa position concernant les transferts en santé, à défaut de quoi le Bloc votera contre le discours du trône.

Quant à savoir si nous irons en élection précipitée cet automne, seul le NPD se montre hésitant, alléguant que la crise actuelle n’est pas propice à une campagne électorale… On pourrait aussi ajouter, entre vous et moi, que les coffres du parti ne débordent pas par les temps qui courent!

vigile.quebec tribune libre 23 septembre 2020

Pauline Marois au-delà du plafond de verre

27 septembre 2020

Pendant une quarantaine d’années en politique, Pauline Marois aura été à la tête de nombreux ministères, notamment l’Éducation et la Santé, sera parvenue à devenir chef du Parti Québécois (PQ) pour finalement accéder, en tant que première femme, au prestigieux poste de première ministre du Québec.

Mais à quel prix? Pour faire sa place malgré tout dans ce club sélect qu’elle qualifie de Boys Club, le prix à payer aura été pour elle, entre autres, de devoir faire ses preuves constamment, travailler plus fort que les autres, accepter de sacrifier sa vie privée en faisant oublier qu'elle était une femme et une mère de famille, et en vivant avec la crainte constante de se faire tasser. Or, aux dires de me Marois, encore aujourd'hui, les femmes souffrent du syndrome de l'imposteur. La politique demeure un univers construit par les hommes, pour les hommes, où les femmes se sentent souvent en terrain miné.

Par ailleurs, si on lui demande de quelle réalisation à son actif elle est la plus fière, celle que l’on surnomme affectueusement « la mère des CPE n'hésite pas et nomme la création des Centres de la petite enfance (CPE) à 5 $ par jour dans le gouvernement Bouchard., La travailleuse sociale en elle, qui rêvait de « changer le monde » dit ressentir des frissons chaque fois qu'elle aborde ce sujet, tellement ce projet a joué à ses yeux un rôle-clé pour faire avancer la cause des femmes, contribuant à faire reculer la pauvreté chez les enfants et à hausser sensiblement le taux de participation des femmes au marché du travail, assurant de ce fait leur indépendance financière.

Pauline Marois a littéralement fracassé le plafond de verre qui, jusqu’à son accession à titre de première ministre, n’avait jamais été atteint par aucune autre femme au Québec. Pour y arriver, il lui aura fallu une détermination sans borne et des années d’un travail acharné, notamment pour la cause des femmes en politique… Merci à vous, Mme Marois, d’avoir contribué grandement à accroître le nombre de femmes qui s’impliquent aujourd’hui en politique et qui siègent même au conseil des ministres.

quebechebdo 27 septembre 2020
vigile.quebec tribune libre 29 septembre 2020
Le Soleil 3 octobre 2020

CHSLD: tragédie prévisible

26 septembre 2020

En écoutant les commentaires de la ministre des Aînés, Marguerite Blais, au cours de l’émission Enquête, et en lisant les articles parus dans divers médias dans lesquels la protectrice du citoyen, Marie Rinfret, intervient sévèrement sur la situation catastrophique dans les CHSLD depuis des décennies, j’ai ressenti la curieuse impression que les personnes âgées du Québec étaient condamnées à jouer dans une version québécoise du Jour de la marmotte où les jours, les mois, les années se suivent et se ressemblent…

En effet, autant Marguerite Blais, pendant toutes ces années sous divers gouvernements à titre des responsables des Aînés, nous fait part de son désarroi devant le sentiment d’impuissance qu’elle a vécu et qu’elle vit encore à ce jour à changer le cours des événements, autant Marie Rinfret est exaspérée par le nombre de rapports qu’elle a réalisés dénonçant le laxisme de l’État à mettre en place ses recommandations pour redresser la situation dans les CHSLD.

Plus de 4 000 personnes âgées sont décédées dans les CHSLD des suites de la COVID-19 depuis le début de la pandémie. C’est près de 80 % des décès au Québec. Une situation dramatique et inacceptable. Par contre, je ne crois pas que l’heure soit à la recherche des personnes imputables d’une telle hécatombe. Je crois plutôt que tous les intervenants doivent faire leur propre examen de conscience, et s’attèlent ensuite à apporter les correctifs nécessaires pour faire en sorte qu’une telle catastrophe humanitaire ne se reproduise plus jamais.

Le jour de la marmotte doit disparaître définitivement des écrans dans les CHSLD du Québec. Nos personnes âgées méritent mieux qu’une mort par déshydratation dans notre siècle dit évolué… L’heure est à la réparation, voire à la refonte du système de santé eu égard aux CHSLD, et c’est devenu extrêmement urgent!

vigile.quebec tribune libre 24 septembre 2020 "Le jour de la marmotte, version québécoise"
quebechebdo 25 septembre 2020
Le Soleil (version internet)  27 septembre 2020 "CHSLD: Le jour de la marmotte, version québécoise 

Les lieux de culte victimes d’un mauvais classement

23 septembre 2020

D’entrée de jeu, je dois avouer que je ne suis pas une personne « pratiquante » en ce qui a trait aux différents rites religieux catholiques. Toutefois, le déplacement de la Capitale nationale dans la zone orange a eu comme effet de faire passer le nombre de fidèles permis aux cérémonies religieuses de 250 à 25.

Et, là où le bât blesse avec le plus d’injustice, c’est que le ministère de la Santé place dans le même panier les « activités dans les lieux de culte et celles dans les salles où est permis la vente ou le service de boissons alcooliques pour consommation sur place », les leaders religieux qualifiant ce classement, à raison, d’ « injustifié et faux », alors que s’ils étaient assimilés, comme il se doit, à des cinémas et à des salles de spectacle, ils pourraient accueillir jusqu’à 250 fidèles.

C’est un secret de polichinelle, les églises du Québec vivent, pour la plupart, des situations financières précaires, et la manne providentielle ne risque pas de tomber miraculeusement du ciel. En termes clairs, les fabriques paroissiales ont besoin tout au moins de la dime quotidienne pour subvenir aux besoins essentiels de l’église paroissiale.

En ces temps troublés, encore aujourd’hui, de nombreux Québécoises et Québécois trouvent dans la pratique de leur religion un réconfort et une source de résilience qui bénéficient à eux-mêmes, voire à l’ensemble de la population.

À mon avis, la décision du gouvernement prend des allures arbitraires. Au moment où la deuxième vague est à nos portes, les prêtres devraient-ils accepter de poursuivre leur « recherche de sens » à 25 fidèles, ou, pire encore, derrière un écran?… Vivement un retour au gros beau sens, à savoir la permission d’accueillir 250 personnes dans l’église!

quebechebdo 23 septembre 2020
vigile.quebec tribune libre 23 septembre 2020

Des mesures sanitaires kafkaïennes

22 septembre 2020

Les dernières mesures sanitaires imposées par le gouvernement Legault envers les citoyens habitant les zones orangées concernant les regroupements intérieurs ont atteint, à mon avis, un seuil que je qualifierais de kafkaïen tellement elles sont d’une complexité démesurée, à tel point que les ministres Guilbault et Dubé se sont contredits eux-mêmes lors de la présentation de ces mesures devant les médias.

Comme le nombre maximum de participants ne doit pas excéder six personnes, est-ce que quelqu’un peut inviter chez lui cinq de ses amis? Peut-on permettre à une famille de trois enfants d’inviter un couple à la maison? Jusqu’où et dans quelles circonstances sommes-nous autorisés à excéder le seuil de six personnes? Toutes des questions qui laissent des zones d’ombre dans lesquelles le citoyen moyen risque de s’emberlificoter et de passer outre de telles mesures en prenant lui-même la décision finale. 

Selon moi, de telles mesures alambiquées ont l’heur d’irriter et de démobiliser toute personne, même les plus susceptibles de faire preuve de souplesse pour se plier aux mesures sanitaires, C’est pourquoi je suis d’avis que le ministre de la santé devrait retourner à sa planche à dessins et simplifier au maximum les normes régissant les mesures sanitaires eu égard aux regroupements intérieurs.

En bref, il vient une limite à la complexité des mesures à suivre où ladite mesure se transforme en obstacle infranchissable, et est appliquée selon les diverses interprétations des personnes touchées… Et là, nous nageons en pleine confusion !

quebechebdo 22 septembre 2020
vigile.quebec tribune libre 22 septembre 2020

La « coronaphobie »

21 septembre 2020

Depuis le début de la pandémie, la peur, cette émotion sournoise et hors de contrôle, rôde tel « un serpent venimeux qui s’apprête à bondir sur nous et nous fixe d’un œil implacable ». Dans un article paru dans le quotidien français Le Méridional du 22 avril 2020, le rédacteur en chef, José D’Arrigo nous dresse un tableau fidèle des comportements grégaires de l’être humain face à la « coronaphobie ».

Pour vous situer dans le contexte, je vous invite à lire les premiers paragraphes de l’article de M. D’Arrigo :

« Ils ne mouraient pas tous mais tous étaient frappés », écrit La Fontaine dans sa fable « les animaux malades de la peste ».
Nous aussi nous sommes tous sidérés par le Coronavirus, comme si nous ne pouvions détourner notre regard d’un serpent venimeux qui s’apprête à bondir sur nous et nous fixe d’un œil implacable. Il n’y a pas d’armure contre le destin. La mort pose aussi ses mains de glace sur le cou des puissants. Et c’est parce que nous avons clairement conscience de l’affreux trépas solitaire que vivent les malades infectés du Coronavirus en phase terminale que nous sommes terrifiés.
Lorsque nous croisons un congénère sans masque dans la rue, nous ne pouvons pas nous
empêcher de penser : « et si ses postillons me contaminent au passage que vais-devenir ? Vais-je aussi mourir seul en décubitus ventral, intubé de part et d’autre, abandonné par ma famille et mes proches à un sort funeste ? » Cet état d’esprit asphyxie notre joie de vivre et nous incite à des précautions que nous n’avions jamais observées auparavant. Tel est l’abominable effet de la « coronaphobie » …

Et ici au Québec…

Depuis quelques jours, le gouvernement Legault a instauré un système de couleurs du vert au rouge en passant par le jaune et l’orange axé sur la progression du nombre de cas quotidiens diagnostiqués positifs. Or ce que François Legault omet de mentionner, c’est que le nombre de personnes dépistées a augmenté considérablement depuis quelques semaines, les Québécois, hantés par la « coronaphobie », se ruant, tel un troupeau de montons en panique, aux cliniques de dépistage.

C’est sans compter le nombre incalculable d’heures de couverture des médias traditionnels, notamment Radio-Canada, sur les statistiques « troublantes » liées à la progression du coronavirus, et sur les dangers « imminents » d’une deuxième vague qui serait, semble-t-il, pire que la première… Enfin tous les ingrédients pour entretenir une peur morbide dans la population et un état d’esprit généralisé qui « asphyxie notre joie de vivre »!
https://lemeridional.com/index.php/2020/04/22/les-salaires-de-la-peur-partie-3-epilogue/

vigile.quebec tribune libre 20 septembre 2020
Le Soleil (version internet) 22 septembre 2020 (version modifiée)
Le Devoir 28 septembre (version modifiée)

Robotshop dans la mire de l’OQLF

20 septembre 2020


Le PDG de la boutique en ligne Robotshop, Mario Tremblay, dont le siège social est à Mirabel, est dans la mire de l’Office québécois de la langue française (OQLF) qui exige que ses produits soient offerts en français, ce qui irrite au plus haut point l’homme d’affaires. Le hic, c’est que son entreprise est en opération depuis 2003 et que jamais il n’a reçu une telle directive de l’OQLF depuis lors, une situation que M. Tremblay n’arrive pas à s’expliquer.

Or l’article 51 de la Charte québécoise de la langue française stipule clairement que « toute inscription sur un produit, sur son contenant ou sur son emballage, sur un document ou objet accompagnant ce produit, y compris le mode d’emploi et les certificats de garantie, doit être rédigée en français ».

Par ailleurs, c’est bien connu, le nouveau ministre responsable de la Langue française, Simon Jolin-Barrette, a bien l’intention de faire appliquer les articles de la Charte québécoise de la langue française qui, avouons-le, a souffert depuis des années d’un laxisme pour le moins inacceptable de la part des ministres responsables antérieurs.

L’entreprise RobotShop est inscrite à l’Office et, comme prévu par la Charte, elle doit réaliser une démarche de francisation. À cet effet, l’Office a offert son aide et son soutien à l’entreprise dans ses efforts de francisation et souhaite pouvoir le faire en pleine collaboration. À mon sens, le processus de francisation de Robotshop doit suivre normalement son cours tel que stipulé par la Charte québécoise de la langue française.

quebechebdo 20 septembre 2020
vigile.quebec tribune libre 20 septembre 2020

Une autre église menacée de disparaître

19 septembre 2020


 

Décidément, la grande région de Québec semble vouée à assister à la démolition de ses églises, fussent-elles inscrites sur la liste des huit églises à valeur patrimoniale « très élevée » par la Ville de Québec. Après l’église Saint-François-d’Assise tombée sous le pic des démolisseurs il y a quelques mois, c’est maintenant au tour de l’église Saint-Charles-de-Limoilou de faire face à l’éventualité d’une démolition pour être substituée par des condos.

Et pourtant, depuis 2015, l’organisme Espaces d’initiatives planche sur un projet de « laboratoire d’innovations sociales », comprenant aussi des espaces de travail et des espaces partagés, une grande place publique intérieure et un café-bistro afin de redonner les lieux à la communauté. Le conseil de quartier appuie ce projet. Le problème demeure toujours le même: le financement. En fait, ce que vise l’organisme, c’est la sauvegarde du bâtiment bien sûr, mais aussi de l’ensemble architectural y compris le boisé centenaire qui est à l’arrière et où l’on trouve les plus vieux arbres du quartier Limoilou.


Notre patrimoine religieux est menacé de toutes parts, nos églises centenaires, qui faisaient jadis la fierté des paroissiens qui en faisaient leur lieu de rencontre hebdomadaire en se rassemblant sur le balcon après la messe dominicale, sont sacrifiées sans vergogne sur l’autel de la modernité… Scandaleux!


En terminant, permettez-moi de vous transporter dans un passé pas si lointain. En fouillant dans mon album, j’ai découvert une vieille photo datant du 29 juin 1942 sur laquelle sont réunies les deux familles de mes parents dans les marches conduisant au balcon de l’église Saint-Charles-de-Limoilou, comme le voulait la tradition, à l’occasion de leur mariage. Lorsque je circule dans le quartier et que j’aperçois l’église, cette vieille photo refait toujours surface dans ma mémoire, tel un souvenir impérissable…



https://www.msn.com/fr-ca/actualites/r-gion-de-qu-bec/pas-de-changement-de-zonage-possible-pour-l-%c3%a9glise-saint-charles-de-limoilou/ar-BB19hckc?ocid=msedgdhp

quebechebdo 19 septembre 2020
Le Soleil (version internet) 21 septembre 2020
vigile.quebec tribune libre 20 septembre 2020

La valse-hésitation de François Legault

18 septembre 2020

Les événements festifs organisés par une clientèle jeune outrepassant les règles sanitaires, notamment le port obligatoire du masque et la distanciation sociale, ont manifestement l’heur de placer François Legault dans l’instabilité, voire un certain inconfort eu égard aux moyens à utiliser pour les contrer.

D’un côté, le premier ministre pourrait utiliser des sanctions aux récalcitrants en octroyant des pouvoirs spéciaux aux policiers, notamment un mandat, lequel légalement ne s’obtient qu’avec l’autorisation d’un juge, une solution qui prendrait beaucoup trop de temps.

De l’autre côté, demeure la conscientisation qui, jusqu’à maintenant, de toute évidence, n’a pas donné les résultats escomptés. Lors de son dernier point de presse, François Legault a lancé l’idée d’une publicité plus percutante qui pourrait par exemple montrer une personne qui a souffert après avoir été contaminée par le coronavirus, ou une autre qui a perdu un proche à la suite de sa contamination au COVID-19.

C’est maintenant connu, les rassemblements privés sont devenus la cause première de la montée des cas de contaminations au Québec. À mon sens, le premier ministre doit jouer sur les deux tableaux : d’une part, octroyer des pouvoirs spéciaux aux policiers qui ont des motifs raisonnables de pénétrer dans la résidence, telle une plainte de voisins, d’autre part, lancer une campagne publicitaire saisissante qui touche les cordes sensibles des jeunes, telle la santé ou la vie de leurs proches… Finie la valse-hésitation et place à l’action!

quebechebdo 18 septembre 2020
vigile.quebec tribune libre 22 septembre 2020

Les effets collatéraux d’un reconfinement

17 septembre 2020

Depuis quelques jours, le nombre de cas testés positifs au COVID-19 ne cessent d’augmenter au Québec qui montre une tendance à atteindre les 300 cas et plus quotidiennement, si bien qu’un possible reconfinement de certaines régions semble circuler dans les corridors des autorités responsables de la gestion de la crise, à savoir François Legault et Horacio Arruda.

Une décision qui, à mon sens, aurait des effets catastrophiques à bien des points de vue, à commencer par les répercussions psychologiques chez les employeurs et les employés touchés par une telle mesure, eux qui peinent encore aujourd’hui à se sortir des effets du premier confinement qui a laissé des séquelles qui perdurent. En second lieu, le reconfinement viendrait enrayer davantage une économie fragilisée qui risquerait de s’effondrer sous le poids de pertes d’emplois désastreuses en pleine période d’une relance économique ardue.

Le gouvernement et la santé publique possèdent déjà des indices sérieux sur les principales causes qui ont contribué à l’augmentation des cas positifs, notamment certains rassemblements festifs au cours desquels les règles sanitaires n’ont pas été respectées, et les manifestations populaires contre le port du masque obligatoire. Des mesures peuvent être prises pour contrer ces récalcitrants, notamment l’octroi de pouvoirs davantage coercitifs aux policiers, tels des mandats pour entrer dans les foyers où se tiennent ces rassemblements.

Bref, il m’apparaîtrait incongru qu’une infime partie délinquante de la population prime sur la majorité qui se plie sans grincher aux mesures sanitaires. Conséquemment, Mm Legault et Arruda, frappez là où le mal émerge… Place au gros bon sens!

vigile.quebec tribune libre 16 septembre 2020
quebechebdo 18 septembre 2020
Le Soleil 19 setembre 2020
Le Devoir 21 septembre 2020